Un conducteur qui roulait à 275 km/h sur l’autoroute A29 a été relaxé par le tribunal de police de Dieppe, en Seine-Maritime. La raison ? Le radar qui l’a contrôlé n’était pas homologué pour des vitesses supérieures à 250 km/h.
Un conducteur qui roulait à 275 km/h sur l’autoroute A29 a été relaxé par le tribunal de police de Dieppe, en Seine-Maritime. La raison ? Le radar qui l’a contrôlé n’était pas homologué pour des vitesses supérieures à 250 km/h, rapporte le site actu.fr. Une décision qui pose la question de la fiabilité des radars et des limites de vitesse en France.
Flashé à 275 km/h, il échappe à la sanction grâce à une faille technique
Le conducteur, originaire de Rouen, a été flashé le 12 juin dernier sur l’autoroute A29, près d’Illois. Il roulait à 275 km/h, soit 145 km/h au-dessus de la limite autorisée. Il risquait une lourde amende, une suspension de permis, une confiscation de son véhicule et un retrait de six points. Mais son avocat, un expert parisien du droit routier, a réussi à faire annuler la procédure en invoquant la notice technique du radar.
Selon cette notice, le radar n’était pas certifié pour des vitesses au-delà de 250 km/h. L’avocat a donc soutenu que la mesure de 275 km/h n’était pas fiable, car elle dépassait la capacité du radar. Le Parquet a reconnu la validité de cet argument, et le président du tribunal a prononcé la relaxe du conducteur. Une relaxe qui pourrait faire jurisprudence pour d’autres cas similaires, même si ceux-ci sont rares.
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Pour mémoire, l’excès de vitesse supérieur à 50 km/h est une infraction grave, sanctionnée par des peines sévères (amende jusqu’à 1 500 €, suspension jusqu’à 3 ans du permis, obligation de stage, etc.). Il existe cependant des recours (administratifs et judiciaires) qu’il est possible de solliciter auprès d’un avocat spécialisé dans le droit routier.
Le cas de ce Rouennais relance le débat sur les limites de vitesse en France. Alors que, sur autoroute et par beau temps, la vitesse est limitée à 130 km/h dans notre pays, certains pays européens envisagent de la relever à 150 km/h, comme la République Tchèque ou l’Italie. Ces pays invoquent des raisons de sécurité, en estimant que des vitesses plus élevées rendent les conducteurs plus attentifs et responsables.
Outre les dispositifs qui contrôlent la vitesse, il existe désormais des radars qui mesurent le bruit des véhicules et d’autres qui contrôlent les voies de covoiturage.
