Tesla ne cesse d’innover, mais pas toujours dans le sens de ses clients. Selon les dernières découvertes d’un informateur réputé, les futurs véhicules de la firme d’Elon Musk pourraient exiger de payer pour certaines options de chauffage.
Tesla envisagerait de faire (re)payer pour certains équipements de ses voitures. C’est ce que révèle une analyse de la dernière mise à jour logicielle de Tesla par GreenTheOnly, un hacker spécialisé dans la firme d’Elon Musk. Selon lui, les sièges avant chauffants et les essuie-glaces chauffants pourraient devenir des options payantes dans les nouveaux modèles, notamment la Tesla Model 3.
Tesla a déjà limité l’accès à différentes fonctionnalités de ses voitures
L’idée de bloquer des options par logiciel n’est pas nouvelle pour Tesla. La société avait déjà limité l’accès à certaines fonctionnalités par le passé (les lumières du plancher dans la Model 3, la mise à jour à 2 000 dollars pour gagner une demie seconde à l’accélération, etc.).
Mais Tesla s’était aussi et déjà mis à facturer les sièges arrière chauffants dans certaines versions de la Model 3, avant d’arrêter cette pratique en 2022. Une option de mise à niveau qui coûtait tout de même la bagatelle de 300 euros.
Tesla envisage donc potentiellement de monétiser ces deux options, bien que cela n’ait pas été confirmé. Cette démarche s’inscrit dans la tradition de l’entreprise, qui cherche constamment à équilibrer coût et commodité.
En présentant ces options comme des extras optionnels, Tesla pourrait viser à abaisser le prix de base de sa Model 3, la rendant ainsi plus accessible tout en créant une nouvelle source de revenus grâce aux ventes après l’achat.
Tesla : le dilemme du paywall pour les fonctionnalités de base
Cependant, ce modèle commercial suscite une question cruciale : Tesla est-il en train d’établir une norme pour la personnalisation future des véhicules, ou crée-t-il un paywall qui pourrait compromettre l’expérience utilisateur ?
Bien que l’offre d’un prix de base plus abordable avec des mises à niveau optionnelles puisse élargir la clientèle, elle introduit également la possibilité que les propriétaires se sentent lésés en payant pour des fonctionnalités qui étaient autrefois incluses de série.
Actuellement, les détails concernant la manière et le moment où ces fonctionnalités pourraient être mises en œuvre, ainsi que leurs coûts potentiels, demeurent confidentiels. L’histoire de Tesla montre que l’entreprise n’hésite pas à revenir sur de telles décisions, ce qui laisse planer une certaine incertitude quant à l’avenir de cette approche.