L’Arcom dévoile son nouveau rapport et en 2022, le piratage illégal est en fort recul même si le streaming gagne du terrain. On apprend également que 166 plateformes ont été bloquées, notamment des sites miroirs qui copient ceux déjà mis sur liste noire par les FAI.
Depuis des années, les ayants-droits se battent contre le téléchargement illégal. Les possesseurs de droits d’œuvres cinématographiques ou télévisuelles comptent sur l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique aka l’Arcom dans ce combat. Et selon de nouvelles données, le piratage est en fort recul en France avec 166 sites bloqués.
Le piratage perd du terrain mais le streaming en gagne
Le piratage est en fort recul selon les derniers chiffres de l’Arcom. Alors qu’en 2021, 24% des internautes pirataient du contenu, ils ne sont plus “que” 17% en 2022 soit 9,2 millions de français. En 2018, c’était presque le double avec 16,2 millions de pirates. En revanche, le streaming légal gagne du terrain puisqu’en 2021, ils étaient 50,2 millions à passer par cette méthode contre 51,2 millions en 2022.
Si le piratage est en recul, c’est aussi car l’Arcom a pris des mesures drastiques pour réduire le piratage. Les FAI sont sommés de bloquer les sites illégaux qui sont des copies de ceux déjà bloqués et ce sans passer par la justice. En tout, 166 plateformes illégales ont donc été écartées par l’Arcom dans sa lutte contre le téléchargement illégal.
Le recul s’explique donc par le blocage de ces sites et leurs copies puisque les internautes sont 46% à abandonner la recherche de contenu pirate. Ensuite, 41% cherchent un contournement gratuit, par exemple, le partage de compte auquel Netflix prévoit de mettre fin cet été en France ou l’utilisation d’un VPN comme ceux de notre sélection. Seul 13%, lorsqu’ils ne trouvent pas le contenu recherché, se rabattent vers un service payant.
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Quelle solution face au téléchargement illégal ?
L’Arcom a dévoilé son nouveau spot pour tenter de lutter contre le téléchargement et le streaming illégaux. La vidéo nous présente des internautes qui piratent des œuvres et suivent une sorte de thérapie, comparés à des consommateurs de drogue. Un spot qui n’a pas tardé à être quelque peu moqué sur les réseaux sociaux pour sa comparaison un tantinet douteuse.
Un internaute interroge sur Twitter : « Sur quelle planète tu vis pour penser qu’on pirate un truc parce qu’on [est] addict ? ». Un autre s’emporte : « Comparer le piratage à une addiction est répugnant en plus d’être d’une connerie abyssale ». Un twittos partage la même position : « Le coup de nous faire passer pour des anciens drogués ou je sais pas quoi, c’est honteux… ».
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Source : Arcom
