Test : Blue Yeti X, un microphone polyvalent avec une bonne qualité sonore

Il y a quelques mois, Blue Microphone lançait sur le marché le Yeti X, modèle plus complet que le célèbre microphone Yeti. Aurjoud’hui, nous revenons sur ce modèle haut de gamme.

Image 1 : Test : Blue Yeti X, un microphone polyvalent avec une bonne qualité sonore
7,5/10

Blue Yeti X

  • blue yeti x
    119.99€
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On aime
  • La qualité sonore (pour le prix)
  • Le bouton multifonction
  • L'afficheur LED RGB 11 segments
  • La partie logicielle très complète
  • Le design vintage
On n’aime pas
  • La disponibilité aléatoire
  • La connectique micro-USB
  • La sensibilité aux vibrations et chocs
  • Les réglages logiciels qui peuvent être laborieux
Verdict :

Placé entre le Yeti, fer de lance historique de la marque, et le Yeti Pro, modèle plus haut de gamme, le Yeti X de chez Blue reprend les points positifs du modèle le plus abordable de la gamme tout en récupérant quelques caractéristiques du modèle le plus onéreux. Avec le Yeti X, on retrouve donc la bonne qualité d’enregistrement, les quatre modes de capture, la polyvalence et le design très “vintage” du modèle original, mais le constructeur y a ajouté des indicateurs lumineux et un bouton multifonction. Les podcasteurs, youtubeurs et autres streameurs apprécieront ses qualités, ainsi que les fonctionnalités autorisées par le logiciel G Hub et l’interface Blue VO!CE. Le support permettant de le poser devant soi reste toutefois très sensible aux vibrations et imposera pour certains l’acquisition d’une suspension antichoc.

En 2018, Logitech rachetait le constructeur de périphériques audio Blue Microphones, et avec lui tout son portefeuille de produits, majoritairement des casques et des microphones. L’idée était de compléter l’offre grand public de Logitech par une gamme semi-professionnelle et professionnelle réputée ; la facture pour le constructeur suisse s’élevait alors à quelque 100 millions d’euros. Suite à ce rachat, les microphones USB de la gamme Yeti sont donc venu compléter l’offre existante de Logigtech, comprenant les marques Astro Gaming, Jaybird ou encore Ultimate Ears.

Blue Yeti X
Crédit : Galaxie Media / Yannick Guerrini

Aujourd’hui, nous nous intéressons au Blue Yeti X, grand frère du respectable Blue Yeti sorti en 2009. Affiché à environ 40 euros plus cher, le Yeti X a clairement un air de ressemblance avec le Yeti originel, mais de nombreuses différences sont tout de même à noter. ainsi, si le design est toujours d’inspiration “vintage”, la grille perd son côté sphérique. Plus généralement, le Yeti X est moins “rond” et sensiblement plus anguleux que le Yeti.

Blue Yeti X
Crédit : Galaxie Media / Yannick Guerrini

Contrairement au Yeti, le Yeti X possède un bouton multifonction entouré de plusieurs LEDs RGB. Avec plusieurs pressions successives sur ce même bouton, il est par exemple possible de régler le gain du micro, de visualiser le niveau de sa voix, de régler le niveau de sortie principal ou le volume de sortie du casque branché sur le Yeti X, de mixer le volume audio de l’ordinateur par rapport à celui du micro pour l’écoute au casque, ou encore de tout simplement muter le micro. Le logiciel G Hub de Logitech permet quand à lui de paramétrer finement l’affichage 11 segments, les couleurs des LEDs ou encore le mode de fonctionnement du bouton multifonction.

Blue Yeti X
Crédit : Galaxie Media / Yannick Guerrini

De l’autre côté du Yeti X, on trouve un bouton permettant de permuter entre les différents diagramme polaires : cardioïde, stéréo, omnidirectionnel ou encore bidirectionnel. Ces réglages sont possibles grâce à la présence de quatre capsules électrostatiques de 14 mm. Bien entendu, il est également possible de sélectionner le digramme polaire via le logiciel G Hub.

Un produit haut de gamme

Les caractéristiques audio du Blue Yeti X placent clairement ce microphone sur le marché haut de gamme. Il couvre une plage de fréquence allant de 20 Hz à 20 kHz, peut fonctionner jusqu’en 48 kHz/24-bit et fonctionne sur PC comme sur Mac. Le niveau de pression acoustique maximum (SPL) atteint 122 dB.

A l’usage, le Yeti X offre un son correct, plutôt clair, avec des aigus prononcés mais des graves tout de même présents. Le rendu fait assez “radio” par défaut, mais il est ensuite possible de personnaliser celui-ci de manière logicielle. Une bonnette ou un filtre anti-pop pourra s’avérer nécessaire afin de limiter la sensibilité aux consonnes plosives (les “p” et “b” par exemple).

Blue Yeti X
Crédit : Galaxie Media / Yannick Guerrini

Avec des dimensions de 11 x 12,2 x 28,9 cm, le Yeti X est plutôt lourd puisqu’il affiche 1,28 kg sur la balance, support de table compris. En contrepartie, l’ensemble est plutôt solide et le système de fixation est à la fois robuste et simple à utiliser. Autant dire que le montage/démontage est extrêmement rapide.

Notons tout de même que le socle de table a la fâcheuse tendance de transmettre au micro toutes les vibrations et tous les chocs, en particulier lorsque l’on frappe sur son clavier. Il est possible de réduire sensiblement ces bruits parasites via le logiciel G Hub, mais un système de suspension antichoc similaire à celui du Quadcast d’HyperX aurait été le bienvenu. Hélas, cela aurait totalement modifié le design du Yeti X…

Blue Yeti X
Crédit : Galaxie Media / Yannick Guerrini

Sil est livré avec un socle de table, le Blue Yeti X possède également un pas de vis standard permettant de le fixer sur un pied de micro avec suspension antichoc ou sur un bras articulé. A ses côtés, on trouve une sortie casque au format mini-jack 3,5 mm, avec fonction de monitoring en “presque temps-réel”. L’amplificateur casque affiche une réponse en fréquence de 20 Hz à 20 kHz, une puissance de sortie (RMS) de 72 mW par canal et une impédance minimale de 13 ohms (16 omhs type), pour un rapport signal/bruit atteignant 100 dB.

De l’autre côté se trouve le connecteur micro-USB permettant de relier le micro à l’ordinateur. Notons que le constructeur a choisi de faire l’impasse sur l’USB-C, ce que certains pourront trouver dommage.

Blue Yeti X
Crédit : Galaxie Media / Yannick Guerrini

Un partie logicielle extrêmement complète

Terminons par la partie logicielle, extrêmement complète. Le Yeti X est pris en charge par le logiciel G Hub et l’interface Blue VO!CE intégrée. Autant dire que tout est paramétrable via cette interface, de la couleur des LED RGBs à leur comportement en passant par le réglage directionnel (même si le mode cardioïde sera probablement le seul véritablement utilisé).

Côté microphone, de nombreux effets et pré-réglages sont disponibles. Il est ainsi possible de définir des filtres passe-haut, de réduction de bruit, de-esser (pour supprimer les sons sifflants dans les hautes fréquences), noise-gate (pour supprimer les sons en arrière plan), compresseur (réduit la gamme dynamique) ou encore limiteur. Un égaliseur de voix, permettant de réduire ou d’accentuer certaines fréquences, est même disponible. Le même genre de réglages est disponible pour la sortie casque.

Enfin, outre les quelques pré-réglages proposés par défaut, il est possible d’aller télécharger d’autres pré-réglages mis à disposition par la communauté d’utilisateurs. Autant dire que les paramétrages sont quasi infinis, ce qui pourra d’ailleurs s’avérer autant un avantage qu’un inconvénient. Obtenir un son “parfait” pourra en effet devenir un vrai casse-tête tant les réglages sont nombreux !