L’agence spatiale britannique a confié un budget de plus de 3 millions de livres sterling à Rolls-Royce pour développer un micro-réacteur nucléaire. L’agence britannique insiste sur la fiabilité du nucléaire pour alimenter une future base lunaire et permettre l’exploration de l’univers.
Pour mettre en place le GPS et Internet à haut débit autour de la Lune, il faudra de l’électricité. Voilà que l’agence spatiale britannique (UKSA) pourrait aider la NASA dans cet objectif. En effet, l’UKSA a annoncé aujourd’hui l’octroi d’un financement à Rolls-Royce pour la construction d’un réacteur nucléaire qui alimenterait une future base lunaire. Précisons qu’il s’agit ici de Rolls-Royce PLC, entreprise spécialisée dans l’aéronautique, à ne pas confondre avec Rolls-Royce Motors, plus connue pour ses voitures de luxe.
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Ce financement de 2,9 millions de livres sterling (un peu plus de 3,3 millions d’euros) accordé par l’agence spatiale britannique fait suite aux 249 000 livres sterling (284 641 euros) de l’année dernière assurant l’étude initiale de Rolls-Royce.
Un micro-réacteur nucléaire Rolls-Royce aux grandes ambitions
Ainsi, les ingénieurs de Rolls-Royce travaillent à la construction d’un micro-réacteur nucléaire. Celui-ci permettrait d’alimenter « les systèmes de communication, les systèmes de survie et les expériences scientifiques » de la base lunaire. Micro, car sa petite taille permettrait de l’installer facilement sur la surface du satellite. De même, le nucléaire a l’avantage sur les panneaux solaires de fonctionner indépendamment de la lumière du soleil.
Rolls-Royce travaillera avec plusieurs organisations sur ce projet qui « fournira une première démonstration d’un réacteur nucléaire modulaire lunaire britannique ». Ce seront notamment le centre de recherche sur le nucléaire de l’université de Sheffield, ainsi que l’université d’Oxford qui participeront au développement.
Paul Bate, directeur général de l’agence spatiale britannique, déclarait que les recherches de Rolls-Royce « pourraient jeter les bases d’une présence humaine continue sur la Lune, tout en renforçant le secteur spatial britannique au sens large, en créant des emplois et en générant d’autres investissements ».
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Après la présentation de la nouvelle combinaison que les astronautes porteront pour revenir sur la lune par la NASA, c’est un pas de plus pour un retour de l’humanité sur notre satellite. Ce sont actuellement trois pays qui s’efforcent d’envoyer des spationautes sur la lune : les États-Unis, le Japon et la Chine. Actuellement, Rolls-Royce estime que son microréacteur ira sur la Lune en 2029.
Source : Rolls-Royce