C’est la fin de Salto, le service français de vidéo à la demande par abonnement. Un peu plus de deux ans après sa sortie, le Netflix à la française est un fiasco complet. Il va être placé en liquidation judiciaire dans les prochains jours.
Lancé en octobre 2020 par TF1, M6 et France Télévisions, Salto était le concurrent français de Netflix. L’heure de la fin a cependant sonné pour le service de vidéo à la demande par abonnement. Comme Le Figaro l’a rapporté, la dissolution de Salto sera actée dans les jours qui viennent au cours d’une assemblée générale.
Le clap de fin de Salto approche ainsi à grands pas un peu plus de deux après son lancement. Faute d’avoir trouvé un potentiel acheteur pour reprendre la société, Salto va être placé en liquidation judiciaire dans les jours prochains.
Salto n’a pas trouvé de repreneur, sa dissolution était inévitable
La dissolution de Salto a été envisagée en janvier à l’occasion d’un comité social économique (CSE) central extraordinaire chez France Télévisions. Comme Antoine Chuzeville qui est le représentant syndical SNJ au CSE central l’avait déclaré, « la dissolution n’est pas actée, si elle l’est ce ne sera pas devant les instances de France Télévisions mais devant celles de Salto ». La dissolution de la plateforme était inévitable sans repreneur. Antoine Chuzeville avait lui-même confirmé que : « s’il n’y a pas de repreneur dans les jours ou semaines qui viennent, ce sera la dissolution ».
Suite au désengagement de TF1 et M6 vis-à-vis de Salto à la fin de l’année 2022, l’avenir du service SVOD était incertain. C’est donc un fiasco pour le Netflix à la française. Il aura survécu pendant un peu plus de deux ans avant de devoir fermer définitivement ses portes. La gestion de Salo sera d’ailleurs confiée à un mandataire judiciaire jusqu’à ce qu’elle mette la clé sous la porte.
En ce qui concerne la quarantaine de salariés qui travaillent chez Salto, ceux qui étaient déjà chez TF1, M6 ou France Télévisions seront repris par l’entreprise originale. Les autres salariés qui ont été directement recrutés par Salto se verront offerts un poste chez l’un des trois groupes français.
Source : Le Figaro
