En Île-de-France, des malfrats ont mis en place une escroquerie aussi complexe que lucrative. Lorsque des client tapaient leur code sur un terminal de paiement, celui-ci se téléportait sur un DAB situé à quelques encablures. Le malfaiteur n’avait alors plus qu’à se servir.
Les arnaques à la carte bleue sont devenues légion, d’autant plus depuis que nous avons basculé dans l’ère numérique. Des malfrats manient notamment le “spoofing”, une technique qui consiste à vous soutirer vos identifiants bancaire en se présentant sous la bannière de votre banque. Tirant profit du progrès technique exponentiel, certains vont encore plus loin.
Comme le révèle 20 Minutes, deux individus ont été rattrapés par la patrouille à Paris. Dans la foulée, ils ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée et extraction frauduleuse de données. Voici comment fonctionnait leur procédé insidieux. Les deux quarantenaires de nationalité bulgare avaient installé des boîtiers pirates dans une dizaine de parkings et de stations-services situés en région parisienne, notamment à Créteil.
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Une arnaque à la carte bleue indétectable pour les victimes
Des boîtiers accolés aux terminaux de paiement qui permettent de copier les données lorsqu’un client règle son dû. Autrement dit : quand une personne écrit son code de carte bleue, celui-ci est copié automatiquement sur un distributeur localisé un peu plus loin. L’autre malfrat attend ainsi sagement devant le DAB afin de procéder à de gros retraits (généralement de 400 euros), utilisant pour ce faire une carte bidouillée.
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Déjà signalé outre-Manche, l’utilisation de ce système complexe est inédit dans nos contrées. Toujours selon nos confrères, les escrocs auraient réussi à détourner près de 39 000 euros, plus de 300 personnes ayant été flouées. D’après une source proche du dossier, ils auraient tenté d’obtenir jusqu’à 115 000 euros lors de leurs manœuvres crapuleuses. Sauf que tous les essais n’ont pas été couronnés de succès. Alors que l’enquête est toujours en cours, les deux individus dorment en prison, dans l’attente de leur procès.
Source : 20 Minutes
