Le système de pilotage automatique de Tesla, l’Autopilot, fait parfois accélérer involontairement les voitures d’Elon Musk. Mais une nouvelle enquête a pu déterminer les causes de ce problème.
S’il arrive parfois que l’Autopilot sauve la vie d’un conducteur, le système de conduite autonome de Tesla rencontre bien des problèmes. Celui-ci serait d’ailleurs une « bêtise »pour le cofondateur de l’entreprise. Une voiture Tesla a par ailleurs tué un chien, le conducteur rejetant la faute sur l’Autopilot. Le mois dernier, une Tesla en mode Autopilot a même percuté un camion à l’arrêt sur l’autoroute. Mais, heureusement, il semblerait que des experts aient trouvé une explication à certains problèmes rencontrés par l’Autopilot.
Le document explique que des demandes intermittentes de courant électrique élevé sur les systèmes des véhicules peuvent avoir causé certains des problèmes rencontrés par les voitures Tesla. Les experts mettent en avant une conception défectueuse de l’onduleur, qui crée des conditions dans lesquelles certaines variations peuvent être interprétées comme une commande d’accélération de la part du conducteur.
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Tesla : une solution existe, et elle est gratuite
Le système d’assistance à la direction de Tesla utilise un moteur à courant très élevé alimenté par un système 12 volts. Mais les Tesla étant des véhicules lourds, le moteur de la direction assistée a besoin de plus de 100 ampères pour faire tourner les roues lorsque la voiture est à l’arrêt. L’opération provoque une chute de tension du système pendant quelques microsecondes.
Les chercheurs ont réussi à vérifier leur théorie en introduisant délibérément une tension incorrecte dans le convertisseur. Cette opération provoque ainsi une accélération soudaine et involontaire sans que le conducteur n’appuie sur la pédale d’accélérateur.
Heureusement, il existerait deux solutions à ce problème. La première consiste à ajouter une deuxième ligne d’alimentation de 12 volts avec sa propre batterie et son propre convertisseur. La deuxième solution consiste à modifier le logiciel en testant la tension d’étalonnage avant de l’utiliser. Cette dernière est de loin la moins coûteuse, car il suffit simplement d’effectuer une mise à jour logicielle.
Source : autoevolution