À la veille des fêtes de fin d’année, la tentation est grande pour certains de mettre une PS4 sous le sapin. S’ils se précipitent, ces nouveaux acquéreurs risquent d’opter pour l’ancienne version de la console de Sony, alors qu’une autre de meilleure facture est sortie en juin dernier : le châssis C.
Plébiscitée par les joueurs, la PS4 est en tête des ventes de consoles de salon. Pour qu’elle poursuive son ascension, Sony a baissé son tarif de 50 € en octobre dernier, faisant passer le modèle de 500 Go de 349 € à 299 € . Les marchands suivent la même tendance en proposant des packs PS4 à des prix très agressifs. 299 € pour le modèle 500 Go avec 50 € à valoir sur le rayon jeux vidéo ou 239 € en magasin avec du cashback sur la carte client, sont quelques exemples des prix pratiqués par les détaillants. De quoi se laisser tenter. Mais attention à ne pas jeter son dévolu sur un modèle de première génération.
CUH-1000, CUH-1100 ou CUH-1200. Voilà les trois types de numéros de châssis de la PS4. Le dernier est celui qu’il faut privilégier actuellement. La console est alors plus légère, moins bruyante et consomme moins. Des atouts qui font cruellement défaut aux deux premiers. Ce modèle est commercialisé en France sous la référence CUH-1216B.
Comment trouver la dernière version ?
Il existe plusieurs indices pour savoir à quelle version on a affaire et séparer le bon grain de l’ivraie :
- La référence de la version de la PS4 apparaît dès son emballage, clairement affiché sur sa face avant, souvent à côté du code PEGI et de la capacité du disque dur.
- On trouve également cette référence sur la console en elle-même et plus précisément sur son dos.
- Les boutons d’éjection et de mise sous tension sont mécaniques et plus électrostatiques sur le châssis C.
- Enfin, une CUH-1200 est facilement repérable à son aspect totalement mat. Jusqu’alors, la partie de la coque qui renferme le disque dur avait une apparence brillante.
- En cas d’achat en ligne, il est mieux de repérer le numéro de châssis dans la description pour plus de sécurité, les images n’étant pas toujours contractuelles.
Qu’apporte donc le châssis C ?
Si Sony ne lance pas encore de PS4 Slim, il a consenti à une amélioration globale de sa console. Une refonte partielle qui touche jusqu’au cœur de la machine.
On passe tout d’abord de 2,8 kg à 2,5 kg. Un gain de poids rendu possible par l’utilisation d’un capot qui bénéficie d’un blindage métallique plus léger. La mécanique du lecteur Blu-Ray a elle aussi été simplifiée pour perdre quelques grammes. À côté de lui, c’est l’alimentation qui a cédé 80 grammes. Si le processeur n’a pas été regravé plus finement, il embarque désormais le pont USB 3.0-SATA, le contrôleur Ethernet et le contrôleur USB 3.0 de la console. Ces trois pièces n’apparaissent donc plus sur la carte-mère qui est réduite de 20 mm de haut et de 40 mm de large. Encore quelques grammes de grappillés.
8 puces mémoire mieux agencées.Cette cure d’amaigrissement s’accompagne d’un régime énergétique. La PS4 nouvelle génération a une consommation inférieure de 8 % à celle de l’ancienne, soit 230 Watts au lieu de 250 Watts.
Là, Sony a dû jouer sur la dissipation de chaleur. La mémoire vive de la machine, composée jusqu’alors de 16 puces de 512 Mo, a été remplacée par 8 puces Samsung de 1 Go, réputées peu gourmandes. Au lieu d’avoir huit puces entourant le processeur de part et d’autre de la carte-mère, on n’en a plus que 8 sur son dos. Moins entouré, le processeur chauffe moins et sollicite donc moins son ventilateur, réduisant le bruit de la PS4.
Toutes ces améliorations font du châssis C, le modèle à privilégier actuellement, en attendant une PS4 Slim avec un processeur gravé en 20 nm, encore moins chaud et moins gourmand.
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