- Le confort
- La recharge rapide pour 3 heures d’écoute en 10 minutes
- La connexion sans fil stable sur une grande distance
- les basses solides
- la puissance supérieure aux casques audio concurrents.
- Les problèmes (connus) de jumelage avec le Samsung Galaxy S7
- L’absence de notifications sonores lors de l'appairage et du démarrage
- Le prix
Le Beats Studio3 Wireless est un casque audio intéressant. Nous avons également apprécié le confort, l’autonomie de la batterie de 20 heures, la technologie Fast Fuel pour la recharge rapide, ou encore la stabilité de la connexion Bluetooth. Et si vous êtes un utilisateur Apple, c’est clairement le casque audio qui offre la meilleure solution d’appairage. Cependant, il n’est pas exempt de défauts. Les utilisateurs de smartphones Samsung Galaxy S7 auront toutes les peines du monde à le connecter. De plus, le réducteur de bruit est correct, mais pas à la hauteur des modèles concurrents à ce niveau de prix.
>>> Comparatif de casques anti-bruit : quel est le meilleur ?
Quatre raisons de craquer (ou pas) pour le Beats Studio3 Wireless
Oui, pour le design et le confort
En apparence, le Beats Studio3 Wireless est identique à la version précédente sortie en 2014. Le casque est principalement en plastique au niveau des écouteurs et de l’arceau, avec une bande métallique qui offre dix niveaux de réglage pour ajuster le port de chaque côté. Le plus petit est suffisamment confortable tandis que le plus grandest tellement imposant que le casque audio ne tient plus sur la tête.
Six couleurs sont disponibles, avec le blanc, le rose et le gris. Nous avons opté pour un modèle noir mat qui est le plus discret, surtout comparé au rouge ou au bleu.
Comme toujours, les Beats sont soigneusement emballés et ils sont livrés avec un étui de transport suffisamment solide, quoique plus encombrant que les modèles concurrents – à tel point qu’il peut être difficile de le ranger dans un petit sac à dos. Le boîtier de l’Audio-Technica ATH-ANC9 est par exemple plus pratique, car il peut être posé à plat pour faciliter le rangement. Le Beats Studio3 Wireless est également livré avec un câble de charge et un câble audio pour accéder aux sources filaires, ce qui s’est avéré très pratique lors de nos tests.
L’essentiel des commandes est regroupé à l’extérieur de l’écouteur gauche dont la partie inférieure accueille également un voyant lumineux qui indique l’état du réducteur de bruit.
L’écouteur externe droit est orné d’un bouton multifonctions et d’un voyant lumineux qui indique si le casque est sous tension. En dessous se trouvent cinq voyants lumineux blancs qui indiquent le niveau de charge de la batterie lorsque le casque s’allume, et qui clignotent lentement lorsqu’il passe en mode appairage. Enfin, un port micro USB permet de recharger la batterie.
Pour ce test, nous avons utilisé le Studio3 pendant deux semaines à raison de 3-4 heures par jour. Le casque est relativement confortable grâce au système de réglage qui est adapté à toutes les morphologies. Avec un poids de 260,8 grammes, le Studio3 est plus lourd que les Sennheiser qui affichent 238,1 grammes.
L’intérieur des écouteurs est habillé d’un rembourrage épais et recouvert de cuir synthétique souple. L’intérieur de l’arceau est rembourré avec un matériau caoutchouté doux semblable à celui du Sennheiser 4.50 BTNC. Sans être le plus agréable, il reste suffisamment confortable tout en gardant les écouteurs bien en place.
Oui pour la qualité audio
Les casques Beats ont toujours été connus pour leur profil musical plus agressif que d’autres modèles plus neutres, en particulier dans les basses fréquences. Si comme nous vous êtes adeptes de l’EDM et du Hip-Hop, vous apprécierez de vraiment ressentir les basses profondes.
Cependant, ce réglage risque de poser problème avec d’autres genres musicaux moins portés sur les graves. Avec le Studio3 le traitement audio sur les guitares et le chant est assez flagrant, tout comme sur les chœurs plus subtils, les effets sonores et les instruments plus légers. Les voix féminines qui sont généralement plus aiguës et plus légères sont également moins bien restituées.
En écoutant « The Game » de Jurassic 5, la ligne de basses exerce une pression conséquente sur les oreilles, à tel point qu’il nous a été nécessaire de baisser légèrement le volume. Comparé au QuietComfort 35 II de Bose et au Sennheiser 4.50 BTNC de Bose, le Studio3 ne restitue pas autant de détails dans les enregistrements, principalement en raison de sa propension à mettre les graves en avant. Ses deux concurrents sont plus équilibrés tout en délivrant tout de même des basses bien rondes et profondes dans chacun des morceaux de l’album « Quality Control ».
Dans « Big Wild » d’Aftergold, on peut entendre de nombreux instruments tels qu’une flûte, une batterie, des cuivres, des carillons, des clappements de mains entremêlés avec des samples vocaux. De quoi constater encore une fois le traitement sur les voix et les basses qui sont accentuées. Avec le Studio3, la batterie semble frapper beaucoup plus fort, tandis que la ligne de basse en arrière-plan est plus présente que sur le Sennheiser et le Bose.
La reprise de « Alison » d’Elvis Costello par Holly Cole met aussi l’accent sur les graves de la voix et la réverbération du piano. Ceux-ci sont plus marqués qu’avec des modèles de sociétés telles que Fostex ou Grado qui font preuve d’un meilleur équilibre. En revanche, on remarque également que le Studio3 délivre un volume sonore plus élevé que les casques audio concurrents.
Non pour le réducteur de bruit actif
Disons-le d’emblée, le réducteur de bruit actif du Studio3 n’est pas le plus performant que nous ayons pu tester, mais il a eu le mérite de couvrir le bruit des travaux à l’extérieur de nos bureaux. À défaut de voyager pendant la période de test, nous avons écouté une simulation de bruit d’avion via une barre son réglée à 90% du volume maximal. Le Studio3 a fait le nécessaire pour minimiser le grondement des moteurs, même s’il était tout de même encore audible.
Avec le réducteur allumé, le niveau du volume est un peu plus important, mais il faut tendre l’oreille pour vraiment s’en rendre compte. De plus, en coupant la musique, on entend un léger souffle qu’il est plus difficile de remarquer quand on relance la lecture. Enfin, les bruits de fonds gagnent en profondeur lorsque le réducteur de bruit est éteint et le rendu du Studio3 est moins agressif.
Nous avons effectué la même simulation avec l’Audio-Technica ATH-ANC9, le Sennheiser HD 4.50 BTNC et le Bose QuietComfort 35 II. L’Audio-Technica et le Bose ont considérablement réduit le bruit ambiant, bien plus que le Studio3 et le Sennheiser. Nous avons également testé la qualité de leur insonorisation en nous tenant directement devant un séchoir à linge en fonctionnement. Le Bose est sans conteste le meilleur, éliminant les bruits mêmes les plus faibles, suivi par l’Audio-Technica. Le Studio3 et le Sennheiser se sont à peu près comportés de la même façon, avec un très léger avantage pour le casque de Beats.
Oui, pour l’autonomie de la batterie
Le Beats Studio3 Wireless est équipé d’une batterie qui peut être rechargée via un câble micro USB. De quoi satisfaire les utilisateurs d’Android tandis que les possesseurs de terminaux Apple auraient sans doute préféré de disposer d’un port Lightning tel que celui des Beats X Wireless.
D’après Apple, le Studio3 est en mesure de fonctionner pendant près de 22 heures avec le réducteur de bruit activé. Lors de nos tests, l’autonomie de la batterie a atteint un peu plus de 20 heures sur une seule charge. En fait tout dépend de vos habitudes d’écoute et du niveau sonore de la musique. Apple affirme que l’autonomie peut même atteindre 40 heures sans réducteur de bruit actif, ce qui est impressionnant.
On apprécie également le fait qu’Apple ait inclus sa technologie Fast Fuel qui permet de bénéficier de trois heures de musique avec 10 minutes de charge seulement. Pratique quand on a besoin de recharger son casque et qu’on ne dispose pas de beaucoup de temps.
Un tableau presque parfait si ce n’est qu’il n’y a aucune fonction d’extinction automatique. Il n’est pas rare de laisser le casque posé quelque part et de se rendre compte qu’il est encore allumé et connecté au téléphone même s’il n’y a pas de musique. Au risque de se retrouver avec une batterie complètement vide.