Les débits descendants de Starlink s’améliorent sensiblement dans le monde, comme le montre le dernier rapport d’Ookla que nous vous résumons ci-dessous.
Starlink avait atteint les 100 000 utilisateurs en août dernier. Et le fournisseur d’accès à Internet par satellite en compte désormais plus de 400 000, éparpillés dans le monde entier. Pour rappel, le service de SpaceX a pour vocation d’apporter une connexion Internet dans les zones mal ou non-desservies par les structures terrestres. Tous les utilisateurs ne sont pas logés à la même enseigne en matière de débits et de latence mais les progrès sont là, souligne Ookla dans son dernier rapport.
Starlink : 131,12 Mbps de débit descendant médian en France
En Europe, la vitesse de téléchargement médiane dépasse invariablement les 100 Mbps dans les pays où le service est disponible. À titre de comparaison, celle des FAI fixes dépasse les 100 Mbps seulement en Espagne, au Portugal et aux Pays-Bas au cours de la période donnée. Avec Starlink, c’est la Lituanie qui s’en sort le mieux (160,08 Mbps), suivie de la Belgique (147,85 Mbps), de la Slovaquie (146,25 Mbps), de la Croatie (136,00 Mbps) et de l’Autriche.
Dans nos contrées, la vitesse de téléchargement médiane avec Starlink atteint quant à elle les 131,12 Mbps (contre 99,06 pour le haut débit fixe). En upload, la vitesse médiane est de 16,45 Mbps (contre 86,06 Mbps pour les FAI fixes). De son côté, la latence médiane hexagonale de Starlink s’élève à 48 ms (contre 12 ms). Des écarts marqués qui sont toutefois logiques, le délai de transmission étant bien plus conséquent qu’avec des infrastructures terrestres.
Pour l’anecdote, un utilisateur allemand de Starlink avait obtenu un débit record de près de 650 Mbps il y a un an.
Débits Starlink : quid du reste du monde ?
Entre le premier trimestre de 2021 et 2022, les débits descendants ont augmenté de 38 % aux États Unis et de 58 % au Canada. Concrètement, les utilisateurs américains obtiennent des vitesses médianes de 90,55 Mbps en download. Celles-ci se hissent jusqu’aux 97,40 Mbps au Canada. Concernant le débit montant, les vitesses médiannes ont diminué d’au moins 33 % aux États-Unis (9,33 Mbps au premier trimestre 2022) et d’au moins 36 % au Canada (10,70 Mbps).
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Quant à la latence médiane de Starlink, celle-ci a augmenté légèrement, passant de 40 à 43 ms aux États-Unis et de 51 à 55 ms au Canada. “Pour de nombreux utilisateurs de Starlink, nous pensons que ces changements sont négligeables”, souligne Ookla. Par ailleurs, le Mexique décroche la palme des débits descendants d’Amérique du Nord de Starlink avec 105,91 Mbps.
En Amérique du Sud, le Chili peut se targuer d’avoir la vitesse de téléchargement médiane la plus rapide de la région (110,49 Mbps) avec Starlink. En Océanie, le service d’Elon Musk permet un débit descendant médian de 124,31 Mbps en Australie et de 118,70 Mbps en Nouvelle-Zélande.
Source : Ookla