La FDA (Food and Drug Administration) a donné l’autorisation à Neuralink de commencer ses essais cliniques. La société d’Elon Musk a donc le droit de tester ses implants cérébraux sur les humains, mais elle n’a pas encore recruté de volontaires.
L’avenir est prometteur pour Neuralink, la société fondée par Elon Musk spécialisée dans les implants cérébraux d’interfaces directes neuronales. Alors que les autorités américaines refusaient le test des puces cérébrales sur les humains il y a seulement quelques mois, la FDA vient maintenant de donner son feu vert à Neuralink. On ne s’attendait pas à ce que l’agence américaine approuve les essais cliniques aussi tôt.
Avec le feu vert de la FDA, Neuralink peut donc commencer ses essais cliniques. La société peut techniquement implanter des puces dans le cerveau humain, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle a déjà recruté ses premiers volontaires. Les premiers tests seront d’abord consacrés à la sécurité des patients avant de songer à mesurer l’efficacité des implants cérébraux.
Neuralink n’accepte pas encore de volontaires pour tester ses implants cérébraux
Neuralink a annoncé la bonne nouvelle sur Twitter : « nous sommes ravis de partager que nous avons reçu l’approbation de la FDA pour lancer notre première étude clinique chez l’Homme. C’est le résultat d’un travail incroyable de l’équipe Neuralink en étroite collaboration avec la FDA et représente une première étape importante qui permettra un jour à notre technologie d’aider de nombreuses personnes ».
Plus d’informations seront partagées prochainement. Neuralink a tenu à rappeler qu’elle ne recrute pas encore de volontaires pour les essais cliniques. D’ailleurs, les implants cérébraux ne sont pas les seules technologies que la société doit tester. Elle développe aussi le robot chirurgical qui effectuera l’implantation sur les patients.
On imagine donc que les premiers tests concerneront les implants cérébraux. Neuralink se concentrera ensuite probablement sur le robot. En tout cas, Neuralink a réussi à obtenir l’accord de la FDA malgré les accusations de maltraitance envers les animaux de laboratoire. Les nombreuses expériences ratées de Neuralink auraient effectivement entraîné la mort de 1 500 animaux : des singes, des cochons, des moutons, des rats et des souris.
Certains singes seraient même décédés dans d’extrêmes souffrances, selon un groupe de défense des droits des animaux. Cela signifie que Neuralink a pu répondre aux exigences des régulateurs fédéraux à temps pour obtenir leur accord.