Pillage de carrelage
Au mois d’aout, il y a ceux qui mettent leur maillot de bain pour partir en vacances et puis il y a ceux qui enfilent un gilet jaune et se font passer pour des employés de la ville de Paris afin de piller les mosaïques de notre Invader national. Chacun son truc. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il s’est, semble-t-il, accéléré cet été au point de mettre les réseaux sociaux en ébullition, de décider la Mairie de Paris à porter plainte (pour usurpation) et de pousser la presse nationale à couvrir l’événement (voir les articles de Télérama, Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, Libération…). Alors la question est : pourquoi ? Pourquoi vandaliser des œuvres composées de carreaux de carrelage ou de mosaïques qui n’ont que peu de valeur hors contexte ? La réponse appartient aux deux petits hommes jaunes qui n’ont visiblement rien d’autre de mieux à faire, mais en attendant de trouver une réponse, profitons-en pour visiter les dernières créations d’Invader.
Mohamed Ali : 1 – Ryu : 0
COMBO est un Street Artist français presque exclusivement focalisé, avec beaucoup de talent, sur les détournements d’images, connues de tous ou presque, auxquelles il associe des textes, des éléments ou des personnages issus de la bande dessinée et du jeu vidéo. On a pu par exemple le voir (ou pas…) en 2012 dans la zone interdite de Tchernobyl, pour le premier sinistre anniversaire de la catastrophe de Fukushima, collant de véritables affiches de publicité vantant l’énergie nucléaire ou dans les rues de Honk Kong en 2013 pour y afficher des pages Google censurées par le pouvoir chinois. Les oeuvres de COMBO délivrent très souvent un message, mais pas que, comme en témoigne cette création que l’on a pu voir du côté de la rue Saint-Denis à Paris il y a quelques années.
Batman vs Superman dans les rues de Los Angeles
Thierry Guetta, alias Mr Brainwash, aime bien Madonna, Billie Holiday, Muddy Waters et Los Angeles. Entre autres sources d’inspiration. Mais ce Street Artist qui a investi les galeries d’art depuis longtemps aime aussi les superhéros comme l’atteste par exemple « Batman vs Superman », une œuvre murale réalisée en 2016 dans une rue de la cité des anges.
Deadpool fait le mur à Kuala Lumpur
On reste dans l’univers des superhéros avec un de ceux que l’on préfère, Deadpool, peint de façon magistrale sur un mur de Kuala Lumpur par l’artiste Malaysien Escapeva. Depuis 2006, ce dernier réalise également des œuvres pour des expositions, des timelapses « conceptuels » et a travaillé pour des clients tels que Petronas, Fox Network Group Malaysia, Mini Cooper, Starbucks, Sony, la National Art Gallery, pour n’en citer que quelques-uns.
Tom Bob descend dans les rues de New York
Tom Bob est Newyorkais et n’a pas son pareil pour transformer du mobilier urbain, des tuyaux, des climatiseurs, des poubelles, des compteurs, des citernes, des pierres… bref, tout ce que l’on peut trouver dans la rue et qui n’a pas de grand intérêt esthétique… avant son passage. Après c’est en général très coloré, souvent drôle et toujours pertinent. Pour une visite qui s’impose de son compte Instagram, c’est par-là.
Lego (et Jan Vormann) au secours du patrimoine
Le projet Dispatchwork de l’artiste allemand Jan Vormann continue, depuis 2007, de s’étendre un peu partout dans le monde. En Europe principalement, mais aussi aux États unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Asie… pour plus de 100 villes au total. L’objectif est très simple : utiliser des petites briques Lego multicolore pour « patcher » des murs ou des équipements urbains abimés par le temps. Le projet est ouvert à tous alors si quelques boîtes de Lego trainent chez vous, que vous ne jouez plus avec et que vous avez un peu de temps…
Si près du but…
Toujours très inspiré après toutes ces années de création, le gigantesque street artist français OakOak a dû se faire tout petit et travailler de longues heures au raz du sol au printemps dernier dans une rue de Bruxelles. Et l’on perçoit très bien la frustration des Daltons, enfermés juste en dessous d’un trésor à portée de main (bon d’accord ce n’est qu’une épicerie…).
“Le fils d’un migrant de Syrie”
Le street artist (engagé) britannique Bansky vient très récemment de rebondir à sa manière sur l’actualité brûlante et les conditions de vie déplorables des migrants tentant de survivre dans la jungle de Calais en attentant une hypothétique traversée de la Manche pour rejoindre l’Angleterre. Le plus connu des « artisvistes » y a peint sur les murs de la ville trois œuvres dont un très fuyant Steve Jobs, grandeur nature, encombré d’un baluchon sur l’épaule et d’un iMac à la main. Une manière pour lui de rappeler, à l’entrée même de cette jungle, que le cofondateur d’Apple était lui-même un fils d’immigrant syrien ayant lui aussi en son temps choisi de quitter son pays. Le message est clair, accueillons tous les réfugiés et les migrants pour qu’ils nous enrichissent (dans tous les sens du terme) car parmi eux se cachent peut être de futurs Steve Jobs.
Street art institutionnel
Il s’agit là d’un exemple de street art très officiel et commercial, mais cela reste du street art. Le 1er octobre dernier, les Londoniens ont eu la surprise de contempler cette fresque 3D de 15 mètres sur 7 réalisée par les célèbres spécialistes du trompe-l’œil urbain Joe and Max à l’occasion du lancement du pack aventure Star Wars : Rise against the empire de Disney Infinity 3.0.
Faites de l’art, pas la guerre
Avec en ligne de mire la sortie du 7e opus de la saga, Star Wars a été très naturellement un sujet d’inspiration pour de nombreux artistes depuis plusieurs mois. Le brésilien Eduardo Korba a pour sa part décidé revisiter notre très cher Yoda « façon puzzle » multicolore (sa marque de fabrique) sur un mur de Miami en le transformant pour l’occasion en manifestant pacifiste et pacifique.
Miss Bugs enlève le haut
Bien qu’entouré d’un certain mystère, on croit savoir que Miss Bugs n’est pas une fille, mais une fille et un garçon (Miss et Bugs) et on en apprend un peu plus sur eux en prenant connaissance de leur devise, empruntée à Pablo Picasso : « S’il y a quelque chose à voler, je le vole ». Rassemblés depuis 2007 et désormais familiers des galeries et expositions officielles, cette paire d’artistes s’est essayée avec succès à l’art urbain avec une série d’installations dans les rues de Londres. Pour suivre le travail et l’actualité de Miss Bugs, c’est par là.
Mario fait le mur
Grâce à l’aide financière de la galerie Mathgoth et l’adoubement de la Mairie de Paris, les habitants du 13e arrondissement de Paris peuvent depuis peu profiter du talent de JACE qui s’est réapproprié le jeu Donkey Kong sur cette fresque murale réalisée sur le mur aveugle d’un immeuble d’habitation.
Mario et CHiPs
Un des thèmes préférés du mouvement de street artTrust. ICON, un personnage de la culture populaire aux prises avec le monde réel, localisé ici aux États-Unis sur un mur de Melrose Avenue à Los Angeles.
Street art à l’italienne
Biancoshock vit et travaille principalement à Milan, mais pas que… Inventeur de « l’Ephémèralisme », Il totalise plus de 600 installations aux quatre coins de l’Europe, dont une série baptisée « Votre dernière chance » à Vilnius en Lituanie dont fait partie cette bouche d’égout métamorphosée avec beaucoup d’humour.
Libérez ! Chewbacca !
Street Art Chilango est un collectif de street artists mexicain basé à Mexico travaillant selon leur inspiration, mais aussi sur commande pour réaliser des fresques murales « autorisées ». La question étant de savoir à laquelle de ces deux catégories appartient ce Chewbacca emprisonné rue Frontera y Durango, dans l’enclave artistique qu’est le quartier de Roma Norte. On a notre petite idée.
Invader attaque (encore) la grande pomme – 1/2
Juste avant de se faire arrêter au mois de novembre par la police new-yorkaise pour avoir posé un simple autocollant sur un mur… notre Invader national a eu le temps de célébrer sa « 6e vague d’invasion » de la ville qui ne dort jamais à l’aide de 42 mosaïques originales…
Invader attaque (encore) la grande pomme – 2/2
42 mosaïques parmi lesquelles des Space Invaders, bien sûr, rejoints cette fois par quelques icônes de la culture geek (Les tortues Ninja, Spiderman…) et des artistes célèbres associés à cette ville (The Ramones, Woody Allen, Lou Reed, Andy Warhol…).
Le chirurgien esthétique des cités abîmées
Il y a bien sûr Les Verts, mais dans un tout autre registre on doit désormais considérer OaKoAk comme un des symboles de la ville de Saint-Étienne. Son truc à lui ? Sublimer les imperfections de la ville, des murs, des trottoirs, des barrières, des poteaux, bref… de toutes les petites blessures de la cité, pour les transformer en installations toutes plus drôles et intelligentes les unes que les autres. À Saint-Étienne, mais aussi en Angleterre, en Italie, en Thaïlande, en Chine…
Les fresques qui venaient du froid
Mi-septembre a eu lieu en République Tchèque le Olomouc Streetart Festival qui a présenté durant 5 jours le travail d’artistes spécialisés dans le street art sur très (très) grande surface et une exposition du travail d’artistes européens.
Lego et ses potos
Le CyKlop est un artiste français «né au Havre qui pratique l’art ludique, populaire et souvent interactif ». Son support de prédilection ? Le mobilier urbain, et en particulier les potelets qui envahissent nos villes au moins autant que les sens giratoires envahissent nos campagnes. Mais c’est un autre sujet. Et il s’en est donné à cœur joie en investissant l’espace d’une multitude de petits bonshommes Lego (voir le making of) dans le cadre de L’été au Canal 2014 qui réunissait une trentaine d’artistes sur les rives du canal de l’Ourcq (10 km de berges de Paris Stalingrad à Aulnay-sous-Bois) sur le thème « Jouer avec la ville ».
Si tu vas à Rio
Non, ce n’est pas une rue de Zirdorf en Allemagne où se situe le siège de Playmobil, mais des installations réalisées par le designer Rodrigo Pereira qu’on put croiser les habitants de Rio de Janeiro il y a quelques années.
Signalisation urbaine
Yvan Cash est américain, artiste, réalisateur et éducateur. Dans le cadre du Cash Studio, une structure de création multidisciplinaire, il a conçu l’opération « No-Tech Zone » qui consiste à créer et à installer de « vrais-faux » panneaux d’interdiction dans les parcs de San-Francisco afin d’aider les gens à réfléchir et à remettre en question la place des technologies dans leur vie et leur environnement.
Graffiti itinérant
Un wagon de train de marchandises américain revisité aux couleurs de la manette Nintendo NES mystérieusement signé TEXER et affublé de trois boutons … Il n’en fallait pas plus intriguer un membre de reddit et faire parler la toile …
Pixels coulants
Kelly Goeller alias « kello » a mis à jour son installation pixel pour qui datait de 2008 avec une version survitaminée encore plus irrésistible qu’il a baptisée très logiquement pixel pour 2.0. A la grande satisfaction des passants de la très « hype » Mercer Street à New York.
Tetris tombe sur Sydney
Un classique parmi les classiques du jeu vidéo a été mis à l’honneur en 2009 par la galerie d’art australienne Gaffa avec cette avalanche de briques Tetris dans une petite rue de Sydney.
Il voit des iPod partout
OaKoAk est un street artist français plein de talent qui nous gratifie depuis 2006 de nombreuses œuvres aussi créatives qu’amusantes. Sa cible de prédilection ? Le mobilier urbain. Une bouche d’égout, un peu de peinture et hop… cela devient un iPod.
Spiderman… Spiderman…
Cet originaire de Saint-Étienne (OakOak) ne tire pas son inspiration que de l’univers geek, bien au contraire, mais dès qu’il voit une fissure sur un mur, c’est plus fort que lui, il ne peut s’empêcher de faire entrer en scène Spiderman.
King Kong en exil
Beaucoup se sont très souvent demandés à quoi pouvaient donc bien servir ces petits poteaux d’acier situés dans l’embrasure des portes-cochères. Et bien dans l’univers d’OakOak, cela sert à King Kong pour continuer son combat contre les forces de la civilisation moderne.
Clavier culte
Très simplement baptisée « Clavier » (voir panorama à 360 °), cette sculpture de 16 mètres sur 4 mètres représentant un clavier QWERTY-cyrillique agrandi 30 fois a été installée en 2005 par l’artiste performer russe Anatoly Vyatkin sur les bergesde l’Isset à Iekaterinbourg. Devenue une attraction très populaire aussi bien pour les touristes que pour les habitants de cette ville du sud-ouest de la Russie, elle est composée de blocs de béton de 100 à 500 kg. Cela ne l’empêche pas d’être régulièrement amputée de quelques touches (volées) ou vandalisée (d’un logo Apple sur la touche Windows par exemple). Au grand dam de ses adorateurs et des professionnels de la high-tech russe pour qui elle est presque devenue un lieu de culte et qu’ils ont choisi pour célébrer en 2011 un « IT Day ».
Le tonneau de Donkey Kong
Aiden Glynn est un graphiste et street artist canadien basé à Toronto qui, lorsqu’il lâche sa planche à dessin ou son écran d’ordinateur, aime par-dessus tout disséminer dans sa ville des références à l’univers des jeux vidéo « vintage » de Nintendo. À l’image de ce tonneau que ne renierait pas Donkey Kong et qui n’était à l’origine qu’un simple élément de décoration à la devanture d’un restaurant.
SuperMario Mushrooms
Début 2013, les clients de ce supermarché de Toronto ont dû être fort étonnés de croiser le regard de cette barquette de Super Mushrooms imaginée par Aiden Glynn.
Sabres laser « made in Montpellier »
Le street art peut être le fait d’artistes plus ou moins connus, mais aussi le plus souvent d’anonymes qui tiennent à le rester. Quant aux lieux, soit ils sont facilement identifiables, soit ils restent eux aussi anonymes. Tout ce que l’on sait de cette scène de combat entre Dark Vador et Luke Skywalker c’est qu’elle aurait été réalisée sur un trottoir de l’agglomération de Montpellier.
Dispatchwork
L’artiste plasticien allemand Jan Wormann possède un univers bien à lui et ne dédaigne pas de temps en temps faire quelques incursions dans le street art. Dispatchwork est un projet qu’il a d’abord initié seul en décorant des murs de vieilles pierres à l’aide de briques Lego. Puis il a peu à peu fait tache d’huile et des dizaines d’émules qui y sont allés de leurs installations aux quatre coins du monde.
Fille ou garçon ?
On ignore qui est à l’origine de ce graffiti transformant une vulgaire armoire téléphonique, située à un angle de rue à Nordhausen en Allemagne, en une console Game Boy géante rebaptisée pour l’occasion « Game Girl ». Ce que l’on sait en revanche c’est que la photo a été prise par un certain K. Vetters et que le sexe de l’œuvre fait clairement débat sur Reddit…
8 Bit Lane 1/2
Début 2013, à l’occasion de la sortie du film d’animation Les mondes de Ralph au Royaume-Uni, Disney UK a transformé une partie de la très branchée Brick Lane à l’est de Londres pour y animer pendant trois jours 8 Bit Lane (voir vidéo), un ensemble d’installation composée d’éléments semblant tout droit sortis d’un jeu d’arcade des années 80.
8 Bit Lane 2/2
Des pigeons qui roucoulent (en 8 bits), un taxi londonien, des boîtes aux lettres, un Tetris géant, une caméra de surveillance, un arbre, des nuages, un chien en laisse venant de se soulager… tous à la sauce 8 bits comme il se doit. On a même pu y découvrir à l’angle d’une rue un tuyau noir qui fuit ressemblant étrangement au travail de Kelly Goeller datant de 2008. Ou quand Hollywood s’inspire du travail des artistes urbains (avec ou sans leur bénédiction ?).
Pavé tactile
Ce clavier AZERTY peint sur les pavés d’une rue du centre de Bruxelles ne doit plus être de ce monde à l’heure qu’il est, emporté par la pluie et les passages de la foule. Mais il continue à exister sur le web grâce à un certain Ti.mo.
Window(s) version low-tech
Une maison désaffectée, un peu de peinture… et voilà une fenêtre Windows vintage qui semble tout à fait à sa place. On se demande même comment et pourquoi on n’y a pas pensé avant tant l’association semble évidente. Une très bonne occasion en tout cas de découvrir l’ensemble du travail du grapheur KD (Key Detail), originaire de Minsk en Biélorussie.
Le pape de la french touch
Est-il encore utile de le présenter ? Invader (ou Space Invader), ancien élève des Beaux-arts de Rouen, sème ses petits envahisseurs sur toute la planète depuis 1998 en virtuose du « pixel-street-art » et en utilisant exclusivement des carreaux de mosaïque.
Street art et pixel art en fusion
Paris bien sûr, mais aussi Londres, Genève, Los Angeles, Rome, Honk Kong ou… Clermont-Ferrand. Les centaines d’installations dont Invader est l’auteur ont la particularité d’être à la fois discrètes et parfaitement intégrées à l’environnement urbain sans presque jamais passer inaperçues.
« Le Mur » de Game of Thrones s’installe à Londres – 1/2
Le 17 février dernier, pour célébrer la sortie en DVD/Blu-Ray Game of Thrones Saison 3 (et peut être aussi pour faire monter la pression avant le début de la saison 4 le 6 avril prochain …), HBO a fait appel à la superstar du street art britannique Joe Hill, de 3D Joe And Max, pour peindre un gigantesque trompe-l’œil de l’effroyable mur de glace dans une rue de Londres.
« Le Mur » de Game of Thrones s’installe à Londres – 2/2
Alors que le « vrai » mur de glace imaginé par Georges R. R. Martin est censé mesurer 480 km de long et 200 mètres de haut, cette fresque ne mesurait « que » 10 mètres sur 7,5 mètres. Assez en tout cas pour impressionner bon nombre de passants. Mais pas tous…
Plus de 400 œuvres éphémères
Fra.Biancoshock est un street artist italien à l’origine de ce qu’il nomme l’éphémèralisme et qu’il définit comme «une démarche artistique basée sur l’impermanence d’une expérience qui demande à être sculptée dans l’esprit de l’observateur, même si elle n’est plus visible ». Tout simplement. Il confesse avoir réalisé à ce jour plusieurs centaines d’œuvres en Italie, principalement, mais aussi en Espagne, au Portugal, en Croatie, à Singapour, en Malaisie… avec une force créative qui semble sans limites et un sens de l’humour certain.
Mario débarque à New York
Notre Invader national a visiblement inspiré cet autre street artist new-yorkais qui a décliné l’exercice avec le très sympathique Mario.