La Commission Européenne pourrait changer la classification des vélos électriques, du fait de l’augmentation de leur puissance, contraignant leurs propriétaires à passer un permis et à souscrire une assurance spécifique obligatoire.
En 2025, la Commission Européenne doit réviser la réglementation des véhicules, comme du permis de conduire, avec notamment des mesures plus que controversées comme la visite médicale obligatoire tous les 15 ans, ou le contrôle technique chaque année pour les véhicules de plus de 10 ans.
Cela entraine également des modifications au niveau des vélos à assistance électrique. Actuellement considérés comme des bicyclettes et donc non soumis à permis ou assurance obligatoires, les VAE pourraient bientôt subir un changement de réglementation majeur au niveau européen et être considérés comme des véhicules électriques, au même titre que les trottinettes électriques, monoroues et autres speedbikes.
Le vélo électrique est considéré comme un vélo classique
En effet, le fait que la propulsion du vélo électrique nécessite une action physique humaine (et non d’appuyer simplement sur un bouton), le VAE a les mêmes avantages qu’un vélo classique dit “musculaire”. C’est-à-dire qu’il n’est pas soumis à l’obtention d’un permis, d’une assurance spécifique, ni même à une immatriculation.
Alors que le Gouvernement nous incite à faire des efforts écologiques en adoptant des moyens de transports moins polluants comme les voitures électriques ou les vélos électriques, la Commission Européenne pourrait donner un bon coup de frein à cet engouement. Bien qu’il soit limité à 25 km/h, ces vélos électriques évoluent et sont de plus en plus puissants, les rendant ainsi plus dangereux aux yeux de la Commission Européenne.
En effet, assimiler les VAE à des véhicules électriques signifient permis et assurance obligatoires, ce qui ne plait pas du tout aux constructeurs, dont l’activité est plutôt en berne ces derniers mois.
L’industrie est, depuis quelques semaines, en pleine effervescence, multipliant les rencontres et prises de paroles pour émettre des propositions concrètes sur le statut du VAE et ainsi préserver cet avantage non négligeable.
L’une des propositions soutenues par les professionnels serait de limiter la puissance des VAE à 750 W à la roue motrice et de limiter le rapport d’assistance à 1:4 (400%), entre autres.
Source : bike-eu