Le lancement de l’iPhone SE 4 est compromis. Apple songerait sérieusement à retarder et même à annuler tout bonnement son arrivée sur le marché. La raison ? Les iPhone les moins onéreux ne font plus recette comme avant.
L’iPhone SE 3 est sorti en mars dernier. Compatible 5G, le smartphone bon marché adopte un design proche de celui de son prédecesseur, rappelant les courbes de l’iPhone 8. Il est propulsé par une puce A15 bionic. Quelque temps après sa sortie, nous avons toutefois appris que les ventes n’atteignaient pas le niveau espéré par Apple. De quoi assombrir l’avenir d’un potentiel successeur.
Il se murmurait qu’Apple planchait sur une quatrième génération de son iPhone bon marché compact. L’iPhone SE 4 reprendrait les courbes de l’iPhone Xr lancé en 2018. Mais à en croire l’analyste Ming-Chi Kuo, la pomme aurait changé ses plans. Apple songerait sérieusement à repousser la date de sortie de l’iPhone SE 4 prévue initialement en 2024, voire carrément de l’annuler.
Vous ne verrez pas l’iPhone SE 4 de sitôt
Une décision qui serait due au succès en demi-teinte des iPhone au petit format à l’instar de l’iPhone SE 3, de l’iPhone 13 mini et même de l’iPhone 14 Plus, véritable flop commercial pour Apple alors que l’iPhone 14 Pro se vend comme des petits pains. D’après les rumeurs, l’iPhone SE 4 aurait été encore une fois équipé d’un écran LCD. Il aurait toutefois troqué son design actuel pour une silhouette dénuée d’encoche avec des bordures bien plus discrètes.
Une telle conception entraînerait des coûts de production plus élevés pour Apple, ce qui augmenterait par conséquent le prix de vente. Alors qu’Apple mise sur un prix agressif pour vendre sa gamme SE, une augmentation risquerait de le rendre bien moins attractif aux yeux des consommateurs. Ming-Chi Kuo ajoute enfin une autre explication qui montre que le contexte économique houleux touche aussi les gros poissons comme Apple :
“La réduction des dépenses inutiles de développement de nouveaux produits aidera également l’entreprise à relever les défis de la récession économique mondiale en 2023“, souligne l’analyste.