Après avoir été contrainte de rappeler 2 millions de véhicules électriques en raison d’un Autopilot défaillant, Tesla va devoir les mettre à jour. Un correctif vient d’être déployé par la firme. Celui-ci vise à renforcer les mesures de sécurité des voitures mais aussi la vigilance des conducteurs.
La conduite autonome des Tesla est un argument de vente pour ces voitures électriques. Cette fonctionnalité futuriste a de quoi faire rêver : conduire sans avoir à toucher le volant. Cependant, le Full-Self Driving (FSD) est encore loin d’être au point. La technologie est certes régulièrement mise à jour mais elle reste faible.
Malheureusement, cet outil peut même s’avérer meurtrier. En effet, le FSD aurait causé 80% des accidents de 2023 aux États-Unis et serait responsable de la mort d’au moins 11 personnes. Évidemment, Tesla rejette la faute sur les conducteurs.
Pourtant, il y a peu, la firme avait été forcée de rappeler 2 millions de véhicules à cause d’un Autopilot défaillant. L’entreprise texane avait été sommée par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) d’agir, les Tesla étant jugées trop dangereuses.La réponse de l’entreprise ne s’est pas fait attendre. Elle vient tout juste de déployer une mise à jour de correction afin de se plier aux directives de la NHTSA.
Les Tesla vont s’assurer de la vigilance de leur conducteur
Cette mise à jour vise à renforcer les mesures de sécurité des voitures électriques ainsi que la vigilance des conducteurs. Déjà disponible pour certains usagers, cette version 2023.44.30 du logiciel concerne les véhicules suivants :
- Les Model S fabriquées entre 2012 et 2023
- Les Model X fabriquées entre 2016 et 2023
- Les Model 3 fabriquées entre 2017 et 2023
- Les Model Y fabriquées entre 2020 et 2023
Ce patch de correction n’améliore pas le comportement de l’Autopilot. Les changements apportés par Tesla ont plutôt rapport avec l’assistance de la technologie et la vigilance des conducteurs. Voici les ajouts et corrections déployés par la firme sur le FSD de ses véhicules :
- Il est plus facile d’activer et de désactiver l’Autopilot.
- Les notifications et alertes sont bien plus visibles sur le tableau de bord des Tesla.
- Le système vérifiera que les deux mains du conducteur sont présentes sur le volant.
- L’Autopilot pourra refuser de s’activer si les conditions de sécurité requises sont jugées insuffisantes.
Attention, l’Autopilot n’est pas un outil magique
L’Autopilot étant un système d’aide à la conduite de niveau 2, il n’est en fait que partiellement automatisé. La voiture, en théorie, ne prend en charge que l’accélération, le freinage et le guidage. Le conducteur doit obligatoirement surveiller le système et garder les yeux sur la route.
Pour rappel, le FSD de Tesla ne doit jamais remplacer la vigilance d’un conducteur. Le système en question n’est en fait qu’un outil d’assistance à la disposition des utilisateurs. Celui-ci est sujet à des défaillances de toutes sortes et il n’y a aucun intérêt à confier sa vie à une machine qui ne fonctionne pas.
- Tesla, après avoir rappelé 2 millions de véhicules va les mettre à jour.
- Ce correctif doit renforcer les mesures de sécurité en raison d’un Autopilot défaillant.
- Cette mise à jour n’est pas encore déployée globalement seuls quelques usagers en bénéficient.
