Terminator : Dark Fate sort aujourd’hui au cinéma. Présenté depuis des mois, il accumule les bandes-annonces et les critiques. Nous les avons rassemblées ici pour une mise en bouche avant de filer à sa projection.
Depuis mai dernier, on a eu droit à pas moins de six trailers de Dark Fate. Ce sixième opus de Terminator se veut être la véritable suite des deux films originaux sortis il y a près de 30 ans. Les trois films sortis depuis 2003 sont tout simplement zappés par Dark Fate. Le Soulèvement des machines, Renaissance et Genisys ne sont jamais parvenus à capter l’aura qui entourait Terminator et Le Jugement dernier.
Dark Fate : le retour aux origines de Terminator
Dark Fate fait donc table rase du passé. Aux manettes, on ne retrouve pas James Cameron, le réalisateur original des deux premiers Terminator. Celui-ci fait cependant partie de la production. Un retour du maître valu par le traitement offert à Dark Fate. Ce film représente ce que Cameron a toujours voulu faire : orienter la saga sur le personnage de Sarah Connor (Linda Hamilton) et non celui de John Connor, son fils, interprété dans Dark Fate par Edward Furlong qui reprend son rôle de Terminator 2, 28 ans plus tard. Et c’est l’erreur qu’ont fait les trois films post 2000, multipliant par la même occasion les acteurs pour interpréter ce pauvre John Connor. Cameron n’était alors pas de l’aventure.
Sarah Connor démolit gentiment les trois derniers Terminator
A la réalisation de Terminator : Dark Fate, on trouve donc Tim Miller, déjà vu aux commandes de Deadpool en 2016. Autant dire que sa patte artistique envoie du lourd. Et de l’action on en a à revendre dans Dark Fate. Comme le montrent les images des trailers, il semble y avoir assez peu de temps morts. Tim Miller promet d’ailleurs une action frénétique de bout en bout.
Et si Cameron est de retour sur Dark Fate, il ne compte pas s’arrêter là et a déjà prévu deux autres films, pour une trilogie qui s’est imposée lors de l’écriture du film. Et nul doute que ces suites malmèneront Sarah Connor, Tim Miller expliquant que “Linda ne veut pas de promenade facile pour son personnage, il lui faut une issue sombre”.
Que pensent les critiques de Terminator Dark Fate ?
Terminator, une licence “à bout de souffle”
Côté critiques, on n’est pas mi-figue, mi-raisin. Certains ne comprennent pas cet énième film, arguant que la licence est “à bout de souffle”, comme lu dans Le Figaro qui ajoute que “pour faire passer le goût de rouille de cette madeleine avariée, les studios misent sur les effets visuels et le grand spectacle”. Un avis partagé par EcranLarge qui avance que “Dark Fate a beau être moins mauvais que Genisys, il reste vide et médiocre [et] finit dans le même dépotoir que les blockbusters impersonnels qu’il pensait piétiner.”
Dark Fate, “un retour gagnant de Terminator”
Mais les critiques positives ne manquent pas pour autant. Télérama assène que c’est “un retour gagnant de Terminator” lequel “est surtout assuré par un scénario qui respecte le principe simple et imparable des origines : taper sans fin sur une machine qui ne s’arrête jamais”. Et Première d’ajouter que si le film est à voir, c’est aussi et surtout pour “la présence de Linda Hamilton, qui assume son look badass, son treillis, son arsenal ambulant et sa voix de cendrier avec un aplomb dingue [et qui] est bien suffisante pour recommander le film”. Et Schwarzenegger dans l’histoire ? Et bien il est bien là, mais en retrait, en personnage secondaire. La vedette, c’est pour Linda Hamilton cette fois-ci, mais aussi pour Mackenzie Davis et Natalia Reyes, un trio de femmes qui mettent en pièces les robots venus du futur.
