Les écouteurs sans fil d’Oladance permettent d’écouter sa musique sans perdre le contact avec le monde extérieur.
- Taillés pour le sport (confort, maintien, solidité, IPX4)
- Une vraie bonne solution supraauriculaire ouverte
- Des basses présentes malgré le format
- Une énorme autonomie !
- Excellente stéréo (et possibilité de régler la balance)
- Coque métallique un peu fragile en cas de chute
- Boîtier très imposant
- Léger souffle
- Basses ne saturent pas, mais peuvent être brouillonnes par moment
Les OWS ne sont pas les plus mélomanes du marché bien qu’ils se débrouillent avec des basses présentes malgré leur format. Mais ces écouteurs offrent une véritable expérience audio ouverte et fonctionnelle même en activité sportive engagée. C’est un tel besoin d’entendre son environnement lorsqu’on fait du sport en extérieur que l’on se demande même comment on pouvait faire sans avant (le mode transparence des true wireless n’est qu’un pis-aller). Confortables, très autonomes (16 heures), robustes, IPX4, ils seront de parfaits compagnons pour des sportifs, c’est certain.
Lire le testNote : Les écouteurs d’Oladance bénéficient actuellement d’une superbe réduction de 80 € sur Amazon. Ils sont donc disponibles pour 119,99 €. À ce prix, c’est une belle affaire.
Lancés via une campagne Kickstarter en septembre 2021, les Wearable Stereo d’Oladance (OWS) font figure d’ovni dans le monde des écouteurs. Plutôt que d’isoler leur porteur, ils mixent les sons du monde extérieur et ceux de la musique ou du podcast écoutés.
Une solution qui ne nous est pas étrangère. Il y a quelques mois, Sony lançait ses Linkbuds, des écouteurs qui adoptaient la même approche. Problème, presque rien n’allait sur ce modèle qui ne tenait pas en place, notamment. Les Wearable Stereo sont plus imposants, mais adoptent aussi une approche différente.
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Des écouteurs ouverts sur le monde
Les OWS n’entrent pas dans l’oreille. Et à la différence d’AirPods, ils ne reposent même pas sur la conque. Non, ils sont supraauriculaires. Cela veut dire qu’ils viennent juste orienter leurs haut-parleurs devant l’oreille. En cela, ils gagnent les faveurs de ceux qui ne supportent pas l’intrusion d’un appareil.
Ils se composent de deux parties : une basse comportant la batterie, et une qui vient se positionner devant l’orifice auriculaire. Contrairement aux Linkbuds de Sony, à aucun moment nous n’avons eu besoin de les repositionner que ce soit en footing ou à vélo (ils sont certifiés IPX4).
Des écouteurs confortables et qui tiennent
De fait le confort est optimal. Ils sont plus lourds que la moyenne des écouteurs puisqu’ils embarquent de grosses batteries. Néanmoins, celles-ci viennent faire contrepoids pour assurer un bon maintien. À l’usage, nous avons pédalé plusieurs heures avec sans ressentir aucune gêne.
On ne peut pas dire qu’on les oublie, mais ils tiennent parfaitement et n’irritent pas du tout le contour de l’oreille. Cette partie en contact avec la peau est en silicone. Un matériau doux qui ici apparaît sans aucune ligne de moulage. Aucun frottement possible.
Et puisque personne n’a les mêmes oreilles, l’application d’Oladance permet de jouer sur la balance pour déporter le son vers l’un ou l’autre des écouteurs et ainsi ajuster au mieux son écoute.
Des écouteurs solides (ou presque)
Le câble qui relie la batterie au haut-parleur est en fil de titane. Il peut être manipulé sans crainte et reprendra sa forme à chaque fois. Oladance déclare même qu’on peut même faire tomber ses écouteurs sans dommage.
Dans les faits, nous en avons fait l’expérience malgré nous en ôtant à bonne vitesse notre casque de vélo. Les écouteurs sont partis avec. Tombés sur le bitume, ils fonctionnent toujours parfaitement, mais gardent des marques sur les parties brillantes, métalliques.
Un son correct, mais pas au niveau des grands
Oladance a fait le choix de très grands drivers. On parle ici de modèles de 16,2 mm. À titre de comparaison, ceux des AirPods sont de 5 mm et les Freebuds Pro 2, que nous avons testés récemment, montent à 11 mm. Bien entendu, dans ces deux cas, on a affaire à des écouteurs intraauriculaires.
Ici, il fallait bien un aussi gros diamètre pour apporter de la puissance aussi loin du conduit auditif. D’ailleurs, on notera qu’à haut volume, on fait profiter ses voisins de ses écoutes.
Oladance utilise du Bluetooth 5.2 sur ses écouteurs. Aucune perturbation ni saute de connexion durant notre test. Pour les codecs Bluetooth, on a du SBC et de l’AAC. Classique. Pas d’AptX ici, malgré un tarif premium, dommage.
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Il ne s’agit pas d’écouteurs audiophiles. Nous les avons testés pour ce qu’ils sont, à savoir des écouteurs plus tournés vers le sport. Nul besoin d’un rendu parfait dans ce cas, selon nous.
Malgré la disposition des haut-parleurs, extérieurs à l’oreille rappelons-le, le rendu audio offre bien des basses. Certes, elles ne sont pas envahissantes ou si percutantes qu’avec une isolation passive du tympan, mais on profite tout de même très confortablement de Get Lucky des Daft Punk.
Néanmoins, si l’on prend The Bongo Song de Safri Duo, la percussion principale a tendance à être brouillonne. Il lui manque la netteté qu’on lui connaît sur des écouteurs comme les Enco X2 d’Oppo, mis en parallèle pour ce test. À noter également qu’à plein volume, l’algorithme des écouteurs diminue les basses pour éviter toute saturation.
Le reste du spectre est de bonne tenue, détaillé. On regrette un manque d’aigus qui méritent d’être un peu poussés pour dévoiler toute la profondeur musicale. Cela, on peut y remédier grâce à l’égaliseur inclus dans l’application Oladance.
Enfin, il est à noter un léger souffle à la lecture. Il est imperceptible sur des titres entraînants, mais s’entend sur du classique, comme Niandou de Ballaké Sissoko. Même si l’on en fait vite abstraction, il est important de le mentionner.
Latence
Pas de mode jeu ou faible latence sur les OWS. Ils récoltent un 163 ms de latence. C’est trop pour jouer confortablement. Cela n’a en revanche aucune incidence sur leur comportement en streaming, Netflix, YouTube et consorts disposant d’algorithmes gommant cette latence induite par le Bluetooth.
Commandes tactiles
Oladance a fait le choix de commandes tactiles. Elles peuvent être reprogrammées depuis l’application des écouteurs. Une tape pour play/pause, deux pour changer de piste ou glisser pour moduler le volume. On a accès à tous les contrôles depuis les écouteurs. En revanche, impossible de verrouiller ces zones tactiles. Il faut prendre garde de ne pas les presser par inadvertance.
Autonomie
Le boîtier des OWS est très grand, l’un des plus encombrants qu’on ait croisés. Pourtant, il n’inclut aucune batterie. Seule possibilité de charge : le secteur. Oladance a préféré tout mettre dans les écouteurs. Chacun dispose d’une batterie de 160 mAh. Cela correspond à 16 heures d’écoute, soit quatre charges de 4 heures sur des écouteurs avec boîtier de charge.
On n’est pas dans le haut du panier. Néanmoins, il est très pratique d’avoir une grosse autonomie en une charge. Lors d’une randonnée vélo de plus de 10 heures, nous avons ainsi pu toujours garder les écouteurs sur nos oreilles.
Un boîtier de recharge était en option lors de la campagne Kickstarter, mais il n’est disponible que sur le site américain de la marque. Il pousse l’autonomie totale à 94 heures.