Cet ultrabook Zenbook d’Asus a l’avantage d’être équipé d’un superbe écran OLED de 13,3 pouces. En outre, il intègre un processeur Intel et un équipement complet. Le tout est proposé à un prix intéressant.
- Qualité de la dalle OLED pour le multimédia
- Poids très contenu
- Bonne autonomie
- Prix abordable
- Lecteur de cartes mémoire microSD
- Webcam infra rouge compatible Windows Hello
- Connectique complète
- Son de bonne qualité
- Adaptateur pour casque fourni
- Dalle Full HD suffisante
- Pavé tactile avec fonction NumPad
- Chargeur USB C compact
- Fidélité des couleurs perfectible
- Pas de lecteur d'empreintes digitales
- Dalle brillante
Un ultrabook compact, performant et endurant, c’est déjà très bien ! Mais si, en plus, il dispose d’un affichage qui sublime les contenus multimédia, c’est encore mieux ! Le Zenbook 13 OLED se paye même le luxe d’afficher un prix relativement abordable. Et – pour ce modèle – Asus ne commet l’erreur de proposer une dalle 4K, quelque peu gadget sur un écran de 13,3 pouces. Le mode Full HD, bien suffisant, permet également de ne pas trop impacter l’autonomie de la configuration. Seul problème, la médiocre fidélité des couleurs ne permet pas d’envisager une utilisation professionnelle du PC portable…
L’offre d’Asus en matière d’ordinateurs portables est très large. Des machines destinées aux joueurs, comme les Zephyrus G15 ou TUF Dash 15, aux ultrabooks de sa gamme Zenbook (Zenbook Flip S UX371 parmi les exemples récents), en passant par les machines équipées de deux écrans (à l’image du Zenbook Duo 14) ou par un étonnant ultrabook qui se transforme en PC gaming grâce à une carte graphique externe (lire notre test de l’Asus ROG Flow 13), il est assez facile de trouver “machine à ses doigts”.
Depuis peu, le constructeur dote ses ultrabooks d’un nouvel élément qui peut séduire de nombreux utilisateurs : un écran OLED. Et c’est ce qui caractérise le Zenbook 13 OLED (aussi connu sous la référence UX325EA), que nous avons testé.
Disponible en noir ou en gris, le Zenbook UX325EA est disponible au prix de 1299,99 € avec un processeur Intel Core i7-1165G7 (le modèle que nous avons testé embarquait quant à lui la puce Intel Core i5-1135G7). Ce prix apparaît donc des plus raisonnables, compte tenu de la haute qualité d’affichage procurée par la technologie OLED.
Et pour 200 € de plus (soit 1499 €), on peut opter pour la version équipée d’un écran Full HD OLED tactile de 13,3 pouces et pouvant pivoter sur 360 degrés (il s’agit du modèle Asus Zenbook Flip 13 OLED UX365EA).
La principale différence entre le Zenbook 13 OLED et le Zenbook Flip S, que nous avons testé en fin d’année dernière, réside dans le fait que l’écran ne pivote pas sur 360 degrés afin de pouvoir utiliser la configuration comme un grosse tablette (l’écran Du Zenbook UX325 n’est donc pas tactile non plus !). En revanche, la connectique est la même. Autre subtilité, le design du Zenbook 13 OLED est un peu plus sobre que celui du Zenbook Flip S (sans les liserés cuivrés qui procurent à ce dernier un aspect luxueux).
Parmi les autres concurrents de cet ultrabook, on peut citer les incontournables Dell XPS 13 (dont la version OLED devrait très bientôt être disponible !), HP Spectre x360 (vendu 2299 € sur le site du constructeur avec une dalle OLED de 14 pouces, qui supporte une définition de 3000 x 2000 pixels), Acer Swift 5 ou encore le Lenovo Yoga Slim 9i.
Compact mais complet !
Comme tout bon ultrabook qui se respecte, le Zenbook 13 OLED est particulièrement compact et léger. En effet, il ne mesure que 30,4 x 20,3 x 1,5 cm pour un poids plume de seulement 1,16 kg. Il est donc au moins plus léger de 100 grammes que ses concurrents, à l’exception du Swift 5 d’Acer, qui ne pèse qu’un kilo !
Pour le design, Asus ne change pas la recette des Zenbook, qui séduit. Ainsi, le dos de l’écran est réalisé en alliage d’aluminium et de magnésium, avec un effet brossé concentrique centré sur le logo du constructeur. Comme toujours, l’effet procuré s’avère sobre et sophistiqué.
Le clavier, qui exploite bien toute la largeur de la machine, autorise une frappe rapide et précise. Et pour travailler dans la pénombre, les touches sont équipées d’un système de rétro éclairage, avec trois niveaux d’intensité lumineuse, qui assure une bonne lisibilité en toutes circonstances.
Le pavé tactile, quant à lui, est particulièrement large et offre une surface sur laquelle l’index glisse parfaitement. Comme toujours sur les Zenbook d’Asus, il exploite la fonction NumPad, qui rappelons le permet d’activer un pavé numérique virtuel, d’une simple pression du doigt dans le coin supérieur droit du pavé tactile. En l’absence d’un véritable pavé numérique, ce dernier permet de saisir des chiffres d’une façon un peu plus intuitive qu’en passant par les touches supérieures du clavier…
En appuyant dans son coin supérieur gauche du pavé tactile, on peut même modifier la luminosité de l’affichage virtuel (2 niveaux d’intensité). Et une pression plus longue permet également de faire apparaître la calculatrice de Windows. Petit regret, Asus aurait pu permettre à chacun de configurer un accès express à une application, par exemple dans l’application MyAsus, dont nous parlerons plus loin.
Bon point, la connectique du Zenbook 13 OLED est complète et variée ! En effet, on trouve – sur le côté gauche de l’ultrabook – 2 ports USB de type C, compatibles Thunderbolt 4, ainsi que la sortie vidéo HDMI. A droite, figurent un troisième port USB (de type A celui la) et un lecteur de cartes mémoire microSD.
Et si la prise casque/micro manque à l’appel, le constructeur a tout de même pensé aux utilisateurs qui ne disposent pas d’écouteurs ou de casque Bluetooth, puisqu’un petit adaptateur USB C est présent dans la boîte du PC portable. Un petit accessoire bien pratique si on n’envisage pas de renouveler son équipement multimédia.
Au final, on bénéficie donc de la panoplie complète des connecteurs, sans avoir besoin d’un boîtier supplémentaire pour avoir les ports HDMI et USB de type A, comme c’est le cas par exemple sur le Lenovo Yoga Slim 9i, qui a pour sa par tout misé sur l’USB de type C (3 ports) et pour lequel il faut donc avoir recours à un réplicateur externe, si jamais on a besoin des autres connecteurs. En outre, les technologies Wi-Fi 6 et Bluetooth 5 sont de la partie, comme cela est désormais devenu la règle.
Un des rares points faibles du Zenbook 13 OLED réside dans l’absence de lecteur d’empreintes digitales, qui est pourtant présent sur d’autres configurations, comme le Dell XPS 13 ou le HP Spectre x360. C’est regrettable car il pourrait offrir un haut niveau de protection contre les intrusions indésirées.
En lot de consolation, l’ultrabook embarque une Webcam infra rouge (720p), compatible avec Windows Hello. L’accès à vos données est donc assuré (sans avoir à retenir un n-ième mot de passe ou code d’accès). Celle-ci est placée dans la bordure supérieure de l’écran et reconnaît l’utilisateur, très rapidement et efficacement.
En revanche, le Zenbook n’offre pas de moyen mécanique pour la mettre hors service rapidement, comme le font par exemple HP et Lenovo sur leur Spectre x360 et Yoga Slim 9i. On peut néanmoins utiliser une touche de fonction pour la désactiver de façon logicielle…
Dalle OLED : un affichage de toute beauté… pour se divertir !
Comme son l’indique parfaitement, l’affichage du Zenbook 13 OLED fait appel à une dalle… OLED de 13,3 pouces ! Et celle-ci a l’avantage, selon nous, de ne pas supporter une définition 4K (3840 x 2160 pixels), peu adaptée à cette petite diagonale d’écran, mais “seulement” Full HD (soit 1920 x 1080 pixels).
Grâce à cette technologie, tous les contenus multimédia bénéficient de couleurs éclatantes et – bien sur, c’est la principale force de l’OLED – de noirs d’une profondeur abyssale (on dit que le taux de contraste d’une dalle OLED est infini). Visuellement, l’effet est spectaculaire et visible du premier coup d’œil.
Comme d’habitude, nous avons réalisés diverses mesures à l’aide de notre sonde X-Rite i1Display Pro Plus.
Signalons que plusieurs modes d’affichage sont disponibles et peuvent être activés par l’intermédiaire de l’application MyAsus : mode Normal, mode Vif, mode Manuel, ainsi qu’un mode EyeCare, qui minimise l’utilisation de la teinte bleue, afin de réduire la fatigue oculaire après de longues périodes.
Si on reste dans le mode Normal, on relève une luminosité maximale à peine supérieure à 400 nits (405 nits), alors que le constructeur annonce de son côté une valeur maximale de 450 nits. Si cette valeur peut sembler assez faible (la dalle LCD du Dell XPS 13 atteignait 500 nits et celle du Zenbook Flip S, 600 nits), cela n’est finalement pas du tout pénalisant. En effet, le noir est tellement parfait que le ressenti visuel – l’écart de luminosité entre les zones sombres et les zones claires – est excellent et s’apparente à celui d’une dalle LCD avec un meilleur taux de contraste. Et en bonus, on bénéficie de couleurs éclatantes !
La température des couleurs mesurée est de 6693 K. Elle est donc très proche de la valeur médiane de 6500 K, qui symbolise un affichage neutre, avec un blanc “pur”, qui ne tire ni vers le jaune (couleurs trop chaudes) ni vers le bleu (température trop froide).
Second point faible de ce Zenbook 13 OLED : la fidélité des couleurs affichées est pour le moins perfectible ! En effet, le Delta E moyen mesuré s’élève à 4,7 ! C’est largement supérieur à l’indice de 3, au dessous duquel on considère que l’affichage est optimal, puisque la différence entre les teintes théoriques et celles affichées n’est plus visible à l’œil nu. On remarque que ce sont les couleurs primaires (rouge, vert, bleu) qui sont particulièrement fautives. Et cela peut être pénalisant si on désire utiliser le Zenbook UX325 dans le cadre d’une activité professionnelle graphique. En revanche, ce critère n’est pas vraiment important si on se contente de regarder des vidéos ou des photos pour se divertir…
Si on bascule dans le mode d’affichage Vif, les couleurs deviennent un peu plus saturées et le Delta E moyen s’envole encore un peu plus, pour atteindre cette fois 6,5 ! Mais si, au final, le rendu des couleurs vous satisfait plus dans ce mode, pourquoi ne pas l’activer !
D’autre part, le Zenbook UX325EA embarque une dalle brillante, ce qui peut perturber la lisibilité lorsqu’on se trouve en extérieur ou dans une pièce très éclairée. On ne peut toutefois pas vraiment blâmer Asus sur ce point, car aucun autre PC portable de ce type n’est doté d’une dalle mate…
Précisons enfin, que l’application MyAsus permet d’activer un mode appelé OLED Care. Comme sur les téléviseurs OLED, cette option permet de déclencher automatiquement un (superbe) économiseur d’écran après 30 minutes d’inactivité, afin d’éviter un éventuel marquage de la dalle (c’est la principale faiblesse potentielle de cette technologie si on laisse trop longtemps des images statiques).
Des performances suffisantes pour un ultrabook
Le Zenbook 13 OLED est disponible en version AMD (UM325UA), avec un processeur Ryzen 5-5500U, ou en version Intel, plus classique pour un ultrabook. Et dans ce cas, ce sont bien sur les puces de onzième génération qui sont proposées : le Core i7-1165G7 ou le Core i5-1135G7. C’est ce dernier est était présent dans la configuration que nous avons testée. A l’instar du Core i7, celle-ci intègre la puce graphique Intel Iris Xe (avec une petite différence toutefois comme nous le verrons). Le reste des composants internes comprend 16 Go de mémoire et un SSD de 512 Go.
En utilisant les diverses applications de benchmarking, la configuration confirme les bonnes impressions qu’elle procure lorsqu’on l’utilise au quotidien et que l’on jongle entre plusieurs applications ou entre une multitude d’onglets dans le navigateur Internet. Ainsi, elle réalise des scores de 4126 et 1108, respectivement avec les applications PC Mark 10 et 3D Mark.
Si on compare ces résultats avec ceux du processeur Core i7-1165G7 intégré par exemple dans le Lenovo Yoga Slim 9i, que nous avons récemment testé, on note une baisse des performances. Celle-ci est des plus logique car le Core i5 s’avère un peu moins véloce, puisqu’il ne fonctionne qu’à 2,4/4,2 GHz, contre 2,8/4,7 GHz pour le Core i7 (ce dernier obtient un indice PC Mark 10 de 4506). La puce intègre tout de même 4 cœurs physiques, pouvant simuler 8 Threads.
D’autre part, la puce graphique Intel Iris Xe du Core i5-1135G7 est elle aussi légèrement bridée, puisqu’elle n’exploite que 80 des 96 unités d’exécution qu’elle intègre, contrairement au Core i7-1165G7 qui est – lui – en mesure de toutes les utiliser, afin d’offrir de bonnes performances graphiques (pour un contrôleur graphique intégré !). Résultat, les performances en 3D sont impactées, puisqu’on passe d’un indice 3D Mark d’environ 1500/1600 avec le Core i7-1165G7 à seulement 1108.
Et si on désire se détendre un peu en jouant, il faut bien sur tenir compte du fait que la configuration ne dispose pas de puce graphique indépendante qui pourrait faire fonctionner des jeux sophistiqués dans d’excellentes conditions (haute qualité graphique et animations fluides, avec plus de 30 images par seconde).
Toutefois, avec certains jeux 3D, bien optimisés ou pas trop complexes, comme World of Tanks ou Fortnite, on constate que les composants du Zenbook UX325 permettent d’obtenir un compromis satisfaisant entre qualité d’affichage et fluidité des animations.
Ainsi, si le jeu Fortnite rame quelque peu, en mode Full HD et avec un niveau graphique élevé (le mode sélectionné automatiquement par l’application), il se comporte sensiblement mieux si on se rabat sur une qualité graphique moyenne. En effet, on constate dans ce cas des animations fluides à souhait, comportant quasiment tout le temps entre 30 et 40 images par seconde. Cela permet de jouer dans de bien meilleures conditions.
Le son du Zenbook 13 OLED est restitué par des haut-parleurs conçus par Harman Kardon. Contrairement au Yoga Slim 9i de Lenovo, par exemple, ceux-ci sont placés sous l’ultrabook, et non pas de part et d’autre du clavier. Et grâce à la charnière ErgoLift d’Asus, qui surélève légèrement l’arrière de la machine, le son peut mieux être réfléchi sur la surface sur laquelle le PC portable est posé.
En pratique, leur qualité est plutôt bonne. Et sans être très élevée, la réserve de puissance est néanmoins suffisante. Au final, la restitution audio procure satisfaction lorsqu’il s’agit d’écouter les dialogues et la bande son des films. Idem pour la musique ! Sans être vraiment percutantes, les basses sont quant à elles plutôt bien présentes, ce qui est un bon point pour une machine de ce gabarit.
Link to MyAsus : votre smartphone sur l’ultrabook
L’application MyAsus, accessible en particulier par l’intermédiaire d’une des touches du clavier, regroupe de nombreuses possibilités de configuration, liées aux différentes composantes du PC portable :
- Gestion de la batterie
- Mode de fonctionnement (Performance, Standard ou Silencieux)
- Gestion du microphone
- Mode d’affichage
- Gestion de la bande passante réseau
- Gestion des touches de fonction
- Diagnostic du système
- Mises à jour des pilotes
Elle donne également accès à la section Link To MyAsus, qui permet de créer très facilement des interactions avec votre smartphone, connecté en Bluetooth. Une fois le lien établi, il devient possible de transférer des fichiers (dans les deux sens), de partager l’écran (duplication de l’écran du smartphone sur le Zenbook ou utiliser l’écran du smartphone comme une extension de celui du PC portable), et d’accéder à vos contacts, votre historique, etc.
Une autonomie au dessus de la moyenne
L’Asus Zenbook 13 OLED est équipé d’une batterie de grande capacité (67 Wh). Celle-ci procure une grande autonomie à l’ordinateur portable. D’autant plus que l’écran n’est ni tactile, ni 4K, est consomme donc assez peu d’énergie.
Ainsi, en utilisant le test d’autonomie intégré à l’application PC Mark 10, et avec une luminosité d’écran ajustée à 200 nits, le PC portable est resté en fonctionnement pendant 12 heures et 15 minutes. C’est un peu moins que l’autonomie constatée sur l’Acer Swift 5 (14 h 24 min), mais cela reste très supérieur à celles des machines dotées d’un écran 4K (LCD ou OLED), puisque les Dell XPS 13, Asus Zenbook Flip S et Lenovo Yoga Slim 9i sont restés en fonctionnement “seulement” entre 8 h 40 min (Asus) et 10 h (Lenovo).
Le constat est également positif lorsqu’il s’agit de regarder un film de 2 heures en streaming depuis Netflix. L’opération fait passer le niveau de charge de la batterie de 100 % à 83 %. Par interpolation, on peut envisager une autonomie en mode vidéo d’environ 11 heures et 45 minutes avant d’épuiser complètement la batterie.
On est tout proche de la performance du Swift 5 d’Acer (12 heures) et – encore une fois – assez loin des autres ultrabooks que nous avons testés depuis le début de l’année dernière (environ 9 heures d’autonomie vidéo).
Pour recharger la batterie, le constructeur fournit un adaptateur secteur équipé d’un connecteur USB de type C. Sa puissance est de 65 Wh, ce qui permet de la recharger entièrement en environ 2 heures (il faut 45 minutes pour atteindre 52 % de la capacité de la batterie).
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