Nombre d’utilisateurs de Switch ont été confrontés au problème du Joy-Con Drift. Nintendo a alors missionné une société tierce pour effectuer les réparations. Qui se sont avérées peu qualitatives.
C’est un problème épineux qui s’est manifesté rapidement après la sortie de la Switch en 2017. Il s’agit du Joy-Con Drift. Pour rappel, le stick s’active alors même qu’il se trouve en position neutre. Et la dérive n’a pas disparu dans les autres itérations, le Joy-Con drift étant ainsi encore une réalité sur la Nintendo Switch OLED.
Soucieux de faire réparer leurs manettes, nombre de joueurs ont renvoyé leurs Joy-Con à Nintendo. Aux États-Unis, le constructeur a toutefois sous-traité le travail à une société tierce nommée United Radio. Celle-ci mobilisait des employés temporaires fournis par Aerotek, une société de recrutement. Comme le rapporte Kotaku, un grand nombre de manettes ont transité par l’atelier, “des milliers chaque semaine”. De quoi créer un rythme de travail frénétique.
Joy-Con Drift : les réparateurs manquaient d’expérience
Et le manque d’expertise du personnel a entraîné beaucoup d’erreurs lors des réparations. Comme United Radio peinait à fidéliser ses employés, nombre d’entre eux manquaient d’expérience. D’après une source, les “licenciements tatillons” d’Aerotek et les “personnes qui ne se présentaient pas” ont également contribué au taux de roulement élevé. À cause de ce niveau élevé d’inexpérience, la qualité des réparations a été fortement impactée.
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Qui plus est, peu d’employés avaient l’anglais comme langue maternelle. De quoi provoquer des soucis de communication entre les formateurs et les travailleurs, un facteur de plus expliquant la piètre qualité des réparations de certaines manettes.
Ces nouvelles révélations ne vont pas faire les affaires de Big N toujours embourbé dans cette polémique qui n’en finit plus. Nintendo s’efforce tout de même de corriger le Joy-Con drift en intégrant des sticks améliorés sur les nouvelles versions ou sur les manettes envoyées en réparation. Mais à terme, l’usure des sticks est inévitable, reconnaît Ko Shiota, directeur général de la division de développement.
Source : Kotaku