Les puces sous-cutanées font peur, pourtant elles offrent la possibilité bien pratique de payer sans carte bancaire ou d’ouvrir une voiture sans clés. Leur prix n’est pas très élevé. Vont-elles bientôt se démocratiser malgré le tabou de la modification corporelle ?
Il y a un an, nous étions étonné de voir la vidéo de cet homme qui faisait insérer une puce sous la peau pour ouvrir sa Tesla. On se demande maintenant si ce genre de modification pourrait se démocratiser, dans le début d’un scénario à la Deus Ex ou Cyberpunk. Nous n’en sommes pas encore aux remplacement de membres entiers du corps humains, mais les puces sous-cutanées font leur bout de chemin.
L’attrait de ces petits bouts de carte imprimée est compréhensible. Les Raspberry Pi peuvent étonner par leurs capacités au vu de leurs taille : ces puces sont dans le même cas, elle peuvent gérer tout un tas de fonctionnalités. L’apport du NFC n’y est pas pour rien et permet de transformer notre corps en portefeuille ultra-sécurisé.
Cela permet théoriquement à la puce de remplacer :
- Les cartes bancaires
- Les clés de voitures
- Les serrures connectées
- Passeport
- Carte vitale
Impossible ensuite de perdre ses affaires, puisqu’elles sont incorporées directement dans le corps ! Et qui sait ce que nous réserve Neuralink, qui obtenait récemment le feu vert pour tester ses implants cérébraux sur les humains ? L’entreprise d’Elon Musk pourrait pousser l’affaire beaucoup plus loin.
Le prix des puces sous la peau n’est pas si élevé que ça
Bien sûr, cette augmentation cybernétique a un coût. Mais il n’est pas aussi élevé que ce à quoi on pourrait s’attendre. Par exemple, la société Walletmor propose de se faire installer une puce sous la peau pour la modique somme de 249 euros. Finalement, pour ce qui relève d’une opération chirurgicale, c’est quasiment bon marché.
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Dans le domaine de la modification corporelle, les tatouages peuvent atteindre des prix tout à fait délirants, selon la réputation et l’expérience de l’artiste-tatoueur. Bien sûr, le prix dépend aussi de la taille du dessin, mais cela reste tout à fait comparable. Malgré le prix, il est beaucoup plus admis de se faire injecter de l’encre sous la peau que du matériel électronique dans notre société actuelle.
Difficile de voir le mouvement des puces se démocratiser dans l’immédiat, vu le poids de ce tabou. Comme mentionné précédemment, notre imaginaire est bourré d’œuvres de fiction où la modification du corps humain tourne pour le pire. La peur d’être contrôlé à distance ou rendu malade peut-être ? Ce scénario semble beaucoup plus probable avec le Neuralink, qui a causé la mort de 1 500 animaux dans ses tests.