Lors de la campagne, Emmanuel Macron avait promis qu’il supprimerait la redevance audiovisuelle. Une mesure attendue de pied ferme par les usagers qui devrait se mettre en place dès cette année.
Tous les ans, chaque foyer fiscal possédant un téléviseur (ou tout dispositif assimilé) doit s’acquitter de la contribution à l’audiovisuel public. Celle-ci s’élève à 138 euros en métropole et à 88 euros dans les départements d’outre-mer. Elle permet de financer le secteur public à savoir : France Télévisions (France 2, France 3, France 4, etc), Arte France mais aussi les chaînes de Radio France et de France Médias Monde. L’Institut national de l’audiovisuel en bénéficie également.
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait assuré qu’il souhaitait établir un budget pluriannuel de l’audiovisuel public afin de mettre fin à la redevance audiovisuelle connue désormais sous le nom de contribution à l’audiovisuel public. Il se distinguait ainsi de sa rivale Marine Le Pen qui souhaitait tout bonnement privatiser l’audiovisuel public.
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Contribution à l’audiovisuel public : bientôt un mauvais souvenir
Alors que le président sortant a été réélu au second tour, il compte bel et bien tenir cette promesse. L’objectif étant d’améliorer le pouvoir d’achat des Français qui fait grise mine. Les grandes manœuvres sont d’ailleurs déjà en cours. Lors du conseil des ministres, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a souligné qu’elle sera “supprimée de manière pérenne dès cette année”. Et de promettre que l’audiovisuel sera financé sans mettre à mal le pluralisme et l’indépendance des médias.
Cette suppression sera effective grâce à un projet de loi de finances rectificative qui sera présenté à l’issue des législatives. Reste désormais à savoir quel mécanisme permettra de financer l’audiovisuel public. Plusieurs voix se sont élevées à ce sujet, craignant de voir l’indépendance des médias s’étioler.
À l’époque de la campagne, Macron avait toutefois rappelé que les budgets de l’audiovisuel public étaient déjà alimentés par l’État à raison de “plusieurs centaines de millions d’euros par an”. Ainsi, la redevance n’assurait pas l’indépendance des médias publics. D’où la volonté du président de mettre en place “un budget avec de la visibilité pluriannuelle” afin que le gouvernement n’ait pas à procéder à une régulation au cours de l’année.
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