NASA : le télescope spatial James Webb déploie son miroir avec succès

Le télescope spatial James Webb vient de franchir une étape capitale avant son lancement par Ariane 5 l’année prochaine. L’engin vient en effet de déployer son immense miroir de 6,5 m de diamètre pour la première fois.

Alors que la NASA vient d’annoncer la mise en pause de ses programmes les plus ambitieux à cause de la pandémie de Covid-19, l’agence spatiale revient sur les dernières avancées du plus gros télescope spatial jamais construit. Début mars, James Webb a franchi une étape importante de son développement en déployant avec succès son immense miroir de 6,5 mètres de diamètre. 

Image 1 : NASA : le télescope spatial James Webb déploie son miroir avec succès
Crédit : NASA / Sophia Roberts

Dans une salle blanche du Northrop Grumman Space Systems en Californie, les systèmes internes de l’engin spatial ont pour la première fois déployé son miroir dans la même configuration qu’il aura une fois en orbite. Une opération complexe puisqu’il a fallu mettre en place un équipement spécial pour compenser la gravité terrestre, et effectuer un essai dans des conditions proches de l’impesanteur. James Webb se dépliera à nouveau pour un ultime test avant de rejoindre Kourou pour un lancement toujours prévu en mars 2021 à bord d’un lanceur Ariane 5.

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Imaginé dans les années 90 et lancé au début des années 2000, le télescope spatial est l’un des projets les plus ambitieux de la NASA, mais aussi de l’agence spatiale européenne et de l’agence spatiale canadienne. Sauf un nouveau retard, il deviendra l’année prochaine le nouvel outil de prédilections des astrophysiciens pour étudier les confins de l’univers.

Image 2 : NASA : le télescope spatial James Webb déploie son miroir avec succès

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En orbite au point L2 de Lagrange à environ 1,5 million de kilomètres de la Terre, ses 18 miroirs hexagonaux lui confèrent un pouvoir de résolution de 0,1 seconde d’arc dans l’infrarouge. Une précision et une sensibilité qui doivent lui permettre de capturer des images des toutes premières étoiles et galaxies, et ainsi remonter jusqu’à quelques centaines de millions d’années après le big-bang. Outre l’étude de l’origine de l’univers, le télescope spatial nous promet également des clichés inédits d’exoplanètes ou des phénomènes cataclysmiques qui agitent l’univers.

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Source : NASA