Steve Wozniak est un client de Tesla déçu qui est particulièrement vindicatif à l’égard du constructeur automobile. Dans une interview la semaine dernière, il déclarait que l’assistant à la conduite des Tesla est un cas d’étude d’IA qui tourne mal.
Steve Wozniak fait régulièrement des sorties anti-Tesla et le cofondateur d’Apple ne se cache pas d’être un ancien client déçu des voitures d’Elon Musk. Dans le podcast Steve-O’s Wild Ride!, consacré aux voitures et animé par l’ancien membre de Jackass, Steve Wozniak se plaignait de l’assistant à la conduite et de sa dangerosité. Ainsi, il aurait ainsi subi des coups de freins “fantôme” « une centaine de fois ». En une occasion, sa Tesla aurait carrément freiné de 120 km/h à 40 km/h sur une autoroute vide de voitures ou de quoi que ce soit qui aurait pu occasionner ce comportement.
C’était il y a un an, et la semaine dernière, dans une autre interview, le cofondateur d’Apple s’est montré encore plus incisif dans ses critiques à l’égard du constructeur automobile. Au micro de CNN This Morning qui l’interrogeait sur son opinion des développement récents de l’intelligence artificielle, Steve Wozniak sortait cette déclaration assassine :
« Elon Musk a dit : ‘Nous en avons une nouvelle (voiture) avec huit caméras. Elle traversera le pays d’ici la fin de l’année 2017. J’ai vraiment cru à ces choses, et ce n’est même pas proche de la réalité. Si vous voulez un cas d’étude sur l’IA qui tourne mal et qui essaie de vous tuer à chaque fois qu’elle le peut… prenez une Tesla. »
L’intelligence artificielle de Tesla, encore trop limitée
Il estime ainsi que « ces algorithmes ne savent pas ce que l’homme le plus stupide sait ». Selon lui, sa voiture Tesla s’approchait trop près des autres véhicules. Par exemple, elle aurait même « foncé sur un camion », obligeant l’ex-informaticien à « reprendre rapidement le contrôle ». Il émet ainsi des doutes sur la capacité de l’IA à dépasser l’humain car « nous ne savons pas comment le cerveau humain est câblé ».
On ne peut pas lui donner totalement tort, étant donné le nombre d’accidents rapportés impliquant des Tesla et son assistant à la conduite. En janvier, le gouvernement des Etats-Unis enquêtait sur le pilotage autonome des Tesla face aux accidents à répétition, comme dans le cas de cette Tesla qui s’était arrêtée brusquement sur l’autoroute, provoquant un gigantesque accident. Heureusement depuis, une mise à jour a mis fin aux accidents provoqués par la conduite semi-autonome, déployée début mars.
