Un Youtuber anglais a fait l’expérience de la fonction permettant à sa Tesla de se garer seule. Les résultats sont loin d’être satisfaisants, et, d’après les commentaires, ne sont pas même au niveau de ce que propose la concurrence.
Si Elon Musk ne tarit pas d’éloges au sujet du logiciel de « pilotage automatique » embarqué à bord de ses Tesla, la réalité est parfois toute autre, même sur des fonctions aussi basiques que le parking automatique. Heureusement, elles seront bientôt capables de parler, et ça c’est important.
Le jeune Youtubeur anglais de 23 ans, Jack Massey Welch, est si fier de sa Tesla Model 3 qu’il a décidé d’en faire le sujet des 6 vidéos qu’il a mis en ligne jusqu’ici. Les deux dernières sont consacrées à la fonction « Autopark » dont disposent les véhicules de la marque et qui permet d’identifier une place de parking au bord de la route et de s’y garer sans toucher ni volant ni pédale.
On ne parle donc ici ni de Summon qui permet de se garer dans son propre garage, ni de Smart Summon qui permet à la voiture de rejoindre son conducteur, si tout se passe bien, et qui surtout permet de faire des frayeurs à sa grand-mère.
Tesla Model 3 : un mode parking hasardeux et lent
La Tesla Model 3 rencontre énormément de problèmes pour détecter les places de stationnement. En effet, si l’Autopilot est capable d’identifier les lignes sur la chaussée en circulation, il semble incapable de détecter les lignes tracées sur un parking. Ce qui signifie que la voiture ne peut se garer qu’entre 2 véhicules ou entre un véhicule et un trottoir. Dans certains cas, la Model 3 est même allée jusqu’à vouloir se garer en bataille dans une place prévue pour s’y garer en créneau.
D’ailleurs, le stationnement en créneau ne semble pas être le fort de l’ordinateur de bord qui a bien du mal à repérer ce type de place. Lorsqu’une place est détectée, une icône « P » apparaît à l’écran. Il suffit alors de stopper le véhicule, d’appuyer sur le P, de passer en marche arrière et d’appuyer sur le bouton pour que l’Autopark ne fasse son œuvre. Le stationnement même lorsqu’il fonctionne est particulièrement lent, avec au mieux 2 manœuvres et parfois bien davantage. Tesla doit donc travailler davantage, pourquoi pas en entraînant ses véhicules sur les routes européennes dont les espaces de stationnement sont plus étroits qu’aux États-Unis.
Source : InsideEVs