Tesla Model Y : Le top 10 des découvertes durant le démontage du SUV électrique

Après avoir passé plus d’un mois à démonter la Model Y et à documenter ses découvertes en vidéo, l’expert automobile Sandy Munro tire ses conclusions finales sur le dernier SUV de Tesla avec les 10 éléments les plus notables.

Image 1 : Tesla Model Y : Le top 10 des découvertes durant le démontage du SUV électrique
Crédits : Sandy Munro

Nous vous avons parlé de Sandy Munro a de nombreuses reprises pour son démontage minutieux de la Tesla Model Y. Il avait rapidement conclu que la qualité de fabrication avait largement été améliorée depuis la première Model 3 qu’il avait également mise en pièces.

La philosophie de construction de cette Model Y devrait être un modèle pour l’industrie

Après 40 vidéos publiées depuis le 1er avril, il est temps pour l’expert en fabrication automobile de donner les conclusions de son mois et demi d’investigation. Le moins que l’on puisse dire est qu’il ne tarit pas d’éloges sur le SUV et sur la façon dont Tesla l’a conçu. En effet, selon Andy Munro, la façon dont a été fabriquée cette Model Y démontre les efforts d’amélioration continue mis en place par l’entreprise et qui devraient « inspirer tous les autres constructeurs quoi qu’ils fabriquent, que ce soient des smartphones, des voitures, des avions ».

Sans classement particulier, il donne les 10 découvertes les plus importantes qu’il a pu faire. La première vient des très larges pièces moulées qui constituent le squelette du véhicule et qui n’ont jamais été vues chez aucun autre constructeur à cette échelle. La qualité de fabrication du châssis, particulièrement des soudures, a été largement améliorée. Toutefois, ce n’est pas le cas pour la finition dont l’alignement des panneaux et la peinture. Cela fait partie des défauts à connaïtre avant l’achat d’une Model Y. Il est également déçu par le câblage électrique qui progresse, mais qui ne se simplifie pas autant que les brevets de Tesla le laissaient espérer. La pompe à chaleur et son octuple vanne devraient servir de maître étalon. Elle est ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle.

Des améliorations majeures mais pour la plupart invisibles

En étudiant la batterie, il a découvert qu’elle avait été largement simplifiée par rapport à celle de la Model 3 de 2018. Également, la chimie des cellules pourrait bien être différente. Contrairement à ce que font les autres constructeurs, la partie de l’habitacle au-dessus du parebrise est en plastique injecté, rendant son installation plus aisée. Ensuite, il revient sur les 75 % de pièces que les Model 3 et Model Y ont en commun, et qui est un chiffre qu’aucun constructeur ne parvient encore à approcher. Même s’il doute que 75 % représente le nombre de pièces, il reconnait qu’il peut être atteint si l’on considère le prix des pièces, les plus chères étant partagées avec la Model 3.

Ensuite, il a comparé le moteur avant à induction. Construit sur un cœur en cuivre pour la Model 3, ce dernier a été remplacé par une structure en aluminium aux dimensions identiques, permettant ainsi de garder inchangée la plus grande partie des pièces et n’obligeant donc pas à modifier le châssis pour héberger ce « nouveau » moteur. Enfin, ce qui l’a le plus impressionné est l’ordinateur de bord HW3 utilisant la puce mise au point par Tesla et qui gère l’Autopilot. Pour lui, la complexité est sans commune mesure avec celui de la Model 3 qui embarquait alors une puce Nvidia.

Source : Munro Live