NASA : la sonde solaire Parker Solar Probe vient de passer la barre des 550.000 km/h

La sonde Parker Solar Probe, dont l’objectif est d’étudier notre Soleil, vient de battre son propre record de vitesse. En effet, celle-ci a atteint la vitesse vertigineuse de 586.000 km par heure…

Cette vitesse hallucinante a été enregistrée le dimanche 21 novembre, alors que la sonde solaire de la NASA se rapproche de notre étoile. Parker Solar Probe vient également de battre un record de proximité avec le Soleil en s’approchant à 8,5 millions de km de la surface de celui-ci. Cette zone est communément appelée photosphère. Le dernier record de vitesse battu par la sonde fut de 532.000 km/h, alors que celle-ci frôlait le soleil pour la 9e fois. Parker se trouvait alors à 10,4 millions de kilomètres de notre étoile.

Vue d'artiste de Parker Solar Probe - Crédit : NASA/Johns Hopkins APL/Steve Gribben
Vue d’artiste de Parker Solar Probe – Crédit : NASA/Johns Hopkins APL/Steve Gribben

Une telle proximité avec le Soleil expose Parker à des températures extrêmes, auxquelles les ingénieurs se sont préparés. En effet, en plus d’un solide bouclier thermique, la petite sonde dispose de tout un arsenal technologique afin de survivre à la chaleur infernale dégagée par le soleil. La sonde est équipée d’une peinture réfléchissante, un noyau en mousse de carbone et des panneaux en composite de carbone. Son apparence aplatie et ramassée lui vaut même un sympathique surnom : le freezbie géant.

Parker Solar Probe de la NASA : un engin particulièrement résistant

Les ingénieurs ont été surpris par la quantité importante de poussière à proximité du Soleil. Cela dit, l’engin spatial est robuste face à ces particules, même si les travaux de modélisation effectués avant le lancement ne prévoyaient pas telle quantité de poussière spatiale. La NASA a toutefois prévu cette éventualité, et le blindage de la sonde a été adapté en conséquence.

Jim Kinnison, ingénieur des systèmes de la mission Parker Solar Probe, déclare ainsi : “Nous avons conçu des matériaux et des composants qui survivent aux impacts de poussière à très grande vitesse et aux effets des particules encore plus petites créées lors de ces impacts”. En effet, avant le départ, les scientifiques se sont préparés à toutes éventualités. Kinnison ajoute ainsi : “nous avons testé la réaction des matériaux face aux particules de poussière et nous avons installé des systèmes embarqués tolérants aux pannes qui assurent la sécurité de Parker Solar Probe dans cette région inexplorée.”

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Source : space.com