15 titres incontourbables pour la PlayStation Classic
Sony vient tout juste de dévoiler la sortie de sa Playstation Classic pour le 3 décembre. La version miniature de l’une des consoles emblématiques des années 90 sera accompagnée de 20 jeux. Lors de son annonce, le constructeur a dévoilé les cinq premiers titres :
Final Fantasy VII, Tekken 3, Ridge Racer Type 4, Jumping Flash etWild Arms
Plutôt que d’attendre passivement l’annonce au compte-gouttes e la suite du line up, nous avons décidé de nous mouiller et d’essayer de prédire les 15 jeux qui vont compléter cette première liste. Parfois (souvent), la nostalgie et l’envie ont pris le pas sur la raison, il a fallu faire quelques compromis douloureux mais les 15 jeux que nous vous proposons de redécouvrir ont tous une chance d’être intégrés à la console la plus attendue de cette fin d’année.
Resident Evil
Editeur : Capcom
Développeur : Capcom
Pourquoi on l’attend : c’est l’un des monuments du genre. Une licence qui a marqué toute une génération par les frayeurs qu’elle procure, mais aussi par son scénario lié d’épisode en épisode. Les trois premiers opus sont sortis sur PS1. Reste à savoir lequel Sony choisira pour sa PS Classic, s’il en intègre un.
Heart of Darkness
Année : 1998
Type : Action, plate-forme
Éditeurs : Infogrames / Interplay
Développeur : Amazing Studio
En bref : ayant exigé plus de 6 ans de développement, Heart of Darkness a constitué une véritable petite révolution dans le monde vidéoludique. Vous y incarnez Andy, un garçon qui tente de retrouver son chien et se retrouve projeté dans un monde appelé Darklands. Armé d’un fusil laser et protégé par un casque-passoire, vous allez devoir affronter les pires dangers pour retrouver votre fidèle compagnon.
Pourquoi on l’attend : conçu par le génialissime Eric Chahi, Heart of Darkness et profitant d’une incroyable bande-son interprétée par le Sinfonia of London, le jeu reste encore à ce jour l’un des meilleurs titres des années 90.
Metal Gear Solid
Année : 1999
Type : Infiltration
Editeur : Konami
Développeur : Konami
En bref : Hideo Kojima, son concepteur, a créé un jeu d’infiltration teinté d’action et surtout ficelé dans un scénario digne d’une production cinématographique. D’ailleurs, les épisodes qui ont suivi n’ont cessé d’allonger les cut-scenes. Le joueur y incarne Solid Snake, un soldat d’élite chargé d’infiltrer un complexe militaire pour l’en débarrasser de ses soldats génétiquement modifiés et surtout de Liquid Snake, leader de la rébellion qui menace la Maison-Blanche d’un tir nucléaire.
Pourquoi on l’attend : MGS n’est pas le seul jeu d’infiltration de la PS1, mais Syphon Filter passe sous les radars, tant l’aura du jeu de Kojima est grande et son scénario diablement bien travaillé. C’est bien simple, Metal Gear Solid est tellement mythique qu’il en a occulté ses deux premiers épisodes sortis sur MSX2 à la fin des années 80.
Castlevania : Symphony of the Night
Année : 1997
Type : Action/aventure
Editeur : Konami
Développeur : Konami
En bref : on y incarne Alucard, le fils de Dracula et d’une humaine parti en Transylvanie ou Castlevania, le château de Dracula, est réapparu bien que Richter Belmont ait terrassé le Comte quelques années auparavant. Le jeune homme va alors parcourir le château pour y détruire définitivement son père. Avec Symphony of the Night, Konami introduit des éléments de jeu de rôle à sa saga. Expérience, niveaux, sorts et objets à collecter font partie désormais du gameplay. Des éléments qui rafraîchissent le jeu, d’autant plus que les déplacements ont été revus et sont beaucoup plus souples. Au final, on a droit à un jeu riche, long et surtout plus facile à prendre en main, de quoi attirer un public plus large et lui permettre d’être encore aujourd’hui parfaitement jouable.
Pourquoi on l’attend : unique épisode Castlevania de la PS1 (mise à part la réédition d’Akumajō Dorakyura en 2001), Symphony of the Night est l’épisode préféré des joueurs selon GameRankings et Metacritic. Et pour prouver son intérêt, il suffit de lire que Sony s’apprêterait à le rééditer sur PS4, tout comme son prédécesseur direct, Rondo of Blood.
Wip3out
Année : 1999
Type : course futuriste
Éditeur : Psygnosis
Développeur : Psygnosis
En bref : vous voilà aux commandes d’un bolide volant sur un circuit futuriste et devez effectuer trois tours de piste en un temps record. Mais attention : vous allez dans le même temps affronter d’autres concurrents et pour remporter la course, tous les coups sont permis. Vous aurez à votre disposition différentes « armes », disséminées sur tout le parcours, mais également des aides qui permettront de vous déplacer encore plus vite ou de vous protéger des concurrents.
Pourquoi on l’attend : bénéficiant de musiques endiablées et d’un gameplay à couper le souffle, le jeu n’a pas pris une ride. Tant et si bien qu’il a fait l’objet de nombreuses suites et autres remakes. Notez cependant que Wip3out, ou Wipeout 3 si vous préférez, est exclusif à PlayStation et que son gameplay reste, pour beaucoup de joueurs, inégalé.
Silent Hill
Année : 1997
Type : Action/aventure
Editeur : Konami
Développeur : Konami
En bref : on y incarne Alucard, le fils de Dracula et d’une humaine parti en Transylvanie ou Castlevania, le château de Dracula, est réapparu bien que Richter Belmont ait terrassé le Comte quelques années auparavant. Le jeune homme va alors parcourir le château pour y détruire définitivement son père. Avec Symphony of the Night, Konami introduit des éléments de jeu de rôle à sa saga. Expérience, niveaux, sorts et objets à collecter font partie désormais du gameplay. Des éléments qui rafraîchissent le jeu, d’autant plus que les déplacements ont été revus et sont beaucoup plus souples. Au final, on a droit à un jeu riche, long et surtout plus facile à prendre en main, de quoi attirer un public plus large et lui permettre d’être encore aujourd’hui parfaitement jouable.
Pourquoi on l’attend : unique épisode Castlevania de la PS1 (mise à part la réédition d’Akumajō Dorakyura en 2001), Symphony of the Night est l’épisode préféré des joueurs selon GameRankings et Metacritic. Et pour prouver son intérêt, il suffit de lire que Sony s’apprêterait à le rééditer sur PS4, tout comme son prédécesseur direct, Rondo of Blood.
Driver
Année : 1999
Type : Course-poursuite
Editeur : Infogrames / GT Interactive
Développeur : Reflections
En bref : premier jeu de course-poursuite en 3D dans un monde ouvert, Driver constitue une petite révolution à sa sortie. GTA III n’est arrivé qu’en 2001, laissant tout le loisir au jeu de Reflections de conquérir les joueurs hors-la-loi avides de courses-poursuite. D’ailleurs, par la suite, Rockstar fera même un clin d’oeil à Driver avec une mission intitulée « Tanner, l’agent double ». Une référence évidente au protagoniste de Driver, Tanner, policier infiltré dans la mafia dans le but de faire tomber le parrain local. Cet objectif le mène dans quatre villes différentes : Miami, San Francisco, Los Angeles et New York. Cependant, Tanner a une particularité, il reste constamment vissé à son siège et ne sort jamais de sa voiture. Une caractéristique longtemps reprochée à la série et qui sera corrigée dans Driv3r, le troisième volet. Idem pour le clipping abondant, faisant apparaître le décor sous le nez du joueur. Pour le côté madeleine de Proust, les joueurs se souviennent de la première mission dans le parking et sa série d’épreuves, ou encore la violence des voitures de police qui prenaient en chasse le joueur pour un rien. Aujourd’hui, il est aussi techniquement dépassé, mais demeure une pierre angulaire du genre popularisé par les GTA, Saint Row, Crackdown et autres True Crime.
Pourquoi on l’attend : c’est la base des jeux d’action à monde ouvert en 3D. Le premier, avant même que Rockstar ne décide de s’y mettre. Certes, on reste bloqué dans sa voiture, le décor n’est pas très garni et les missions sont toutes plus ou moins du type Fedex, mais la magie opérait à l’époque et Driver mérite de figurer sur la PS Classic en tant que patriarche d’un genre.
Soul Blade
Année : 1997
Type : combat
Éditeur : Namco / SCEE
Développeur : Namco
En bref : portage d’un jeu d’arcade, Soul Blade vous propose d’incarner un parmi douze combattants. À divers endroits du monde, vous devez affronter vos adversaires à l’arme blanche, chaque participant ayant sa propre spécialité au combat.
Pourquoi on l’attend : avec sa palanquée de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres, Soul Blade a été l’un des premiers jeux de combat « 3D » à être véritablement jouable (les combattants ne se déplacent pas à la vitesse d’un escargot asthmatique). Il s’agit surtout du premier épisode de ce qui deviendra par la suite l’une des meilleures licences en matière de jeu de combat : Soul Calibur.
Crash Bandicoot
Année : 1996
Type : Plateformes
Editeur : Sony
Développeur : Naughty Dog
En bref : Nintendo a Mario, Sega a Sonic… Sony se devait aussi d’avoir un personnage emblématique. La Playstation a donc misé sur Crash Bandicoot pour tenter d’en faire la mascotte de sa console. Si la tentative n’a pas eu le même effet, il n’en demeure pas moins que le « bestiau » est devenu l’une des icônes de la console. Comment : en dépoussiérant le jeu de plateformes, un genre assez homogène dont la transition vers la 3D n’a pas eu que des répercussions heureuses.
Pourquoi on l’attend : Parce que c’est une figure incontournable de la console, qu’il a été pendant quatre ans une exclusivité Sony avant de faire de nombreux petits dont un inoubliable Crash Team Racing. Et puis parce qu’on aime bien se faire poursuivre par des boules géantes façon Indiana Jones.
Tony Hawk Pro skater 2
Année : 2000
Type : Sport – skateboard / haute voltige
Editeur : Activision
Développeur : Neversoft
En bref : Au début des années 2000 une vague de jeux plus ou moins réussi a tenté de profiter de l’engouement pour les sports de glisse et les sports extrêmes, à la mode X-Games. Un seul est parvenu à sortir de la mêlée pour devenir culte : Tony Hawk 2. Le principe est assez basique : choisir son skateboarder préféré et partir pour un run dans un décor urbain où chaque structure est propice à un saut absolument pas réaliste sur un fond sonore rock ou hip-hop.
Pourquoi on l’attend : Parce que c’est sans doute l’un des jeux les plus fun de la Playstation. Et aussi pour pouvoir rajouter « Tail, Indy, method ou mute » à son vocabulaire quotidien.
Parasite Eve
Année : 1998
Type : action, jeu de rôle
Éditeur : Square
Développeur : Square
En bref : à Manhattan, rien ne va plus. Êtres humains et animaux sont contaminés par des cellules qui les transforment et peuvent même les tuer. Vous incarnez une inspectrice de police, Aya Brea, et devez mener l’enquête l’origine de cette mutation inédite. Par chance, vous êtes immunisé aux effets des cellules mutagènes… Mais pour quelle raison ? Et qui Melissa Pearce, cette mystérieuse chanteuse d’opéra à l’origine de la contamination ?
Pourquoi on l’attend : Parasite Eve bénéficie d’une atmosphère horrifique démentielle et de graphismes 3D qui ont marqué leur époque. On aimerait beaucoup retrouver Aya sur la PlayStation Classic, que ce soit via Parasite Eve ou sa suite, Parasite Eve II, sortie deux ans plus tard et toujours aussi remarquable.
Gran Turismo 2
Année : Décembre 1999 au Japon, Janvier 2000 en Europe
Type : Simulation Auto
Editeur : Sony
Développeur : Poliphony Digital
En bref : On imagine mal aujourd’hui le choc visuel qu’à représenté Gran Turismo à sa sortie. La première suite du jeu reprenait le même moteur graphique mais même trois ans après les graphismes semblaient avoir une génération d’avance sur la concurrence (coucou Ridge Racer). Gran Turismo 2 a porté la simulation auto à un niveau jamais atteint auparavant et a établi un cahier des charges dont même Forza Motorsport n’a pas souhaité s’éloigner.
Pourquoi on l’attend : Pour le plaisir de devoir repasser un nombre incalculable de permis différents. Mais aussi pour ses courses de 300 tours en Clio 16v.
Medievil
Année : 1998
Type : Action – aventure
Editeur : Sony
Développeur : SCE Cambridge Studio
En bref : Un chevalier squelette, une grosse épée, des citrouilles… le décor de Medievil est planté. Assez classique dans son gameplay (même s’il est plus varié que la moyenne) le jeu de SCE étonne surtout par son ambiance et son univers médiéval décalé. Le scénario tient sur un bout de papier, mais incarner Dan Fortesque et éliminer le maléfique Zarok procure un plaisir certain.
Pourquoi on l’attend : Parce que c’est un hack and slash qui ne se prend pas au sérieux. Parce qu’il y a des clins d’œil permanents à Tim Burton tout au long de l’aventure et parce que seul Medievil peut faire aimer Halloween.
Spyro the Dragon
Année : 1998
Type : action, plate-forme
Éditeur : Universal Interactive
Développeur : Insomniac Games
En bref : Spyro est un petit dragon qui doit libérer ses congénères, emprisonnés dans du cristal par le maléfique sorcier Gnasty Gnorc. Heureusement, comme tout dragon qui se respecte, vous pouvez voler, vous ruer sur vos adversaires et bien évidemment… Cracher du feu ! Et capacités ne seront pas de trop, car de nombreux ennemis tenteront de vous barrer la route et vous empêcheront, par tous les moyens, de mener à bien votre mission.
Pourquoi on l’attend : mignon, rigolo et profitant surtout d’une maniabilité exemplaire, Spyro the Dragon a peut-être un peu vieilli en termes de design 3D. Il n’en reste pas moins extrêmement plaisant à jouer et on aimerait bien pouvoir revivre les premières aventures du petit dragon violet sur PlayStation Classic.
Oddworld : Abe’s odyssee
Année : 1997
Type : Plateformes
Editeur : GT Interactive
Développeur : Oddworld inhabitants
En bref : Oddworld, c’est d’abord un univers (un peu crade et coloré comme un film de Jeunet), mais c’est aussi un jeu de plateformes pointu qui à l’époque de sa sortie a étonné par l’IA qui était opposée au joueur. Des créatures diverses qui réagissent différemment selon les situations… c’était nouveau. Et c’était aussi très réussi.
Pourquoi on l’attend : Parce qu’on n’a pas réussi à sauver tous les Mukodon en 1997 et qu’on en dort toujours pas la nuit…