- Les batteries rechargeables
- La qualité Full HD
- Les zones de détection paramétrables
- L'enregistrement cloud gratuit durant 7 jours
- Les possibilités de réglages et de personnalisation
- La certification IP65 pour un usage en extérieur
- L'absence d'autres accessoires (détecteur d'ouverture, etc.) pour constituer un véritable système d'alarme
- Le potentiel souci d'installation
Exception faite du prix un peu rebutant, la qualité générale, les quelques nouveautés, tels le Full HD et l’aspect pratique indéniable du système Arlo Pro 2, sont très convaincantes. Les possesseurs d’une base Arlo ou Arlo Pro seront de plus contents d’apprendre que les caméras Arlo Pro 2 sont compatibles.
Sorties il y a deux ans, les caméras Arlo misaient sur le sans-fil intégral et se révélaient un excellent choix. Elles ont été suivies par les caméras Arlo Pro et désormais les Arlo Pro 2, dont le kit composé de deux caméras fait l’objet de ce test. Les quelques nouveautés, comme la définition Full HD, justifient-elles l’investissement ?
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Non, à cause de l’installation parfois délicate
Les caméras Arlo Pro 2 emploient une version modifiée du protocole WiFi afin de communiquer avec leur base, laquelle fait le lien avec la box Internet. Lors de notre test, les caméras ont refusé l’association dans un premier temps. Ces difficultés, causées peut-être par l’encombrement grandissant de la bande de fréquence à 2,4 GHz, ont été signalées par la communauté sur le forum de Netgear. Dans notre cas, elles ont été résolues grâce au redémarrage des caméras, de la base puis l’extinction temporaire du réseau WiFi de la Freebox.
Oui, pour les batteries rechargeables
À l’instar de leurs prédécesseurs Arlo Pro, les deux caméras Arlo Pro 2 qui composent ce pack bénéficient chacune d’une batterie rechargeable, plus économique que les coûteuses piles CR123 qui alimentaient les caméras Arlo premières du nom. L’autonomie est de l’ordre de plusieurs mois. De manière plus générale, l’équipement est de bonne facture : grand-angle de 130°, détecteur de mouvement à infrarouge (portée de 7,5 mètres), qui déclenche l’enregistrement d’une séquence vidéo, microphone, qui peut servir à la détection d’un bruit anormal, haut-parleur, illuminateur à infrarouge pour la vision nocturne et certification IP 65, qui protège des intempéries, dans le cas d’une installation à l’extérieur. Ces caméras peuvent être posées ou fixées, les accessoires de montage et la visserie étant fournis.
Oui, pour la qualité Full HD
C’est la principale nouveauté : le flux vidéo ne se limite plus au 720p et atteint aujourd’hui le 1080p. Cette évolution est logique, tant le 1080p devient la norme, et la précision du zoom numérique s’améliore de fait. Le compromis entre la qualité de l’image (compression et définition) et l’autonomie de la batterie est réglable dans l’application mobile. Autre changement : quand la caméra est branchée sur le secteur, une mémoire tampon de 3 secondes s’applique désormais. Ce laps de temps supplémentaire, enregistré avant la détection de mouvement, peut être utile pour saisir l’intégralité d’un événement.
Oui, pour les nombreux réglages
Si l’application mobile Arlo ne change pas d’aspect, ses fonctions s’enrichissent sans cesse. Ainsi, la géolocalisation – la détection de mouvement est conditionnée par la position géographique du smartphone – avait fait son apparition avec Arlo Pro. Et il y a encore du neuf dans Arlo Pro 2 : trois zones de détection peuvent être “dessinées ” dans l’image filmée par la caméra, à la condition que celle-ci soit branchée sur le secteur (l’analyse d’image requiert de filmer en continu). Un moyen pratique d’éviter les fausses alertes provoquées par les animaux domestiques. Les modes personnalisés et le planning sont intéressants pour configurer subtilement le fonctionnement. Exemple : à partir de 22 heures, seule la caméra extérieure sera activée pour détecter un mouvement ou un bruit anormal et le volume de la sirène sera réduit.
Oui, pour l’enregistrement cloud gratuit
Signature de la gamme Arlo, l’enregistrement sans abonnement demeure, et c’est une bonne chose : les vidéos sont conservées gratuitement pendant 7 jours sur le cloud, l’espace de stockage étant limité à 1 Go. Des modes payants, avec un historique de 30 ou 60 jours, sont aussi disponibles, de même qu’un mode d’enregistrement continu, si la caméra est branchée sur le secteur. Autre option notable: l’enregistrement auxiliaire sur une clé USB ou un disque dur raccordé à la base WiFi, au cas où la liaison Internet est coupée. En revanche, les caméras Arlo, comme tant d’autres caméras IP aujourd’hui, ne sont pas identifiées par les NAS. Dommage…
Non, parce que ce n’est toujours pas un système d’alarme
Il y a deux ans, Netgear envisageait d’utiliser les caméras Arlo et leur base WiFi comme les premières briques d’un système domotique et d’autosurveillance. L’idée a hélas vécu. Certes la base s’est dotée d’une sirène d’alarme, mais aucun capteur de mouvement ou d’ouverture ne viendra l’entourer. Et, en l’état, aucune interaction avec des détecteurs de marque tierce n’est possible, faute d’un protocole comme le Z-Wave par exemple. La compatibilité avec le service IFTTT permet toutefois de créer des règles avec des objets connectés. Arlo peut également être piloté à la voix via Google Home ou Amazon Alexa. C’est mieux que rien.