Tesla renforce sa surveillance des conducteurs en surveillant les bâillements, les clignements des yeux et d’autres signes de somnolence. Cela s’applique même lorsque les conducteurs ne sont pas en mode pilote automatique. L’objectif est d’améliorer la sécurité routière et de réduire les distractions.
Tesla renforce la surveillance des conducteurs de ses véhicules. La firme souhaite s’attaquer au repérage des bâillements, des clignements des yeux et d’autres signes de somnolence. Au fil des années, Tesla a été critiqué pour ne pas y accorder suffisamment d’attention, malgré les fonctionnalités avancées d’assistance à la conduite proposées dans les packages Autopilot et Full Self-Driving.
Tesla redouble d’attention avec un mécanisme qui détecte la fatigue des conducteurs
Pendant longtemps, Tesla se contentait de détecter la présence de force sur le volant, obligeant les conducteurs à le toucher pour signaler au système qu’ils avaient toujours les mains en contact. Bien que cette méthode reste le principal moyen de surveillance, le constructeur automobile avait commencé à utiliser une caméra orientée vers la cabine, en 2020. Cette caméra permet à Tesla de vérifier si le conducteur regarde bien la route, s’il a les yeux ouverts, fermés, n’utilise pas d’appareil portable, etc.
On passe donc à la vitesse supérieure, puisqu’aujourd’hui, Green, un hacker de Tesla connu pour avoir découvert de nouvelles fonctionnalités dans le logiciel de la marque, a révélé que le constructeur automobile surveillait désormais les bâillements et les clignements des yeux. Ce suivi ne se limite pas à l’utilisation du pilote automatique ou de la version bêta du Full Self-Driving, mais s’applique également lorsque les conducteurs conduisent eux-mêmes.
Le constructeur automobile tiendrait compte de la qualité de la conduite, du nombre d’avertissements d’assistance au maintien de voie et des corrections récentes apportées par le conducteur.
N’en reste à savoir ce que Tesla compte faire avec ces informations, à quel moment elles déclenchent un certain seuil d’intervention, etc. Certains commentaires soulignent aussi que Tesla devrait d’abord obtenir le consentement des conducteurs avant de collecter ces données. Une question que l’on s’était posée en 2020 déjà.