La plateforme de streaming récidive dans l’adaptation d’animation japonaise en live action. C’est au tour du célèbre Gundam d’en faire l’objet avec Jordan Vogt-Roberts aux commandes.
Sunrise et Legendary Pictures avaient annoncé en 2018 une collaboration pour un film en live action de l’animé Gundam qui a marqué un tournant à son époque dans le genre « mécha ». Cependant depuis cette date, le projet ne faisait plus parler de lui.
Il passe maintenant à la vitesse supérieure puisque plateforme et diffusion et réalisateurs semblent avoir été choisis. Pour ce qui est de la réalisation, elle a été confiée à Vogt-Roberts qui sera assisté par Brian J. Vaughan (Ex Machina). Pour ce qui est des droits de diffusions, hormis la Chine où le film sortira en salle, c’est Netflix qui s’occupera de proposer le live action partout dans le monde.
À l’heure actuelle, il n’y a aucune information concernant le scénario, même si Netflix semble mettre en avant les origines de la série et des premiers épisodes.
Une franchise phénomène au Japon
Sortie en 1979, la série a rencontré un succès plutôt mitigé à sa sortie. C’est seulement 5 ans plus tard que la série rentre dans la légende avec la sortie de Mobile Suit Zeta Gundam. Fort de son expérience passée, Tomino revoit sa trame scénaristique et la profondeur des personnages et trouve son public.
Véritable phénomène culturel au Japon, la franchise y est plus populaire que celle de Star Wars et affiche des chiffres de ventes en animés et produits dérivés simplement hallucinants. En 2009, soit 30 ans après la sortie initiale, les ventes de figurines et de maquettes représentaient celles de Dragon Ball et Power Rangers cumulées. En 2014, le chiffre d’affaires de la franchise était de plus de 600 millions d’euros.
La popularité de la série est telle qu’en 2020, le Japon a dévoilé un robot mesurant 18 mètres de haut largement inspiré de Gundam capable de se déplacer tout seul et sans aucun support. Une prouesse technique qui a nécessité six années de travail et qui montre bien l’intérêt des Nippons pour cet univers.
Un virage dans le genre « mécha »
Très apprécié du public dès le début des années 70, le genre mécha consiste à mettre en scène des robots géants aux allures humanoïdes. En France, l’une des séries les plus connues du genre reste Goldorak, dont la diffusion a eu lieu lors de la première diffusion de Récré A2 présenté par Dorothée en 1978.
La grande nouveauté de Gundam est d’amener une dose de réalisme dans le genre. Pour la première fois, les robots sont présentés comme des armes produites massivement. Pas question ici de super-pouvoir ou autre, il s’agit simplement d’exosquelettes avec un poste de pilotage.
Malgré le succès dans l’archipel japonais, la saga s’est peu exportée contrairement à d’autres licences du genre comme Evangelion qui a elle aussi sa réplique grandeur nature à Kyoto.
Source : slashgear