Test Aftershokz Xtrainerz : un excellent casque audio étanche dédié à la natation

Le Xtrainerz d’Aftershokz est un casque audio à conduction osseuse dédié à un usage aquatique. Nous avons passé quelques jours avec ce produit pour savoir si cette technologie était aboutie.

Image 1 : Test Aftershokz Xtrainerz : un excellent casque audio étanche dédié à la natation
9/10

Aftershokz Xtrainerz

On aime
  • Le design
  • La possibilité d'écouter de la musique sous l'eau
  • L'autonomie
  • La compatibilité avec différents formats audio
  • La house et les bouchons d'oreille fournis
On n’aime pas
  • Pas de Bluetooth
  • Une taille unique, non adaptée aux enfants
  • Le prix légèrement élevé
Verdict :

Si nous devions résumer notre ressenti du Xtrainerz d’Aftershokz après quelques jours, ce serait probablement “l’essayer, c’est l’adopter”. Il sait très vite se faire oublier au bout de quelques minutes d’adaptation, et on se surprend à rester sous l’eau uniquement pour profiter de la musique. On appréciera également la compatibilité avec les différents formats audio, ainsi que la qualité de fabrication ou encore la richesse du bundle fourni. Ses qualités sauront presque faire oublier l’absence de Bluetooth qui limite un peu ses possibilités hors de l’eau.

Imaginez vouloir écouter de la musique pendant que vous nagez tranquillement dans votre piscine ou à la plage. Impossible ? Pas vraiment : il existe de tels casque audio, étanches par définition, qui permettent ce genre d’utilisation. Nous nous intéressons aujourd’hui à l’un d’entre eux, commercialisé par Aftershokz : le Xtrainerz.

Aftershokz Xtrainerz
L’Aftershokz Xtrainerz en action (ft. @Natsu) – Crédit : Tom’s Guide / Yannick Guerrini

Un casque à conduction osseuse

Les casques et écouteurs classiques dédiés à la natation rencontrent tous le même problème : ils bouchent le canal auditif, isolant le nageur de son environnement extérieur tout en pouvant se montrer inconfortables. Ils ne sont également pas aussi efficaces que de véritables bouchons d’oreille. Le modèle d’Aftershokz utilise quant à lui une technologie à conduction osseuse : l’idée est d’utiliser les os au niveau des tempes pour transmettre le son directement à l’oreille interne (plus exactement la cochlée), sans passer par le tympan.

Aftershokz Xtrainerz
Aftershokz Xtrainerz – Crédit : Tom’s Guide / Yannick Guerrini

Ce n’est d’ailleurs pas le seul modèle du constructeur à faire appel à cette technologie puisque l’ensemble de la gamme du constructeur (Aeropex, Opencomm, Openmove ou encore Air) l’utilise. Le Xtrainerz est toutefois le seul casque de la marque à être spécifiquement conçu pour être utilisé dans l’eau. Il est ainsi certifié IP68, garantissant une étanchéité à la poussière et à l’eau, jusqu’à deux mètres de profondeur pendant deux heures.

Une conception robuste et un design agréable

Le bundle du Xtrainerz est complet, regroupant outre le casque lui-même une house de rangement en silicone, une paire de bouchons d’oreille, le système de chargement USB (qui sert aussi à copier les fichiers dans le casque) ainsi qu’un manuel d’utilisation. Petit détail qui donne un aperçu de la qualité du produit : la house en silicone est percée afin de permettre au casque de sécher, même rangé.

Aftershokz Xtrainerz
Aftershokz Xtrainerz – Crédit : Tom’s Guide / Yannick Guerrini

Le casque semble relativement solide, avec un design plutôt agréable. l’arceau en titane recouvert de silicone est à la fois souple et résistant, tandis que les transducteurs profitent d’un revêtement mélangeant plastique et silicone. La pose du casque est assez naturelle, les transducteurs venant se positionner devant le pavillon de l’oreille, sous les tempes. Notons toutefois qu’Aftershokz ne propose qu’une taille unique : si cela ne pose généralement pas de problème pour les adultes, le casque se positionnera mal sur le crâne d’un enfant. L’arceau n’est pas en contact avec l’arrière du crâne, ce qui pourra également se montrer gênant si vous comptiez faire une petite sieste avec le casque sur devant les oreilles. Mis à part ça, le Xtrainerz sait se faire oublier une fois en place, en particulier grâce à son poids de moins de 30 grammes.

La charge du casque ainsi que le transfert des fichiers dans la mémoire interne s’effectue grâce à un connecteur Pogo à quatre broches et un système de chargement en forme de pince, afin d’assurer l’étanchéité de l’ensemble. On arrive d’ailleurs à l’un des “défauts” de ce Xtrainerz : doté de 4 Go de mémoire interne, il n’est pas compatible Bluetooth. Si ce choix de la part du constructeur est logique dans une optique d’utilisation immergée (les ondes Bluetooth ne traversent pas l’eau), cela interdit en revanche d’utiliser le casque de manière connectée au cours d’autres activités (vélo, marche à pieds…). Oubliez donc la possibilité d’écouter Spotify en marchant, vous devrez vous contenter de votre playlist hors ligne, ou choisir l’un des autres modèles du constructeur (qui ne sera de son côté pas étanche, on ne peut pas tout avoir).

Aftershokz Xtrainerz : agréable à l’utilisation

La qualité audio est plutôt bonne, même si l’on est très loin des casques Hi-Fi. Un petit temps d’adaptation est tout de même nécessaire pour s’habituer à la conduction osseuse, et évacuer la crainte que le casque se détache (celui-ci ne flotte pas). Malgré nos nombreux essais en piscine et en lac, le Xtrainerz est bien resté en place ! Sous l’eau, le casque a tendance à amplifier les basses, saturant parfois. Fort heureusement, un réglage “nautique” est disponible via l’un des quatre boutons placés sur le côté droit afin de rééquilibrer les basses et les aigües. Trois autres boutons permettent d’allumer et d’éteindre le casque, de régler le volume, de sélectionner la piste audio ou encore de régler le mode de lecture (linéaire ou aléatoire). Si le fonctionnement des boutons est intuitif, changer de piste audio en plein crawl s’avère toutefois quasi impossible.

Aftershokz Xtrainerz
Aftershokz Xtrainerz – Crédit : Tom’s Guide / Yannick Guerrini

Côté autonomie, le Xtrainerz peut sur le papier tenir 8 heures entre deux charges. Le casque indique à l’allumage la charge restante, via une voix (en anglais) féminine. En pratique, il nous a été possible de passer une après-midi complète avec le casque sur la tête sans avoir besoin de le recharger. Il est enfin compatible avec les formats MP3, WMA, AAC, WAV et FLAC, ce qui devrait convenir à une grande partie des utilisateurs.