Très bien partie l’an dernier, la Watch Ultra s’améliore cette année, mais très timidement. Assez pour corriger ce qui lui manquait pour détrôner les montres de sport dédiées ? Assez pour en faire votre montre connectée de prédilection ?
- 💸 Disponibilité et prix de l’Apple Watch Ultra 2
- 🎛️ Caractéristiques techniques : l’Apple Watch Ultra 2 en détail
- 🎩 Design : rien ne change, et ce n’est pas grave
- 🍎 La base d’une ergonomie éprouvée…
- 💪 … qui utilise l’écran au maximum…
- 🚀 … et s’enrichit encore
- ⌚️ watchOS 10 : excellent, mais peut encore mieux faire ?
- 🔋 L’autonomie, pas de progrès, mais…
- ⚖️ Notre verdict du test de l’Apple Watch Ultra 2
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L’an dernier, au côté de la Watch Series 8, Apple introduisait une très attendue montre connectée pour sportifs aventureux, la Watch Ultra. Avec son écran plus grand, son autonomie bien plus solide, son bouton personnalisable et son boîtier design et robuste, elle partait à l’assaut des montres de sports Garmin et autres Suunto. Si elle n’arrivait pas à totalement les détrôner, elle réussissait au moins à définir un nouveau sommet pour les montres Apple, et devenait assurément la Watch la plus intéressante pour celles et ceux qui font du sport de manière un peu intensive et régulière.
Un an plus tard, Apple met à jour sa montre sportive, mais de manière discrète. Faut-il craquer ?
💸 Disponibilité et prix de l’Apple Watch Ultra 2
Annoncée lors de la keynote du 12 septembre dernier, en même temps que les iPhone 15, 15 Plus, 15 Pro et 15 Pro Max, l’Apple Watch Ultra 2 occupe le haut de gamme de l’offre des montres connectées d’Apple. Néanmoins, contrairement à l’Apple Watch Series 9, présentée en même temps qu’elle, l’Ultra 2 offre bien moins d’options de configuration à l’achat.
Elle n’est ainsi déclinée qu’en une seule taille de boîtier, de 49 mm, et tous les modèles embarquent un module GPS et cellulaire (4G) pour une connexion à un réseau mobile. Pas besoin de payer plus pour y avoir droit comme sur la Series 9.
Le premier choix à faire est celui du type de bracelet que vous désirez utiliser : Alpine, pour les activités en plein air, comme l’escalade, Trail, pour la course ou les entraînements (c’est aussi le bracelet le plus facile à ajuster, mettre et ôter) et enfin, Océan, taillé pour la natation, les sports nautiques, la plongée, etc.
A noter que les deux premiers sont annoncés par Apple comme étant neutre en carbone, tout comme la Watch Ultra 2, tandis que la boucle Océan ne l’est pas pour le moment.
Quel que soit le bracelet retenu, il vous faudra vous acquitter de 899 euros pour vous porter acquéreur de la Watch Ultra 2. La note est salée, mais réduite de 100 euros néanmoins par rapport à l’an dernier. C’est une double bonne nouvelle. D’une part, parce qu’on ne se plaindra pas de faire des économies, et d’autre part, parce que cela permet à la Watch Ultra de coller de manière agressive au prix de certaines de ses concurrentes chez Garmin, notamment l’Epix 2.
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🎛️ Caractéristiques techniques : l’Apple Watch Ultra 2 en détail
C’est difficile à croire, mais la Watch Ultra 2 est un ordinateur personnel, spécialisé, certes, mais qui fonctionne au rythme d’un processeur, que vous soyez en train de dormir, de travailler, de courir ou de nager.
Cette seconde édition de l’Apple Watch Ultra bénéficie non seulement d’une nouvelle génération de l’ensemble de puces et capteurs qui anime les Watch, le SiP (System in Package) S9, mais ce dernier bénéficie de nouveaux cœurs CPU et d’un nouveau Neural Engine plus performant. Pour mémoire, c’est la partie de la puce qui exécute les algorithmes de machine learning, notamment pour la reconnaissance vocale.
- Ecran : Retina OLED LTPO, toujours activé, de 49 mm
- Surface d’affichage : 401 x 502 pixels
- Luminosité : de 1 à 3 000 cd/m2
- Dimensions : 49 x 44 x 14,4 mm
- Poids : 61,4 g
- Puce : SiP S9
- Stockage : 64 Go
- Connectivité : 3G/4G, Wi-Fi 4 (802.11n), Bluetooth 5.3, puce Ultra Wideband de 2e génération
- Autonomies annoncées : Jusqu’à 36h en mode normal, jusqu’à 72h en mode économie d’énergie
- Capteurs et mesures : Capteurs électrique et optique de fréquence cardiaque, capteur de taux d’oxygène dans le sang, GPS, Altimètre, Boussole, Accéléromètre, Gyroscope.
- Sécurité : Détection de chute, Détection d’accident, Surveillance du bruit, Appel d’urgence
- Protection et résistance : Écran en verre saphir ; résistance à l’eau jusqu’à 100 m.
- Moyens d’interaction : Écran tactile, couronne digitale, bouton latéral, bouton Action, Siri, Double tap
- Autres : haut-parleur et micro
Au total, ce sont pas moins de 5,6 milliards de transistors embarqués dans le SIP S9, soit 60% de plus que sur la Watch Series 8, ce qui permet, selon Apple, au processeur graphique d’être 30% plus rapide. Au quotidien, on ne sent pas vraiment de révolution, la fluidité est toujours irréprochable. Nous y reviendrons.
Par ailleurs, Apple lie la hausse maximale de luminosité de l’écran à l’arrivée de ce nouveau SiP. L’an dernier l’écran always-on de la Watch Ultra affichait des pics annoncés à 2 000 cd/m2, ce qui la rendait très lisible en plein soleil. Désormais, ce sont 3 000 cd/m2 qui peuvent être atteints en pleine lumière. Bonne nouvelle pour ceux qui aiment consulter l’heure pendant la nuit, la dalle Retina de la Watch Ultra 2 peut également réduire la voilure à 1 cd/m2. Cela veut dire que vous ne serez pas ébloui par l’écran en pleine nuit.
Enfin, pour boucler la question de la fiche technique, on constate l’arrivée de la nouvelle puce Ultra Wideband d’Apple, qui permet de localiser facilement les appareils compatibles – ce qui est pratique si vous avez égaré votre iPhone, avalé tout rond par un canapé affamé, par exemple.
🎩 Design : rien ne change, et ce n’est pas grave
Extérieurement, qu’est-ce qui différencie une Watch Ultra d’une Watch Ultra 2 ? Rien. Apple conserve le même boîtier de 49 mm. Carré, un peu plus épais que celui de la Series 9, il peut paraître un peu large au départ, mais on se fait vite à sa taille et son encombrement – tandis que son poids n’empêche pas du tout de le porter la nuit si on veut suivre son sommeil.
Toujours composé de titane, il contient cette année de 95% de titane recyclé, mais bon courage pour le savoir à l’œil nu. Ce matériau, qu’on a croisé récemment sur les iPhone 15 Pro et Pro Max, concilie légèreté, résistance aux chocs et à la corrosion, ce qui en fait un choix particulièrement adapté à une montre connectée destinée aux activités sportives un peu engagées. Sans oublier l’impression d’avoir à faire à un produit de très haute qualité, dépourvu de la moindre fausse note en plastique.
Le cerclage de titane protège toujours la surface en verre saphir, qui affleure à plat. Cela la protège des chocs latéraux, indirects. Cela met aussi en avant l’affichage, pour avoir sous les yeux l’information qu’on souhaitait en un clin d’œil.
🍎 La base d’une ergonomie éprouvée…
Sur le côté droit de la montre, on retrouve la couronne digitale, qui permet de faire défiler des menus, d’invoquer Siri d’une pression ou d’afficher toutes les applications ouvertes pour passer rapidement de l’une à l’autre. En dessous, on retrouve le bouton latéral, qui, d’une pression, donne désormais accès au Centre de contrôle (Wi-Fi, Bluetooth, Mode de concentration, Mode avion, etc.), et lance toujours Apple Pay avec deux pressions rapides.
Pour les curieux, le petit trou au-dessus de la couronne digitale correspond à la jauge de profondeur (qui peut désormais officier jusqu’à 500 m de profondeur), tandis que l’autre trou, à l’opposé, est un microphone.
Sur le côté gauche, on trouve une des éléments différenciants des Watch Ultra, le bouton Action. Il est personnalisable, et vous permet de lancer un exercice, d’activer un point de repère pour y revenir ultérieurement ou encore pour transformer l’écran de votre Watch en lampe de poche… Ce qui peut être pratique si vous courez de nuit en bord de route sans avoir votre harnais lumineux habituel.
Au-dessus du bouton Action, on trouve le haut-parleur. Il permet d’entendre son interlocuteur lors des appels dans des environnements pas trop bruyants – mais mieux vaudra connecter un casque Bluetooth si possible.
Juste au-dessus on trouve un deuxième micro pour capter votre voix au mieux et à l’opposé la sortie pour la Sirène. On ne l’a pas mise au défi d’attirer l’attention d’une équipe de secours en haut de l’Himalaya (la Watch Ultra 2 est supposée pouvoir fonctionner jusqu’à 9 000 mètres d’altitude, nous pas forcément), mais les 80 dB de son cri strident nous ont valu quelques regards lointains – environ 150 m – et interloqués en plein air…
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💪 … qui utilise l’écran au maximum…
Cette base de boutons, associée à l’écran tactile toujours allumé, sert donc une ergonomie qui n’a plus à faire ses preuves. Malgré la richesse applicative – merci l’App Store et l’intégration à iOS – et la complexité que cela implique, elle reste une des plus intuitives et une de celles qui offrent les accès les plus rapides aux fonctions essentielles.
Sans parler même de l’art de l’optimisation de la surface d’affichage, exacerbé avec watchOS 10. Un cadran, comme Modulaire Ultra, peut ainsi afficher jusqu’à 8 complications en plus de l’heure, tout en restant lisible et hautement personnalisable – une des complications, l’altitude, les secondes qui défilent ou la profondeur s’affichent sur la bordure de l’écran.
De même, l’application Exercices, à laquelle on préférera souvent des applications dédiées pour des raisons d’habitude plus que de manque d’informations, peut afficher jusqu’à six lignes de données quand vous courez par exemple : rythme cardiaque, temps écoulé, vitesse au km glissant, au km moyen, au km actuel, puissance, distance, longueur des pas, etc.
🚀 … et s’enrichit encore
Mais cette année, et grâce au S9, Apple introduit deux nouveautés ergonomiques. La première concerne Siri. Le nouveau Neural Engine lui permet de s’exécuter en local, ce qui veut dire que pour de nombreuses tâches initiées par l’assistant vocal, la Watch Ultra 2 sera plus rapide. Il est même possible de demander à Siri des informations sur son sommeil, sur le rythme moyen de ses battements de cœur pendant un exercice, etc. Néanmoins, pour tout ce qui requiert de chercher une information sur le Net, il vous faudra toujours une connexion à Internet… Logique.
La seconde nouveauté c’est Toucher deux fois (Double tap, en anglais). Cette nouveauté est une évolution d’Assistive Touch, destinée à faciliter l’utilisation de la Watch sans interaction avec l’écran pour les personnes en situation de handicap.
Levez le poignet pour activer l’écran, puis tapotez votre pouce avec votre index. La Watch Ultra 2 est alors capable de détecter ce mouvement discret et vous permettra d’interagir avec l’appli affichée.
Si vous recevez un appel, vous pourrez le prendre sur votre montre, sans toucher l’écran et le recouvrir de farine parce que vous étiez en train de préparer votre fameuse quiche. Si vous aviez lancé un compte à rebours et qu’il s’affiche vous pourrez l’arrêter. Si c’est l’interface principale de watchOS, vous pourrez faire apparaître Défilement intelligent, une nouvelle manière de mettre à portée de main les Widgets les plus utiles de votre journée (Calendrier, météo, progression de votre activité, etc.).
Bref, Toucher deux fois a le potentiel de fluidifier votre utilisation de la Watch quand vous faites autre chose. Néanmoins, il lui manque encore un petit rien pour être vraiment utile. Ainsi, il faudrait que la Watch puisse reconnaître un autre geste (le poing fermé, peut-être ?). Cela permettrait de naviguer plus en profondeur dans l’interface ou de valider un choix quand on fait défiler les widgets dans Défilement intelligent, afin d’afficher plus de détails.
A l’heure actuelle, on sent qu’Apple a fait un pas dans la bonne direction, mais il en manque encore un ou deux…
⌚️ watchOS 10 : excellent, mais peut encore mieux faire ?
Utiliser une Watch, qu’elle soit Ultra 2 ou Series 9, c’est jouir d’une expérience quasi équivalente à ce qu’Apple offre avec ses iPhone. Des applications qui chargent vite, un passage rapide d’un programme à un autre, une réactivité de l’interface immédiate, et s’il est évident que le nouveau GPU sous-tend tout cela, une grande partie du mérite revient à watchOS, qui, à ce jour, est toujours le meilleur OS wearable du marché.
On pourrait s’extasier sur la qualité de ses cadrans, originaux, beaux et surtout très intelligemment pensés pour tirer le meilleur parti de la surface d’affichage. On pourrait aussi vous dire tout le réel plaisir qu’on a à regarder Snoopy s’ébattre gaiement avec son ami Woodstock.
Mais watchOS 10 apporte aussi son lot de nouveautés. On a déjà glissé un mot sur le Défilement intelligent, qui mérite de s’améliorer un peu, mais il faut aussi parler des progrès réalisés dans Plans, l’application de cartographie d’Apple. Sur l’écran de la montre, vous pouvez voir votre localisation et les restaurants et magasins situés alentour, avec un cercle qui définit le nombre de minutes de marche pour les atteindre. C’est bien vu.
Mais Plans progresse aussi en matière de cartographie. La possibilité de télécharger des cartes hors ligne sur l’iPhone permet en effet de suivre plus facilement vos déplacements sur la Watch – ce qui est très pratique à vélo.
Néanmoins, là où on aurait aimé un système de carte embarquée sur la montre comme en propose Garmin, il faudra ici obligatoirement s’encombrer de son iPhone pour en profiter. C’est un peu dommage.
De même, les cartes topographiques, qui pourraient faire de la Watch Ultra 2 un excellent compagnon de trail, ne sont disponibles qu’aux Etats-Unis pour l’instant. Re-dommage. Idem pour les sentiers de randonnée. Ne reste plus qu’à espérer que cela arrivera bientôt en France.
Nous ne sommes pas plongeur, difficile donc d’avoir un avis sur cette partie et les nouveautés introduites cette année. En revanche, on ne peut que regretter qu’Apple n’ait pas davantage musclé l’application Exercices.
Très complète d’ores et déjà, elle s’enrichit de la gestion des accessoires Bluetooth pour la mesure de la puissance à vélo. En revanche, il est impossible de nativement exporter les données enregistrées par la Watch Ultra 2 lors d’une session de sport. Et même si l’on sait qu’il ne faut pas porter de montre sur un tatami et surtout pendant les randoris, on aimerait voir arriver des algorithmes de suivi d’entraînement de judo. Le générique « Arts martiaux » manquant clairement de précision.
C’est d’autant plus regrettable que l’Apple Watch Ultra 2 est extrêmement précise pour le suivi cardiaque et les calories brûlées pour les sports comme la course à pied ou le vélo. D’ailleurs, ces activités bénéficient également d’un suivi GPS très efficace. Même quand on court dans des vallons encaissés et boisés ou dans des rues étroites entourées d’immeubles hauts.
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Enfin, un mot sur un nouveau domaine à l’assaut duquel Apple s’élance, notre bien-être, et notre santé mentale. On peut être dubitatif, et finalement ne pas accrocher, mais il est intéressant de se frotter à l’approche en douceur et par petites touches d’Apple. Elle cherche à vous faire prendre conscience de ce qui vous fait du bien, de ce qui vous sape le moral ou vous tend.
Tout est évidemment assez rudimentaire, puisque, outre des questionnaires, les critères qui servent à mesurer votre bien-être sont le sommeil et le temps d’exercice. Néanmoins prendre conscience de ce qui va et de ce qui ne va pas est finalement tout aussi utile que de savoir que son cœur bat à 180 battements par minute quand on s’échine à monter en courant une côte bien trop raide.
🔋 L’autonomie, pas de progrès, mais…
Mesurer l’autonomie d’un wearable connecté est très difficile. Il suffit de solliciter davantage sa connexion 4G, parce qu’on a laissé son smartphone à la maison, ou de recourir au GPS davantage parce qu’on enchaîne une sortie à vélo et une séance de course, pour voir l’autonomie varier ou fondre fortement par rapport à la veille. Même chose pour le capteur cardiaque, qui peut consommer pas mal d’énergie si vous enchaînez les activités physiques…
Nous avons ainsi noté que, sur l’Apple Watch Ultra 2, comme sur son aînée, une heure de course à pied en extérieur, sans smartphone, grève la batterie d’environ 13% (9% avec le smartphone). Le suivi d’une sortie à vélo de même durée a un impact un peu plus faible environ 10%, sans doute parce que l’iPhone nous accompagnait.
Quoi qu’il en soit, en cumulant au fil de la journée, entre trente minutes et une heure d’exercices physiques, qui recourent au GPS et au capteur cardiaque, nous avons réussi à tenir près de trois jours (62 heures environ pour être plus précis, et sans utiliser le mode économie d’énergie) sans recharger la Watch Ultra 2. C’est très loin de ce qu’une Garmin de gamme équivalente peut offrir, mais c’est suffisant pour qu’on n’ait pas l’impression de devoir toujours veiller au niveau de charge de la batterie.
De ce point de vue, la Watch Ultra 2 ne fait pas de progrès par rapport à l’Ultra première du nom, mais elle fixe un plancher que la Watch SE, la Watch Series 9 ou même la Pixel Watch 2 seraient bien inspirés d’atteindre…
Si la recharge rapide la ramène rapidement de 0 à 50% (35 minutes), il faudra être un peu plus patient pour atteindre les 100% (90 minutes). Néanmoins, il est tout à fait possible de la recharger une petite demi-heure le matin, le temps de se doucher et de se préparer. La Watch ne sera pas chargée à plein, mais largement assez pour tenir jusqu’au lendemain matin, ou même au surlendemain dans le meilleur des cas.
À lire aussi : notre sélection des meilleurs Apple Watch de 2023
⚖️ Notre verdict du test de l’Apple Watch Ultra 2
- L’écran confortable et très lumineux
- Le boîtier design et résistant
- WatchOS 10 enrichi et toujours aussi fluide
- L’autonomie… pour une Apple Watch
- L’autonomie est toujours faible par rapport à la concurrence
- L’absence de cartographie hors ligne sans iPhone
- L’absence de programme ou de suivi d’entraînement
- L’absence d’exportation des données depuis les applis Apple
La Watch Ultra 2 n’est pas la rupture qu’a été son aînée. Elle évolue un peu, peaufine, améliore, notamment l’ergonomie. Est-ce suffisant pour justifier son achat si vous avez craqué pour l’Ultra l’an dernier ? Certainement pas. Est-ce assez pour craquer si vous aviez une autre montre connectée plus ancienne ? Oui, sans l’ombre d’un doute. Enfin, la Watch Ultra 2 corrige-t-elle les défauts qu’on reprochait à sa première itération et qui pourrait faire qu’on la préfère à des montres comme la Garmin Epix 2 ? Non, pas encore. Il lui manque, une autonomie exceptionnelle et pas seulement confortable, il lui manque aussi des fonctions sportives avancées. Bref, la Watch Ultra 2 ne séduira pas forcément les athlètes, mais a tout pour plaire aux sportifs exigeants du quotidien, qui aiment ne porter qu’une montre pour tout, et c’est déjà beaucoup.