Speedy indique avoir été visé par une cyberattaque perturbant fortement son activité depuis vendredi dernier. L’entreprise française prévient que les données personnelles de ses clients pourraient être compromises.
De grandes entreprises et institutions ont été victimes d’attaques informatiques ces derniers mois. En mars dernier, la Fédération française de football se faisait pirater, les hackers se retrouvant avec les numéros de licence de nombreux joueurs amateurs.
L’impact d’une cyberattaque peut être considérable, ce que n’espèrent certainement pas les clients de Speedy. L’entreprise d’entretien et de réparation automobile est victime d’une attaque informatique perturbant grandement son activité et menaçant les données personnelles des consommateurs.
Speedy victime d’une cyberattaque, vos données personnelles sont probablement compromises
Speedy indique dans un communiqué publié sur son site Internet avoir détecté un incident de cybersécurité. Depuis ce vendredi 19 avril, la prise de rendez-vous en ligne est indisponible. Pour contacter un centre, il faut le faire par téléphone ou s’y rendre physiquement. Surtout, cette cyberattaque met en danger les informations personnelles des clients de Speedy.
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« Nous avons immédiatement mobilisé nos équipes d’experts et nos partenaires spécialisés dans la gestion de ce type d’incident, afin de prendre les mesures de protection nécessaires, puis mener les investigations appropriées. Il est possible que certaines de vos données personnelles aient été compromises », précise Speedy dans son communiqué.
Malheureusement, si vous êtes client de Speedy, vous ne pouvez pas faire grand-chose d’autre qu’espérer que vos données ne se retrouvent pas entre les mains des responsables de la cyberattaque. Généralement, les pirates informatiques revendent ces informations sur le dark web ou s’en servent pour vous contacter en usurpant l’identité de l’entreprise ciblée. Méfiez-vous donc des SMS et mails que vous recevrez dans les prochaines semaines.
De son côté, Speedy indique que l’incident a déjà été signalé à la CNIL. Voilà une nouvelle attaque important à gérer pour la Commission nationale de l’informatique et des libertés après celle visant Viamedis et Almerys, deux opérateurs assurant la gestion du tiers payant, en février dernier.
