Tesla mise sur la sécurité avec de nouveaux brevets et un labo de crash test

Les voitures Tesla devraient bientôt être plus sûres encore puisque la marque vient de déposer des brevets visant l’amélioration de la structure du véhicule en cas d’accident. De plus, une vidéo montre les le fonctionnement du Tesla Crash Lab.

Image 1 : Tesla mise sur la sécurité avec de nouveaux brevets et un labo de crash test

Les voitures Tesla disposent déjà du plus haut niveau de note aux tests Euro NCAP et US NCAP, à savoir 5 étoiles. Elles sont également très peu impliquées dans des accidents, ce qui leur a valu, d’une manière un peu étonnante, d’être exclues du classement des véhicules les plus sûrs d’après une société d’assurance suédoise. Mais Tesla cherche à réduire le plus possible le risque de blessure des passagers.

Tesla dépose des brevets pour améliorer la sécurité des passagers

Dans ce sens, la marque vient de déposer des brevets visant à rendre la structure du véhicule plus malléable. L’idée est d’absorber le choc en cas d’accident. Ce principe est déjà en place dans tous les véhicules du marché, mais le brevet va plus loin en tenant compte des spécificités des véhicules électriques. En effet, contrairement aux voitures thermiques dont le moteur occupe la plus grande partie de la place à l’avant, sur les voitures électriques, la batterie et les moteurs occupent une place moindre et surtout peuvent être placés plus stratégiquement.

Une autre différence est le centre de gravité de ces véhicules, bien plus bas que sur les voitures traditionnelles. Ainsi, les Model S et Model X sont allés au-delà de ce que permet l’échelle de notation du National Highway Traffic Safety Administration. La Model 3 s’est reposée sur ces grandes sœurs pour se placer en tête du classement des véhicules limitant les risques de blessures. Tesla occupant d’ailleurs l’entièreté du podium.

Afin d’arriver à de tels résultats, la marque a construit son propre laboratoire appelé le Tesla Crash Lab. Une vidéo publiée il y quelques jours montre l’ensemble du processus. Tout commence par un modèle 3D qui va subir des centaines de simulations avant d’aboutir à un prototype physique. Il sera alors propulsé à la vitesse désirée contre un obstacle tel qu’un mur ou un autre véhicule, tout en étant filmé sous de multiples angles avec des caméras très haute vitesse.

Source : CleanTechnica