Le siège social d’Ubisoft à Montréal a été victime d’un canular téléphonique appelé « Swatting » qui a déclenché une vaste opération de police. Celle-ci craignait en effet une possible prise d’otage et est intervenue en conséquence.
Plus de peur que de mal au siège d’Ubisoft à Montréal. Hier, à 13 h 30, heure locale, un très large dispositif policier a été déployé autour du plus grand studio de jeux vidéo au monde en réponse à un appel téléphonique donnant l’alerte sur des faits en cours. Très rapidement, les médias québécois mettaient en avant une possible prise d’otage.
Une fausse prise d’otage au siège d’Ubisoft crée la confusion
On sait maintenant ce qui s’est passé. Un peu plus tôt, un appel anonyme a été reçu au central du 911, le numéro d’appel d’urgence au Canada. Celui-ci a décrit une équipe de 5 hommes armés ayant pris en otage des dizaines de personnes et réclamant une rançon contre leur libération. L’opérateur sur place prenant très au sérieux la menace a fait remonter l’information et les services de police de la ville de Montréal se sont rendus sur place pour tenter de résoudre la situation.
Plusieurs dizaines de policiers ont été déployés dont des membres du groupe tactique d’intervention, l’équivalent du RAID au Canada. Le bâtiment a été pris d’assaut par les policiers lourdement armés. Les employés se sont vus escortés mains sur la tête vers la sortie. Nombre d’entre eux s’étaient barricadés sur le toit . La police a procédé à des fouilles minutieuses avant de comprendre qu’il n’y avait en réalité aucune menace et qu’il s’agissait d’une fausse alerte.
C’est donc d’un canular et plus précisément d’un cas de Swatting qu’ont été victimes Ubisoft et ses employés en train de travailler sur Assassin’s Creed Valhalla ou encore le futur Roller Champions. Évidemment, ce genre de pratique est illégal, faisant courir d’énormes risques à toutes les personnes impliquées comme la mort d’un jeune dans le Kansas à cause d’un stupide pari. Le Swatting se fait malheureusement courant chez les gamers et particulièrement chez les streamers qui voit régulièrement les forces de l’ordre impliquées. La police a déjà annoncé avoir ouvert une enquête pour retrouver l’auteur de l’appel anonyme qui a tout déclenché.
Source : Ars Technica