Netflix : voilà ce qui pourrait vous faire résilier votre abonnement

Netflix est la plateforme de SVOD la plus populaire au monde. Mais certains aspects négatifs pourraient vous pousser à vous désinscrire. Explications.

En France comme ailleurs, Netflix est la plateforme de SVOD réunissant le plus grand nombre d’abonnés. Lancé en 2014 dans nos contrées, le service n’a eu de cesse d’étoffer son catalogue au fil des années, proposant une kyrielle de contenus originaux dont certains sont devenus de véritables classiques. Toujours est-il que le N rouge commence à toussoter, ayant notamment perdu 200 000 abonnés au premier trimestre, une première dans son histoire. Et il prévoit même d’en perdre davantage à l’orée du printemps.

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Netflix – Crédit : Unsplash

Si cette baisse est en partie la conséquence de son départ de Russie, l’avènement de ses concurrents n’y est pas étranger. Le N rouge doit effectivement composer avec des rivaux féroces. En termes de parts de marché, Netflix (29 %) est désormais talonné de près par Prime Video (26 %) et par Disney+ (17 %) dans l’Hexagone au premier trimestre 2022 (chiffres de JustWatch).

Outre l’attractivité de la concurrence, d’autres facteurs poussent ou pourraient pousser certains abonnés à tirer leur révérence.

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1/ Quitter Netflix à cause de l’arrivée de la publicité

Netflix a toujours rechigné à intégrer de la publicité sur sa plateforme, malgré l’insistance des investisseurs. Mais le N rouge a finalement changé d’avis et prévoit désormais d’inclure des annonces sur son service. À en croire le patron Reed Hastings, il s’agira de mettre au point des “formules bas de gamme”. Moins chères, ces dernières intégreront des publicités sur Netflix en marge des programmes afin de faire baisser le tarif. Un moyen de satisfaire les utilisateurs soucieux de débourser moins d’argent.

Mais rien n’est acté pour le moment. Prévues d’ici un ou deux ans, les publicités pourraient être intégrées dans de nouveaux abonnements. Mais il est aussi possible qu’elles fassent irruption dans les offres actuelles à l’instar de myCANAL où des sponsors surgissent au début des contenus payants. Le cas échéant, l’expérience utilisateur en pâtira forcément.

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Crédit : JustWatch

2/ Quitter Netflix à cause de l’augmentation des prix

En 2014, les tarifs de Netflix se découpaient ainsi :

  • Essentiel : 7,99 €/mois (1 écran, 480p)
  • Standard : 9,99 €/mois (2 écrans, 1080p)
  • Premium : 11,99 €/mois (4 écrans, 4K+HDR)

En 2022, les tarifs sont :

  • Essentiel : 8,99 €/mois (1 écran, 480p)
  • Standard : 13,49 €/mois (2 écrans, 1080p)
  • Premium : 17,99 €/mois (4 écrans, 4K+HDR)

Force est de constater que les prix ont augmenté régulièrement. En 2017, l’offre standard est passée à 10,99 euros tandis que la formule Premium est montée à 13,99 euros. Rebelote deux ans plus tard, la première citée passant à 11,99 euros et la seconde à 15,99 euros. En 2021, la formule Essentiel a augmenté pour la première fois, coûtant désormais 8,99 euros. De leur côté, les deux autres offres ont subi une énième hausse (13,49 euros et 17,99 euros respectivement).

Outre la crainte d’une future augmentation (qui survient environ tous les deux ans jusqu’à présent), nombre d’abonnés de longue date risquent d’être lassés par un catalogue qu’ils ont déjà pressé comme une orange. Et malgré l’ajout de nouveaux contenus régulièrement, ils pourraient être tentés de se désinscrire, estimant que le prix (conséquent) qu’ils payent est en inadéquation avec le temps qu’ils passent sur la plateforme. D’autant que le N rouge n’est plus hégémonique en matière de SVOD…

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3/ Quitter Netflix parce que son catalogue stagne…

Si certaines productions sont plébiscitées, Netflix est souvent accusé de miser sur la quantité au détriment de la qualité en proposant des programmes douteux. Et pour les abonnés de longue date, le service a bel et bien perdu de sa superbe. À ce prix-là, souscrire un abonnement tous les mois risque d’en décourager plus d’un. Car une fois que vous avez regardé les programmes phares de la plateforme, vous risquez de ne plus y trouver votre compte, à moins d’être un cinéphile hardcore toujours avide du moindre contenu. À la rigueur, vous pouvez souscrire ponctuellement pour regarder un programme en particulier (comme la future saison de Stranger Things par exemple).

Qui plus est, la concurrence fait rage. Nombre d’abonnés peuvent être attirés par Disney+ dont le tarif de 8,99 €/mois permet d’en profiter sur quatre écrans simultanément. Les petits y trouveront leur compte mais aussi les plus grands grâce à la section Star qui regorge de contenus plus matures. Sans oublier les mordus de Star Wars et de Marvel, soucieux de visionner les films et les séries dérivées de leurs univers fétiche. Un bon compromis pour la famille, en somme, moins onéreux que Netflix.

Amazon Prime Vidéo est également très attractif. Son prix de 5,99 €/mois (ou 49 €/an) inclut l’accès à un catalogue intéressant bien que moins étoffé. Mais vous bénéficierez également de tous les avantages Prime à l’instar de la livraison en un jour de vos commandes Amazon. Enfin, l’arrivée future de HBO Max en France risque également de vous faire tourner de l’œil, son catalogue solide rempli d’exclusivités étant un argument de poids.

4/ Quitter Netflix s’il bloque le partage de compte

Netflix perd beaucoup d’abonnés à cause du partage de comptes. En effet, nombre de personnes ne vivant pas sous le même toit s’abonnent à l’offre Premium afin de diviser la facture en quatre. Mais le N rouge compte bel et bien lutter contre cette pratique en ajoutant des frais supplémentaires. Grâce à l’adresse IP et les identifiants d’appareils, le service pourra repérer si vous partagez votre compte en dehors de votre foyer. Des tests en ce sens sont actuellement en cours au Pérou, au Chili et au Costa Rica. Le principe ? Un abonné peut intégrer jusqu’à deux sous-comptes qui auront leur fonctionnement propre, moyennant un supplément d’environ deux euros par profil.

On ne sait pas encore quand cette nouvelle politique restrictive sera appliquée dans l’Hexagone. Une fois chose faite, cela devrait décourager une myriade d’abonnés qui pourraient bien finir par quitter le navire…