Un petit génie de la programmation a réussi à utiliser ChatGPT sur un ordinateur IBM de 1984 tournant sous MS-DOS. Le passionné de rétro-informatique s’est donné à fond pour permettre à l’IA d’OpenAI de lui parler sur un écran digne de Fallout New Vegas.
ChatGPT peut être très utile pour toutes sortes de situations et vous pourriez avoir besoin de l’IA à n’importe quel moment. Dernièrement, c’était une étudiante qui faisait sauter une amende grâce au chatbot d’OpenAI. Seulement parfois, le seul ordinateur à votre disposition est un IBM5155 de 1984 tournant sous MS-DOS. Parfois. Aucun problème, Yeo Kheng Meng, un petit génie de la retro-informatique, s’est chargé d’y adapter ChatGPT.
Il avait par le passé déjà adapté la messagerie professionnelle Slack à Windows 3.1. Il fallait encore augmenter le challenge et le savant fou n’a pas hésité à utiliser l’ordinateur le plus vieux en sa possession. Celui-ci présente une configuration hardware qui ne ferait assurément pas tourner Crysis :
- Processeur Intel 8088 4.77Mhz
- 640KB de RAM
- Carte graphique CGA ISA
- Adaptateur Ethernet NE2000-compatible ISA
- Contrôleur de disque XT-IDE ISA
- MS-DOS 6.22
La technologie était encore balbutiante à cette époque : MS-DOS n’a pas de capacités de réseau natives, c’est pourquoi il lui a installé l’adaptateur Ethernet mentionné ci-dessus. De plus, l’IBM5155 a une faible puissance de traitement, “ce qui présente des difficultés supplémentaires lors du codage” précise Yeo Kheng Meng sur son blog.
ChatGPT tourne comme un charme sur MS-DOS
Celui-ci a réussi à faire marcher ChatGPT sur l’ordinateur en le programmant avec un compilateur capable de cibler les vieux systèmes d’exploitation comme DOS 16 bits. Il a ensuite programmé à la main l’API pour communiquer avec ChatGPT. Pour tester son programme, il a utilisé une machine virtuelle sous Virtualbox. Seul (petit) élément de triche, un ordinateur moderne servait d’intermédiaire pour le cryptage HTTPS car l’ordinateur IBM n’en est pas capable, ou alors demanderait un travail de codage titanesque. On saluera tout de même la performance.
Dans la vidéo ci-dessous, on peut observer que le chatbot d’OpenAI tourne comme un charme. Vous remarquerez la faible vitesse de frappe du programmeur : celui-ci précise que le clavier n’est pas la disposition à laquelle il est habitué et qu’il se trouvait au sol pour taper.
Source : Yeo Kheng Meng