NASA : sans la Lune, la vie n’aurait peut-être jamais existé sur Terre

D’après une nouvelle étude scientifique à l’initiative de la NASA, la Lune aurait protégé notre planète des vents solaires et permis de maintenir des conditions favorables à l’apparition et la pérennisation de la vie. Les prochaines missions spatiales pourraient confirmer cette étude.

La Terre n’a pas toujours réuni des conditions favorables pour accueillir la vie. Entre périodes glaciaires, cataclysmes volcaniques et autres catastrophes naturelles, notre planète a connu de nombreux états, qui pour la plupart n’auraient pas permis l’apparition de la vie complexe s’ils s’étaient prolongés. D’après une nouvelle étude scientifique, il se pourrait que la Lune ait protégé la Terre contre des menaces terribles venant de notre Soleil.

Crédits : Pixabay
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Cette étude suggère que la Lune générait jadis un champ magnétique. Cette barrière aurait protégé la Terre des tempêtes solaires. Il y a 4,5 milliards d’années, le Soleil était encore jeune et bombardait notre système solaire de radiations. Sans la protection naturelle prodiguée par la Lune, la Terre aurait donc été dévastée par les vents solaires. « La Lune semble avoir présenté une barrière protectrice contre les vents solaires pour la Terre, qui a été vitale dans la capacité de la Terre à préserver son atmosphère à cette époque », a déclaré Jim Green, l’un des auteurs de l’étude. Plus qu’une simple catastrophe en surface, c’est donc l’atmosphère de notre planète qui aurait pu être endommagée de façon durable, voire irréversible. Si cela s’était produit, la vie n’aurait peut-être tout simplement jamais existé sur notre planète.

La prochaine mission de la NASA sur la Lune va permettre de valider cette étude

Cette étude, sous la tutelle de la NASA, a procédé à des simulations par ordinateur pour observer l’évolution de l’interaction magnétique entre les pôles de la Lune et de la Terre. La position des deux masses l’une par rapport à l’autre n’est pas fixe. La Lune s’éloigne de la Terre chaque année d’environ 3,8 centimètres. A l’époque suggérée par l’étude, la Lune était beaucoup plus proche de la Terre. Cette proximité favorisait la création de ce champ magnétique, aujourd’hui disparu.

Ces conclusions restent cependant à confirmer. La prochaine mission sur la Lune, déjà en préparation, devrait permettre de confirmer cette théorie. « Nous avons hâte d’en apprendre plus lorsque la NASA enverra de nouveaux astronautes sur la Lune dans le cadre du programme Artemis, qui va permettre de prélever des échantillons sur le pôle sud de la Lune », a poursuivi Jim Green. Si la mission ne prend pas de retard, elle devrait prendre son envol en 2024.

La Terre aurait eu deux lunes il y a 4 milliards d’années

Source : BGR