Elon Musk ne craint pas de passer l’arme à gauche. Au contraire, le fondateur de SpaceX confie que la mort serait “un soulagement”. Il espère toutefois vivre assez longtemps pour assister à la concrétisation de ses ambitieux projets cosmiques.
Elon Musk est actuellement (de loin) l’homme le plus riche du monde. Si les affaires sont florissantes, l’homme d’affaires est bien conscient qu’il n’est pas immortel et que tout pourra s’arrêter du jour au lendemain. Un constat réaliste qui ne le l’effraie pas. Bien au contraire. Interrogé par Mathias Dopfner, PDG de la maison d’édition allemande Axel Springer, le milliardaire a souligné qu’il n’avait “pas peur de mourir. Je pense que ce serait un soulagement”, a-t-il même assuré.
En revanche, l’homme de 50 ans aimerait perdurer assez longtemps pour voir de son vivant la colonisation de la planète mars, l’un des projets phares de SpaceX. “Mon plus grand espoir est que l’humanité construise une ville autonome sur Mars”, a-t-il ainsi rappelé. Aux dernières nouvelles, Elon Musk avait estimé que SpaceX fera atterrir des humains sur la planète rouge au plus tard dans dix ans. Un scénario plus optimiste le pousse à tabler sur un déploiement humain d’ici cinq ans.
Elon Musk se dit “moyennement heureux”
Toujours dans l’interview, le boss de Tesla a été interrogé sur son degré de bonheur. “Pour être pleinement heureux, je pense qu’il faut être heureux au travail et heureux en amour. Donc, je suppose que je suis moyennement heureux”, a-t-il confié. Pour mémoire, Elon Musk s’est séparé de la chanteuse Grimes avec qui il a eu deux enfants.
Il a en outre profité de cet entretien pour expliquer qu’il ne fallait pas tout faire pour prolonger la vie des humains trop longtemps. D’après lui, cela risquerait de provoquer “l’asphyxie de la société, la plupart des gens ne changeant pas d’avis : ils meurent tout simplement. Donc s’ils restent en vie, nous serons coincés avec de vieilles idées et la société stagnera”.
Par ailleurs, Elon Musk avait confié que la chute du taux de natalité était sa plus grande angoisse pour l’avenir de l’humanité. “Cela me dérange depuis de nombreuses années, parce que je ne le vois tout simplement pas changer. Chaque année, c’est pire.”
Source : Sambad English