On se doutait bien que l’abus de Netflix est mauvais pour la santé, mais des articles publiés par The Shift Project et le journal de l’American Heart Association mettent des statistiques et des chiffres sur ce fléau pour notre santé et notre environnement.
La télévision et Netflix sont mauvais pour le cœur
On apprend ainsi que les spectateurs regardant la télévision (ou bien Netflix) quatre heures par jour ont 50 % de chance supplémentaire d’être victimes d’un accident cardiovasculaire. Dans un registre plus intime, l’abus de Netflix serait, à en croire le British Medical Journal, mauvais pour la libido. Une étude menée sur plus de dix ans démontre que les patients interrogés admettent avoir moins de relations sexuelles. Netflix est-il réellement responsable de ce désintérêt grandissant pour la bagatelle ? L’étude n’est pas conclusive, mais un article scientifique danois démontre que les hommes qui se couchent tard sont moins fertiles.
Au-delà de l’impact sur les comportements des spectateurs, la plate-forme de streaming aurait également un impact sur l’environnement. Ainsi Netflix consomme 15 % de la bande passante mondiale. Pour The Shift Project, une NGO française, son empreinte carbone (les émissions de carbone dues aux services de streaming) comptera pour 4 % des émissions globales.
Selon eux, regarder une vidéo en streaming pendant 10 minutes équivaudrait à faire fonctionner un four électrique de 2000 W à pleine puissance pendant cinq minutes » et deux heures de streaming émettraient six kilogrammes de CO2.
Netflix est conscient de son influence sur l’environnement et la société
Le géant du streaming est bien conscient de son influence sur la société et sur l’environnement. La compagnie s’est, par exemple, engagée à présenter moins de personnages fumant des cigarettes dans ses productions.
Pour contrer les effets néfastes du streaming, la plateforme affirme constamment travailler sur l’efficacité énergétique de ses serveurs. Elle recherche aussi toujours plus de sources d’énergies renouvelables. En ce qui concerne les implications biologiques sur la santé des abonnés, ce sera, selon les experts, « à eux de changer leurs habitudes ».