Avec un design légèrement repensé, un écran identique, mais une batterie plus grosse et davantage de mémoire vive et de stockage, le ROG Ally X donne l’impression de répondre aux reproches qui étaient faits à ses aînés. Impression fondée ? Mission réussie ?
- 💸 Asus ROG Ally X, le prix du mieux ?
- 🎛️ Caractéristiques techniques : peu de changements, mais essentiels
- 🧑🎨 Design : quelques changements et un peu d’embonpoint…
- 📺 Ecran : toujours LCD, mais assez lumineux
- 🚀 Performances : des progrès, plus de souplesse
- 🤷 La question du logiciel, toujours et encore
- 🔋 L’autonomie : un doublement ? Une explosion ?
- ⚖️ Notre verdict du test de l’Asus ROG Ally X
- Le design agréable et la bonne ergonomie
- L’écran LCD de bonne qualité
- 24 Go de mémoire vive
- La batterie deux fois plus grosse
- L’autonomie en forte progression
- L’écran toujours pas OLED
- Un peu plus lourd
- Manque encore une vraie surcouche jeux à Windows
Tout jeune, mais toujours en mouvement. Le marché des PC console, formalisé par le Steam Deck et enrichi ensuite par tous les concurrents qui se sont lancés à sa poursuite, ne cesse de s’étoffer, de mûrir, de peaufiner son offre.
C’est exactement ce que fait Asus avec cette nouvelle version de son ROG Ally, dont le nom commercial se pare d’un X pour le distinguer des deux versions qui existent déjà et forment la gamme du géant taïwanais.
Ce nouveau PC console ou cette console PC continue de tourner sous Windows et de donner ainsi accès à l’ensemble des catalogues vidéoludiques disponibles sur nos tours ou portables de gamers. Steam, Epic Game, GOG et autres Ubisoft Connect peuvent donc être installés pour lancer vos jeux préférés. C’est la promesse en tout cas.
Comment se positionne ce ROG Ally X ? Au sommet de sa famille. Asus l’a conçu pour répondre aux remarques des testeurs et des joueurs. L’ambition de ce modèle est donc de corriger le tir, d’améliorer l’un des plus célèbres concurrents du Steam Deck. Sans grande révolution néanmoins, puisque le SoC AMD reste le même que dans le modèle haut de gamme précédent, Asus entend améliorer les choses avec plus de RAM ici, une batterie plus conséquente là, et une multitude de petits changements. Assez pour changer la donne ? Assez pour faire du séduisant ROG Ally un produit encore plus incontournable ? Assez pour faire mentir Indiana Jones et marquer, une fois encore d’un X un trésor ?
💸 Asus ROG Ally X, le prix du mieux ?
L’arrivée du ROG Ally X n’est pas l’occasion de faire sortir un modèle préexistant. Au contraire, Asus s’en sert pour élargir sa gamme.
On trouve ainsi :
- Le ROG Ally X (2024 –C2LA-NH007W) est ainsi vendu 899,99 euros
On est donc bien face à une configuration bien plus coûteuse.
Et les deux modèles déjà existants :
- Le ROG Ally (2023 – RC71L-NH001W), à 599,99 euros
- Le ROG Ally (2023 – RC71L-NH019W), à 499,99 euros
A noter que le modèle de milieu de gamme voit son prix baissé de 100 euros, au moins temporairement. Il était vendu 699,99 euros à son lancement.
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🎛️ Caractéristiques techniques : peu de changements, mais essentiels
Comme nous avons déjà eu l’occasion de le détailler, les évolutions ne sont pas très nombreuses mais Asus les a apportées là où il faut. La première chose à retenir est que le processeur retenu reste le même, un APU Ryzen Z1 Extreme de chez AMD. Basé sur une architecture Zen4 et gravé en 4 nm, il embarque 8 cœurs pour 16 threads. Voilà pour la partie CPU. La partie graphique est assurée par un module Radeon RDNA 3 avec 12 unités de calcul. Le Z1 Extreme affiche toujours les 8,6 Teraflops de puissance de calcul, ce qui -toujours de manière schématique- le place en matière de performances entre une Xbox One X (6 TeraFlops) et une PlayStation 5 (10,28 TeraFlops). Par ailleurs, le TDP est toujours inscrit entre 9 et 30 W, ce qui implique évidemment des limites de performances – les mêmes que sur la génération précédente ? A priori, non.
- Processeur : AMD Ryzen Z1 Extreme
- Mémoire vive : 24 Go
- Stockage : 1 To
- Taille de l’écran tactile : 7 pouces
- Définition de l’écran : 1 920 x 1 080 pixels
- Rafraîchissement de l’écran : 120 Hz
- Connectique sans-fil : Wi-Fi 6E, Bluetooth 5.2
- Connectique filaire : 2x USB-C (4.0), 1x combo audio jack, 1x microSDXC (UHS-II)
- Haut-parleur : deux, Dolby Atmos
- Alimentation : USB-C 65 W
- Batterie : 80 Wh
- Dimensions : 28 x 11,1 x 2,47/3,69
- Poids : 683 g + 224 g de chargeur
- Sécurité : lecture empreintes digitales
- Système d’exploitation : Windows 11
En effet, Asus a ajouté de la mémoire vive à son ROG Ally, on passe ainsi de 16 Go de mémoire vive à 24 Go. Cela fait une belle différence sur un PC portable ; il est évident que sur une plate-forme de ce type, les choses devraient aller vers le mieux également. De même, l’augmentation du stockage qui passe à 1 To (contre 512 Go) vous dispensera de recourir à une microSD avant un petit moment. Un gain de confort évident quand on sait que les gros titres franchissent la barre des 100 Go régulièrement…
Autre changement d’importance, qui n’est pas lié aux performances : la taille de la batterie. Asus double ses capacités puisqu’elle passe de 40 Wh à 80 Wh. C’est la promesse d’une forte augmentation de l’autonomie, à défaut de pouvoir garantir un doublement mathématique de l’endurance des générations précédentes.
On constatera un autre changement bien venu : Asus a revu sa connectique. Son port propriétaire ROG XG Mobile, censé permettre de connecter une carte graphique externe, prend sa retraite et laisse la place à un second port USB-C (4.0). C’est une bonne nouvelle, même si on aurait apprécié qu’Asus profite de ce changement pour en placer un sur chaque tranche afin qu’il soit possible de recharger le ROG Ally par le bas ou haut.
Enfin, disons un mot du lecteur d’empreintes digitales. Plutôt bien placé puisqu’il est situé sur la tranche supérieur à la gauche du bouton RB (à droite, donc), il fonctionne généralement bien quand on place la longueur du doigt dans le sens de la tranche. En revanche, il est beaucoup plus capricieux quand on place le doigt perpendiculaire à cette même tranche ou en biais. Ceux qui aiment sécuriser leur périphérique sont prévenus…
🧑🎨 Design : quelques changements et un peu d’embonpoint…
Pour pouvoir accommoder une batterie plus grosse, le ROG Ally X a vu son intérieur changer en profondeur, ce qui a des répercussions sur son apparence. La première manifestation est sa prise de poids. Là où ses aînés étaient plutôt légers à 608 g, l’Ally 2024 affiche 683 g sur notre balance. Ce n’est pas suffisant pour totalement changer la façon de tenir le PC console ou même pour fatiguer plus rapidement le joueur – d’autant qu’on le pose souvent sur une table ou son ventre – mais cela se sent quand on le prend en main.
Par ailleurs, si dans les grandes lignes le design est identique et toujours agréable à l’œil et en main, il est difficile de ne pas constater que la mouture 2024 est plus épaisse. Au plus fin elle mesure 2,47 cm, contre 2,12 précédemment, et 3,69 cm au plus épais contre 3,24 cm. Cela contribue évidemment à lui donner une apparence plus massive. Mais une fois encore, rien de problématique.
La disparition du port propriétaire ne bouleverse pas profondément la disposition des boutons de tranche et gâchettes, et les contrôles en façade sont identiques eux aussi.
Pour le reste du design et de l’ergonomie, pas de changements majeurs. On retrouve les boutons ABXY immuables et colorés. Les deux joysticks, toujours entourés de leur cercle de LED configurable à l’envi, sont également présents de chaque côté de l’écran, et le d-pad est à gauche.
Les gâchettes analogiques sont toujours à effet Hall pour une plus grande durabilité, les boutons de tranches sont inchangés. Idem pour les deux paires de raccourcis vers les menus. Les deux boutons habituels, qu’on retrouve sur toutes les manettes Xbox, évidemment. En dessous et à gauche, on trouve le bouton qui donne accès au Centre de commande, d’où vous pourrez activer certains réglages comme le limiteur de FPS, les profils de jeux, le clavier, les différents modes de fonctionnement, etc.
A l’opposé, à droite de l’écran, le bouton Armoury Crate vous ramène directement à l’interface logicielle développé par Asus pour vous faire oublier Windows. Nous y reviendrons.
Tout paraît être à l’identique, et de fait il faut retourner le ROG Ally pour constater que les boutons programmables, qu’on trouve facilement du bout du doigt, ont été changés. Plus trapus, ils sont aussi plus confortables, notamment dans des jeux de combat pour lesquels vous pourriez être tenté de configurer des macros.
Enfin, profitons de ce tour du propriétaire pour dire que les deux haut-parleurs offrent un son assez détaillé et précis, qui manque toutefois d’un peu de puissance. Il faut en effet pouvoir couvrir la ventilation. Généralement, assez discrète, la dissipation thermique ayant été améliorée en théorie, elle peut souffler jusqu’à 45,7 dB selon nos mesures. On vous recommandera de jouer au casque pour une meilleure immersion, bien entendu.
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📺 Ecran : toujours LCD, mais assez lumineux
Quand on parle de mise à jour de ce type de machine, sans doute parce qu’on a l’exemple du Steam Deck en tête, on pense évidemment au passage à un écran OLED. Un bon moyen de gagner en confort d’affichage et d’économiser de l’énergie. En l’occurrence, Asus n’a pas opté pour cette voie.
On retrouve donc une dalle IPS LCD tactile (et réactive) de 7 pouces, qui affiche une définition Full HD (1 920 x 1 080 pixels), rafraîchie jusqu’à 120 Hz – ce qui est une garantie de confort pour les titres les plus fluides, mais ne servira pas forcément pour les titres plus exigeants. La dalle est recouverte d’un verre Gorilla Glass Victus, car on n’est jamais à l’abri d’une chute ou d’un choc malencontreux dans un sac à dos, si vous avez oublié de vous équiper d’une coque.
La luminosité est plutôt bonne. Asus annonce 500 cd/m2, nous l’avons mesurée à 548 cd/m2 au maximum avec une moyenne sur la totalité de la dalle à 525. Cela permet de jouer sans crainte les reflets, qui sont par ailleurs plutôt discrets. En revanche, en plein soleil, dans un hamac à l’ombre de pruniers par exemple, cela risque d’être un peu difficile, peut-être à cause du balancement… qui sait ?
Le taux de contraste est évidemment bien éloigné de ce qu’offrirait une dalle OLED, néanmoins, nous l’avons mesuré à 1 382:1, ce qui est plutôt bon pour une dalle LCD de ce type. Les contrastes sont bien marqués, les noirs assez profonds, et les couleurs sont bien mises en valeur. D’ailleurs, nos mesures de fidélité colorimétrique lui accordent un Delta E 2000 de 3,31 (en sRGB, gamut couvert à plus de 100%, par ailleurs), ce qui est légèrement supérieur au seuil de 3 à partir duquel un œil fait la différence entre une couleur et la valeur affichée. Néanmoins, il faudrait être pointilleux pour trouver vraiment à redire.
🚀 Performances : des progrès, plus de souplesse
Les clones ou rivaux du Steam Deck optent tous pour une même pratique : permettre aux joueurs de privilégier l’autonomie ou la performance, la discrétion ou la ventilation, au travers de mode de performances. Bien entendu, ces choix sont parfois contraints puisque certains jeux auront besoin du mode le plus performant pour tourner correctement.
Avec le ROG Ally X en main, quand on se plonge dans les réglages, accessibles rapidement via le second bouton dédié, à gauche de l’écran, on constate qu’Asus a légèrement revu à la hausse la puissance électrique allouée à chaque mode. Ainsi, le mode Silencieux passe de 10 à 13 W et le mode Performances de 15 à 17 W. Tandis que le mode Boost reste plafonné, lui, à 30 W en charge (et 25 W sur batterie), le TDP maximal de l’APU.
Ce petit surcroît de puissance électrique, ajouté à la quantité de mémoire vive plus importante, devrait avoir des manifestations positives en matière de performances. D’une certaine manière, l’amélioration de la dissipation thermique – de 10 % environ, à en croire Asus – devrait aussi permettre à la puce de tenir son effort plus longtemps et plus haut.
On se tourne logiquement vers un logiciel de bench synthétique comme PCMark 10, qui permet de se faire une idée générale des performances d’une plate-forme. Puis on se penchera davantage sur la partie graphique avec un outil dédié comme la suite 3Dmark.
Avec PCMark 10, sans introduire une rupture, et ce serait difficile avec la même puce, on constate que le ROG Ally X est systématiquement plus performant que ses aînés. Rien d’ébouriffant, on constate selon les points mesurés des gains allant de 3,5 à 5,2% entre le ROG Ally X et le Z1 Extreme. Mais c’est bon à prendre.
Mais avec 3Dmark, quand on se concentre sur ce qui fait que les jeux sont plus beaux et plus fluides, ce sont entre 14,4 et 19,7% de mieux qu’on relève. Et ce delta, converti en images par seconde, cela peut faire une belle différence.
Nous avons ainsi effectué les mêmes tests sur le ROG Ally Z1, l’entrée de gamme, et le ROG Ally X, nouveau haut de gamme. Les différences de performances sont sans appel.
Si le modèle 2024 devra toujours se tourner vers le mode Boost pour faire tourner les jeux exigeants, même un peu ancien, comme Red Dead Redemption 2 ou Assassin’s Creed Valhalla. En revanche, on constate qu’on a de moins en moins besoin de jouer sur la définition d’affichage du jeu pour grapiller de précieuses images par seconde. Le jeu Full HD est donc plus confortable, sauf pour des titres vraiment exigeants, comme Cyberpunk 2077, qui demande encore bien des ajustements pour être vraiment fluide.
Une chose est certaine en tout cas il y a bien, avec cette nouvelle génération de ROG Ally, un petit sursaut de puissance bienvenu…
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🤷 La question du logiciel, toujours et encore
Ce qui fait la force du Steam Deck, c’est son interface qui cache la distribution GNU/Linux en coulisse, et vous laisse profiter pleinement d’un affichage très proche du mode Big Picture, avec des vignettes larges, des menus bien pensés et, en définitive, l’impression d’avoir affaire à une console portable, bien qu’il s’agisse d’un PC.
Les concurrents du Steam Deck, ROG Ally en tête, tentent de retrouver cette simplicité, cette facilité d’utilisation au quotidien, pour tout dire, ils tentent de faire oublier qu’ils tournent sous Windows 11. Pour y arriver Asus lance son Armoury Crate, un logiciel et une sorte de surcouche graphique qui donne accès aux différentes plates-formes présentes sur le ROG Ally, qu’il s’agisse de Steam, Xbox Cloud Gaming, Ubisoft Connect ou encore GOG Galaxy. Problème lancer une de ces plates-formes vous fait transiter par Windows. Il vous faudra passer par l’onglet tous les jeux pour avoir un semblant d’interface immersive.
De même, fier héritier d’une gamme ROG qui aime donner des options aux joueurs, les réglages du ROG Ally sont nombreux et font qu’on peut avoir un petit moment de recul au premier abord. L’interface est pourtant assez claire, une fois qu’on s’y est un peu frotté.
Enfin, il vous faudra veiller à bien maintenir à jour Armoury Crate, les mises à jour sont régulières, et peuvent prendre un peu de temps à s’appliquer.
Si avoir un Windows 11 sous la main permet évidemment une grande liberté – même si l’OS de Microsoft n’est pas vraiment fait pour être utilisé sur un écran tactile de 7 pouces, avec un clavier virtuel –, on rêve toujours d’une interface dédiée – et pensée par le géant de Redmond lui-même ? – qui engloberait toutes les plates-formes de jeux présentes sur Windows tout en cachant l’OS et ses réglages peu pratiques d’accès.
🔋 L’autonomie : un doublement ? Une explosion ?
La batterie à la capacité doublée penser qu’elle doublera l’autonomie est un peu simpliste, mais tentant. Certains critères viennent compliquer les choses, comme le fait qu’Asus a légèrement augmentée le Wattage de ces différentes modes de performances. Les questions sur sa capacité à tenir en jeu se pose également.
Commençons par l’autonomie en lecture vidéo 4K streamée, qui donne toujours une indication de ce à quoi on peut s’attendre ? Rappelons que le ROG Ally Z1 2023 avait tenu 2h25 lors de notre test d’autonomie en streaming vidéo, en mode Performances, puisque c’est celui qui s’activait par défaut. Le même test avec le nouveau ROG Ally X donne des résultats bien meilleurs, et de loin. Le nouveau PC console a en effet tenu pendant 11h19 pour le même test. On est bien au-delà du doublement.
Mais tout n’est pas si simple. Pour se faire une idée globale du comportement et de l’endurance du ROG Ally 2024 en jeu, nous avons fait tourner le test d’autonomie Gaming de PCMark 10. Son aîné tenait 2h27, lui grappille une grosse vingtaine de minutes seulement, 2h49. C’est donc un progrès mais pas une révolution
Néanmoins, le mieux reste de confronter le ROG Ally a de vrais jeux. Nous avons repris deux de nos jeux fétiches, que nous avons déjà jeté dans les pattes des versions précédentes et de leurs concurrents.
Le premier, Dead Cells, est tellement optimisé et léger qu’il sollicite peu le processeur et fonctionne parfaitement en mode Silencieux. Le second, Cyberpunk 2077, se situe plutôt à l’autre bout du spectre. Il est gourmand, nécessite beaucoup de calcul et même le mode Boost a de la peine à lui fournir toute la puissance requise parfois. Nous comparons les autonomies de notre modèle de test ROG Ally X, avec celles du ROG Ally Z1.
Nous avons ainsi obtenu les temps de jeux suivants
- Dead Cells (Silencieux/Luminosité à 100%) : 375 minutes (6h15) contre 183 minutes
- Cyberpunk 2077 (Boost/Luminosité à 100%) : 118 minutes (1h58) contre 51 minutes
Pour mémoire, le Steam Deck OLED offrait 445 minutes (7h25) d’autonomie avec Dead Cells lors de notre test et 156 minutes (2h36) avec Cyberpunk 2077.
Évidemment, ces tests ne sont pas automatisés et pas reproductibles à l’identique – il peut nous arriver d’aller chercher un verre en pleine partie, par exemple. Mais ils donnent toutefois une idée générale de ce que devraient vous donner vos jeux préférés en matière d’autonomie.
Ils montrent en tout cas les nets progrès réalisés par le modèle 2024, dont la batterie plus importante change considérablement l’endurance, pour le mieux. Ce n’est pas encore aussi bien que le Steam Deck OLED, mais les progrès sont suffisants pour que le différentiel de performances excuse cette autonomie légèrement moins bonne.
Côté recharge, le chargeur USB-C de 65 permet au ROG Ally d’atteindre les 50% de charge en 42 minutes et les 100% en 125 minutes. Il faudra donc être un peu patient.
⚖️ Notre verdict du test de l’Asus ROG Ally X
- Le design agréable et la bonne ergonomie
- L’écran LCD de bonne qualité
- 24 Go de mémoire vive
- La batterie deux fois plus grosse
- L’autonomie en forte progression
- L’écran toujours pas OLED
- Un peu plus lourd
- Manque encore une vraie surcouche jeux à Windows
Soyons grognon pour commencer. Oui, Asus aurait pu passer à l’OLED, et c’est dommage qu’il s’en soit abstenu. Mais la dalle LCD embarquée est bonne, plutôt lumineuse et produit de belles couleurs, sans parler de son rafraîchissement à 120 Hz, confortable. Certes, Armoury Crate n’est pas encore aussi « immersif » que peut l’être l’interface du Steam Deck, mais une fois lancé le jeu qu’on souhaite, peu importe, en définitive… D’autant que l’augmentation de la capacité de stockage vous permet d’en installer plus sans vous poser de question. Par ailleurs, la quantité de RAM plus importante, et les quelques autres ajustements assurent de petits gains de performances de-ci delà. Pas de quoi tout pousser à fond, mais tout progrès est bon à prendre. Enfin, la meilleure nouvelle vient bien entendu de l’autonomie. En gros progrès, elle vous permettra selon les jeux de jouer parfois toute une après-midi, loin d’une prise de courant. Ajouté à sa base préexistante solide, que demander de plus au ROG Ally X ?