Sony Japon a lancé un nouveau programme pour mettre son chien-robot mythique Aibo à la retraite. Avec cette initiative, les clients peuvent donner leur appareil pour qu’il soit remis en état et utilisé comme soutien émotionnel dans des maisons de retraite.
En matière de robots-chiens les dernières initiatives font froid dans le dos : en 2021, l’armée américaine testait des “robots chiens” équipés de fusils d’assaut. Pire encore, un an plus tard, une entreprise russe dévoilait un chien-robot armé d’un lance-roquettes. Décidément, le sort du chien-robot ressemble un peu trop à celui de son pendant réel, employé depuis des millénaires à la guerre.
Pourtant les premières initiatives en la matière était beaucoup plus sympathiques. Mais si rappelez-vous, ils faisaient un tabac au début des années 2000 : les robots-chiens Aibo de Sony . Ces appareils avaient connu un tel succès que Sony s’était lancé dans un reboot de ce “chien de divertissement autonome“, il y a cinq ans avec le Aibo ERS-1000.
S’il y a bien quelque chose que ces machines ne connaîtront jamais, c’est l’euthanasie que doit malheureusement subir le meilleur ami de l’homme à la fin de sa vie. S’ils sont correctement traités, leur corps de métal ne tombe jamais malade et il faut leur trouver une occupation jusqu’à ce qu’ils partent à la casse.
Sony ne veut pas que vous jetiez ses chiens-robots à la poubelle
Sony Japon lance ainsi un nouveau plan de mise à la retraite de ses robots, une initiative qui vise à éviter de les voir partir à la poubelle dès lors que leur maître en est lassé. Le géant nippon lance ce “programme de parents adoptifs Aibo“, afin que les propriétaires d’ERS-1000 qui ont annulé leur abonnement à Aibo Cloud puissent donner leur gadget pour une bonne cause.
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Si l’on en croit la traduction automatique du communiqué de presse japonais, Sony remettra ces robots-chiens ERS-1000 en état. Il seront ensuite donnés à des établissements médicaux ou… des maisons de retraite, qui pourraient bénéficier de robots de soutien émotionnel tels qu’Aibo. Sony prévoit tout de même de facturer aux “parents adoptifs” d’Aibo une somme non divulguée pour ce service et précise que certains dons pourront être utilisés pour aider à entretenir d’autres Aibo.
Aibo n’a pas été commercialisé qu’en tant que dispositif de soutien émotionnel, mais il remplit bien cette fonction. Il réagit à la voix et au toucher (avec divers capteurs pour les caresses) et dispose même d’une caméra nasale qui l’aide à reconnaître les membres d’une famille. Il n’a cependant pas la capacité de rire au bon moment et de la bonne manière.
Pour les personnes qui ne peuvent pas interagir avec un vrai chien, Aibo est un bon ersatz. Le Japon est un pays qui est friand de robots de soutien émotionnel en général, le programme apparaît ainsi comme un bon moyen de recycler les Aibo usagés.