Tesla veut déployer la conduite autonome en France, mais il reste un obstacle

Tesla propose depuis quelques années sa capacité de conduite autonome aux Etats-Unis, mais pour l’instant elle reste absente des routes françaises. Cela pourrait bientôt être amené à changer : Tesla prévoit de déployer le FSD en Europe au premier trimestre 2025, mais un dernier obstacle demeure.

Tesla conduite autonome FSD France
Crédit : Tesla

Actuellement, les propriétaires de Tesla en France profitent des capacités du logiciel d’aide à la conduite du constructeur, qui permet de rectifier la trajectoire du véhicule pour rester bien centré dans sa voie sur l’autoroute ou de se garer automatiquement, mais la conduite du véhicule reste globalement aux main des humains. La conduite autonome, ou Full Self Driving capability (FSD) en anglais, reste pour l’instant absente de nos routes.

Tesla vient d’annoncer que ce ne serait plus pour longtemps. Dans une publication sur X, l’entreprise d’Elon Musk a mis à jour la feuille de route de son système avancé d’aide à la conduite. Désormais en version stable, Tesla indique que la V.13 du logiciel sera déployée en octobre aux Etats-Unis et au premier trimestre 2025 en Europe et en Chine. Mais il reste encore un obstacle.

Tesla attend l’approbation des autorités pour déployer le FSD en Europe

Tout se trouve dans la parenthèse de la publication : “En attente d’approbation réglementaire“. En effet si les robotaxis autonomes peuvent rouler librement dans les rues de San Francisco, ce n’est pas le cas sur les routes européennes. Pour l’instant, l’utilisation de la conduite autonome est légalement limitée aux autoroutes à 130 km/h interdites aux piétons et cyclistes.

À lire > Une Tesla impliquée dans un accident avec une voiture de police, la conduite autonome coupable ?

Cela pourrait être amené rapidement à changer dans l’Union européenne. En effet, la Commission Économique des Nations Unies pour l’Europe (CEEONU) travaille depuis février sur un nouveau règlement qui « définit les dispositions relatives à l’homologation des véhicules équipés de systèmes d’aide à la conduite (DCAS) et prévoit des exigences minimales de sécurité pour les véhicules équipés de systèmes avancés d’aide à la conduite ».

Si ce règlement venait à élargir les conditions d’utilisation de la conduite autonome, il faudra le faire à vos risques et périls. Aux Etats-Unis, le FSD est accusé de causer des accidents. Dans l’une de ces affaires où un ingénieur d’Apple a trouvé la mort, Tesla a d’ailleurs préféré régler le litige à l’amiable avec la famille du défunt en versant une somme d’argent. Un aveu des défauts du FSD ?

Par ailleurs une enquête a révélé que le FSD est surtout performant sur les routes de Californie. En effet, Elon Musk aurait aurait demandé à ce que le logiciel soit optimisé pour ses trajets réguliers, ainsi que sur les routes empruntées par des influenceurs Tesla : de quoi produire des vidéos séduisantes pour YouTube. Ailleurs, l’IA qui pilote les véhicules ne montre pas les mêmes capacités.

  • Tesla veut déployer la conduite autonome en Europe et en Chine au premier trimestre 2025.
  • Le constructeur automobile attend pour l’instant l’approbation des autorités réglementaires.
  • La législation actuelle ne permet l’utilisation du FSD que sur les autoroutes à 130 km/h.

👉 Vous utilisez Google News ? Ajoutez Tom's Guide sur Google News et sur Whatsapp pour ne rater aucune actualité importante de notre site.

Votre Newsletter Tom's Guide

📣 Souscrivez à notre newsletter pour recevoir par email nos dernières actualités !