L’hyperespace est l’un des concepts les plus emblématiques de Star Wars, permettant aux vaisseaux stellaires de voyager à travers la galaxie en quelques instants. Mais en fait, comment est-ce que ça marche exactement ?
La vitesse de la lumière est considérée comme une limite pour toute matière, énergie ou signal transportant des informations dans l’espace. Star Wars a toutefois introduit l’idée de l’hyperespace : une forme de voyage qui permet aux vaisseaux stellaires de voyager à travers la galaxie en quelques instants. Bien que l’idée soit facile à saisir, son fonctionnement est en réalité un peu plus compliqué.
L’hyperespace, qu’est-ce que c’est ?
Comme l’indique le Star Wars Wiki, l’hyperespace est une « dimension alternative » qui ne peut être atteinte qu’en voyageant à la vitesse de la lumière au minimum. Cette dimension permet aux vaisseaux d’emprunter des routes hyperspatiales sur de longues distances. Ce n’est donc pas une vitesse à proprement parler, mais plutôt, une dimension différente de l’espace-temps.
Ainsi, l’hyperespace est considéré dans le lore de Star Wars comme une dimension superposée à l’univers réel. Cela signifie que lorsqu’un vaisseau se balade d’un bout à l’autre de l’univers, il ne va pas seulement plus vite que la lumière : il change de dimension, l’hyperdrive du moteur aidant à préserver la masse et la structure du vaisseau.
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À ce sujet, si l’hyperdrive est absolument obligatoire pour pouvoir sauter dans l’hyperespace, l’Empire est seul à savoir comment désactiver cet objet si précieux à distance. L’Empire possède en effet des « vaisseaux interdicteurs » qui, lorsqu’ils désactivent l’hyperdrive d’un vaisseau, l’empêche de sauter ou l’éjecte instantanément de l’hyperespace, confrontant les passagers à une mort quasi certaine.
Une origine naturelle, mais encore peu connue
Dans Star Wars, les voyages en hyperespace se sont d’abord produits dans la nature. Star Wars Rebels nous apprend que des baleines spatiales géantes, connues sous le nom de Purrgils, pouvaient voler à travers la galaxie et avaient même la capacité de voyager dans l’hyperespace.
Une race mentionnée pour la toute première fois dans le roman Tarkin, de James Luceno. Et bien que l’origine de l’hyperespace artificiel ne soit pas encore connue dans le lore de la saga, nous savons qu’il existe depuis le début de la République, au minimum.
Un moyen de transport extrêmement balisé
L’un des problèmes de ce voyage dimensionnel est que les propriétés physiques des objets célestes, bien que situés dans une autre dimension, sont toujours présentes (le lore les appellent « ombres de masse »). C’est pour cela qu’il existe des routes bien tracées que les voyageurs empruntent afin d’éviter toute collision.
C’est d’ailleurs ce qui rend les voyages dans les régions inconnues de la galaxie si dangereux : les pilotes doivent « deviner » leurs sauts dans l’hyperespace et espérer qu’ils n’entreront pas en collision avec un objet inconnu.
Dans Star Wars épisode IV : Un Nouvel Espoir, Han Solo explique également que sortir à n’importe quel moment de l’hyperespace peut projeter le vaisseau dans une étoile, dans le puits de gravité d’une planète ou même, dans une anomalie spatiale.
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L’hyperespace, une dimension encore peu exploitée dans l’univers de Star Wars
L’un des visuels les plus emblématiques de la franchise est lorsqu’un vaisseau entre dans l’hyperespace. Cet effet est appelé pseudomotion (« pseudo-mouvement ») dans le roman Thrawn, sorti en 2017 : lorsqu’ils entrent (ou sautent) dans l’hyperespace, les vaisseaux émettent une sorte d’énergie unique, appelée radiation de Cronau. Elle est notamment détectable par les scanners des Destroyers Stellaires de classe Impérial de la Marine Impériale.
Il reste toutefois beaucoup d’inconnues sur cette mystérieuse dimension. Tout comme la Force, l’hyperespace est quelque chose que les personnages de Star Wars ont l’habitude de voir ou d’utiliser, mais qu’ils ne comprennent pas entièrement.
Sources : Tarkin (roman), Star Wars : L’Encyclopédie des personnages, Star Wars : Solo : Le Guide Visuel