Une taxe de 1,75% sur le chiffre d’affaires des plateformes de streaming musical pourrait être mise en place pour soutenir l’industrie. Mais cette taxe ne risque-t-elle pas d’augmenter le prix de l’abonnement à ces services ?
Si beaucoup écoutent de la musique sur les plateformes de streaming comme Spotify, Deezer ou Apple Music, ce modèle économique est loin d’être rentable pour la création. L’État réfléchit donc à un cercle vertueux aussi efficace que le CNC pour le cinéma avec la mise en place d’une taxe de 1,75% du chiffres d’affaires des services de streaming musical. YouTube et TikTok sont également concernés malgré leur gratuité. Le prix des abonnements pourrait donc augmenter.
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Une taxe de 1,75% du chiffre d’affaires des plateformes
Julien Bargeton (Renaissance) travaille sur une taxe concernant le streaming musical avec la possibilité de prélever 1,75% du chiffre d’affaires des plateformes payantes et gratuites. YouTube ou TikTok n’y échappent donc pas. Vers une augmentation du prix de l’abonnement pour les consommateurs ?
Julien Bargeton rassure en interview pour Les Échos en prenant l’exemple de Netflix qui contribue au financement de notre industrie audiovisuelle sans augmenter ses prix pour autant : « Les 15 centimes par abonnement que cela représente ne seront pas nécessairement répercutés ».
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Le prix de l’abonnement sur le point d’augmenter ?
Pourtant, le Centre National de la Musique qui a été créé en 2020 manque cruellement d’argent malgré les sommes investies par le gouvernement et la taxe sur les billets du spectacle vivant.
Même si différentes mesures ont été mises en place, le rapport de Julien Bargeton parle d’un trou de 30 à 40 millions d’euros. La taxe de 1,75% du chiffre d’affaires des plateformes de streaming musical doit rapporter 20 millions de dollars. Il est donc difficile de concevoir comment le prix de l’abonnement pourrait ne pas augmenter pour les consommateurs.
Dans les faits, ce sont les plateformes de streaming musical qui décideront d’augmenter, ou pas, les tarifs. Cette taxe sera étudiée en 2024 dans le cadre du projet de loi de finances. Rendez-vous dans les mois à venir.
Source : Les Échos
