Un Youtubeur très calé sur Tesla et particulièrement la gestion des batteries vient d’arriver à la conclusion que l’utilisation de la recharge rapide en réseau Supercharger accélèrerait leur dégradation.
Alors que Tesla cherche à mettre au point une batterie tenant 1,6 million de kilomètres et qu’un fabricant chinois dit même y être quasiment parvenu, et ce sans cobalt, la dégradation des batteries au lithium est un véritable problème. Cela constitue un frein supplémentaire à l’adoption massive des véhicules électriques, même si malgré tout le secteur s’en sort plutôt bien dans un marché en crise.
50% de dégradation supplémentaire en 1 an ?
Le Youtubeur Bjørn Nyland est très versé dans la façon dont Tesla traite les batteries présentes dans ses véhicules. Utilisant un appareil connecté à la prise ODB2 de son ordinateur de bord et l’application Scan My Tesla, il est capable d’avoir accès aux informations techniques de la batterie ainsi qu’à son historique d’utilisation. Ces informations lui permettent de calculer la dégradation de la batterie.
Ainsi pour sa propre Tesla Model 3 de 14 mois et 59 000 km, il avait calculé une dégradation de 6 %. Il a pu mettre la main sur une autre Model 3 Grande Autonomie très proche en termes d’âge et de kilométrage puisque son propriétaire lui a fait parcourir 61 000 km en 12 mois. Toutefois, la dégradation n’est que de 4 %. Après avoir analysé en détail les informations fournies par l’application, il en a déduit que la recharge rapide en courant continu, c’est-à-dire le réseau Supercharger, serait responsable de la différence.
En effet, la répartition de charge entre les 2 véhicules est très différence. Lui réalise 2 tiers de ses recharges en Supercharger, dont nous avions détaillé les temps de chargement, tandis que le second propriétaire recharge son véhicule pour l’essentiel à domicile avec un chargeur en courant alternatif. Ce n’est toutefois pas la seule différence, puisque lui roule essentiellement sur l’autoroute consommant plus et utilisant moins le freinage régénératif que l’autre Model 3 qui est conduite majoritairement en ville. Il fait donc un appel à tous les utilisateurs de Scan My Tesla pour rassembler suffisamment de données et ainsi vérifier sa théorie.
Source : Bjørn Nyland