Une nouvelle enquête accuse les smartphones OnePlus, Oppo et Xiaomi de pratiquer un espionnage massif via des logiciels espions. Ce n’est pas la première fois que les constructeurs chinois sont visés par de telles accusations.
Rien de nouveau sous le soleil. Les constructeurs chinois de la tech sont souvent accusés d’ingérences et autres piratages. Le marché de la téléphonie n’y échappe pas et voilà plusieurs années que Huawei est ciblé par le gouvernement américain.
Les choses ne s’améliorent pas puisque que OnePlus, Oppo et Xiaomi sont pointés du doigt pour installer des logiciels espions sur leurs smartphones.
À lire > Accusé d’espionnage, Huawei poursuit des journalistes français en diffamation
La surcouche MIUI de Xiaomi mise en cause
C’est une nouvelle étude qui a été publiée et elle porte sur les données transmises par les systèmes préinstallés des smartphones OnePlus, Oppo et Xiaomi. Les chercheurs de cette enquête estiment que ces téléphones sont bourrés de logiciels espions qui collectent toutes les données privées des utilisateurs.
Par exemple, la surcouche constructeur MIUI de Xiaomi est accusée d’avoir de hauts privilèges pour récupérer des informations sensibles (identifiants, numéro de téléphone, géolocalisation, applications installées…) vers des serveurs.
Forcément, dans un contexte de « Guerre froide technologique » entre l’Occident et la Chine, l’attention se porte sur une exploitation de ces données par le gouvernement chinois. Bien évidemment, ce ne sont que des accusations. Cela ne veut pas dire que OnePlus, Oppo ou Xiaomi espionnent vraiment la population pour le compte d’un État.
Des constructeurs à l’énorme popularité
Cette conclusion arrive alors que OnePlus, Oppo et Xiaomi ont une large place sur la scène mondiale de la téléphonie. Ces constructeurs se démarquent par des modèles performants à des tarifs moins élevés que chez des concurrents comme Apple, Samsung ou Google. En Occident, beaucoup possèdent des smartphones de ces sociétés. Rien que le OnePlus 11 a été lancé avec succès grâce à ses belles caractéristiques.
Mais plane toujours l’ombre d’un espionnage massif orchestré par le gouvernement chinois. Bien évidemment, les marques chinoises s’en défendent.
Rappelons qu’en 2022, Xiaomi a imposé les Redmi Note 11 et Redmi 9A parmi les plus vendus des smartphones. Preuve que malgré les soupçons d’espionnage, ces craintes échappent aux consommateurs (ou sont ignorées) qui plébiscitent toujours autant ces téléphones.