Dans la famille des phénomènes inexplicables sur Internet voici le retour en grâce de Rick Astley et de son tube presque indémodable « Never gonna give you up ». Cet ex éphèbe à la voix de crooner est plus que jamais à la mode depuis quelques jours. La raison : le « rick-rolling », nouveau jeu des internautes américains qui est en passe de traverser l’Atlantique.
Rick Astley est de retour
Le principe est des plus simples : faire écouter à un autre internaute, sans que celui-ci s’y attende, le fameux tube du chanteur britannique. Par un lien, habilement glissé dans un mail ou dans un article sur Tom’s Guide par exemple, vous redirigez votre « victime » incrédule vers le clip culte de Rick Astley. Faites les cliquer sur votre lien et votre « rick-rolling » sera réussi.
Le rick-rolling est-il un acte politique ?
Derrière ce jeu à priori anodin, qui aurait très bien pu figurer dans notre sélection des poissons d’avril sur ordinateur, se cacherait un groupe activiste aux prétentions bien plus sérieuses. En effet, à l’origine de cet improbable come back, se trouveraient les « Anonymous », des web-militants partis en guerre contre l’Eglise de scientologie depuis le 10 février dernier. Ce jour-là, lors d’une manifestation organisée simultanément dans plusieurs villes à travers le monde (New York, Londres, Seattle..), les opposants à la scientologie avaient pris pour slogan le titre de la chanson de Rick Astley, traduisez « Je ne te laisserais pas tomber ».
Depuis, se faire « rick-roller » est devenu presque commun puisqu’ils sont déjà huit millions à s’être vus redirigés vers le site « Yougotrickrolled ». Le phénomène, déjà répandu Outre-Atlantique a déjà touché la Grande Bretagne. Il ne lui reste plus qu’à traverser la manche pour redonner définitivement une seconde vie à Rick Astley.