L’Agence Spatiale Européenne annonce que le satellite ERS-2 de plus de deux tonnes arrivera dans l’atmosphère en retour incontrôlé ce mercredi. L’ESA estime que le risque pour les habitants de la Terre n’est pas nul, mais rassure tout de même la population.
Plusieurs milliers de satellites se trouvent en orbite autour de la Terre. De nombreux d’entre eux appartiennent à SpaceX, qui va bientôt faire descendre une centaine de satellites dédiés au réseau Starlink en raison de défaillances importantes.
La descente qui prendra plusieurs semaines sera contrôlée et ne représentera donc aucun danger pour les habitants de notre planète. En revanche, un satellite européen de grande taille, lui, est dans une situation critique. Son entrée dans l’atmosphère terrestre est prévue pour ce mercredi, mais les spécialistes de l’ESA ne savent pas où il arrivera.
Un satellite en retour incontrôlé arrivera dans l’atmosphère terrestre ce mercredi
Après 16 ans d’opérations, l’Agence Spatiale Européenne a pris la décision de mettre fin aux opérations d’ERS-2 et de désorbiter le satellite en 2011. Le satellite European Remote Sensing 2 (ERS-2) de l’Agence Spatiale Européenne se dirige donc lentement vers l’atmosphère terrestre depuis.
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Sa date d’entrée dans celle-ci restait aussi très floue, mais les dernières prévisions de l’ESA l’annoncent pour ce mercredi. Problème, les opérateurs européens ne savent pas du tout où atterrira l’engin. 66 manœuvres de désorbitation en juillet et août 2011, mais elles ont vidé les réservoirs d’ergols du satellite.
À cause de cela, il ne dispose plus d’assez de carburant pour que les spécialistes s’assurent qu’il tombe dans l’océan. Existe-t-il un risque pour les habitants de la Terre, sachant que l’engin pèse plus de deux tonnes ?
« L’ERS-2 se brisera en fragments à environ 80 km au-dessus de la surface de la Terre et la grande majorité d’entre eux se consumeront dans l’atmosphère. Certains fragments pourraient atteindre la surface, où ils tomberont probablement dans l’océan. Aucun de ces fragments ne contiendra de substances toxiques ou radioactives », rassure l’Agence Spatiale Européenne sur son site officiel.
Cela signifie que le risque n’est pas nul, mais qu’il reste particulièrement faible. L’ESA tempère davantage la situation en indiquant que « le risque annuel qu’un être humain soit blessé par un débris spatial est inférieur à 1 sur 100 milliards ».
Vous avez trois fois plus de chances d’être touché par une météorite et 65 000 fois plus de risque d’être frappé par la foudre, par exemple. Rassurez-vous, la majorité des astéroïdes se désagrègent dans l’atmosphère, même si cinq grosses météorites sont déjà arrivées sur Terre.
- Le satellite ERS-2 arrivera dans l’atmosphère terreste ce mercredi en retour incontrôlé
- Les opérateurs de l’ESA ne savent pas où il atterrira
- L’Agence Spatiale Européenne indique que le risque pour la population est minime
- Aucun des fragments du satellite ne contiendra de substances toxiques ou radioactives